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Un air frais pénètre la chambre des servantes, ces dernières commençaient déjà leurs activités.
Une d'entre elles s'assoit à coté d'Atiyah qui était affreusement fatiguée, elle la secoue légèrement et cette dernière finit par se réveiller.La blonde se sentît dans un rêve, elle avait totalement oublié l'endroit où elle était, mais dès qu'elle pose ses yeux sur le portait visible depuis la fenêtre, elle se rend compte de sa victoire et de sa réussite, elle a rejoint ses terres avec succès.
- Bonjour demoiselle, vous devez vous préparer car vous avez audience avec sa Majesté le Roi.
La blonde se souvient de la discussion qu'elle avait eu avec le soldat Kazem, et elle redoutait le Roi, elle craignait qu'il la sanctionne car elle a osé enfreindre les lois de Samarcande vue qu'elle a rejoint le champ de bataille à la place de son père.
Elle avale sa salive avec difficulté, puis courageusement elle part se changer.
...
En face de la porte de la salle du trône, Atiyah sentît le stress l'accabler de plus en plus, le silence règne toujours et les deux gardes s'amusaient à scruter du regard la pauvre innocente.
Alors qu'elle attendait impatiemment son tour pour rejoindre la salle du trône, elle entendit des pas s'approcher.
Elle se retourne légèrement puis elle découvrit le visage joyeux de son père.
Sans trop tardé, elle court vers lui et elle le prend dans ses bras les larmes aux yeux.- Père ! Vous m'avez énormément manqué ! Dit-elle entre deux sanglots.
Le père ému, se contente de la serrer dans ses bras comme si elle allait encore fuir.
- Oh mon enfant, dit-il sans rien ajouter.
Alors que les retrouvailles ajoutaient du bruit a l'extérieur, l'intérieur c'était toute autre chose.
Le Roi invite le Soldat Kazem et son ministre dans le but de les informer de la situation.
- Felicitations Soldat Kazem, vous avez tout le respect du peuple ! Dit le Roi en hochant la tête positivement.
Le Soldat se contenta d'une révérence.
- Votre Majesté, je me demande pourquoi cette citoyenne vous tient tant à cœur, dit le premier ministre avec exaspération, chaque jour des captives sont kidnappées par les moghols et les arabes.
Le Roi s'approche de ses deux serviteurs, et il regardait en face de lui d'un ton strict.
- J'ai caché depuis longtemps la présence de cette citoyenne, mais vue que je vous fais confiance, il est temps pour vous de connaître la situation, dit-il d'un air convaincue.
Le ministre gratte sa barbe, il avait du mal à assimiler ce qui se passe.
- Cette jeune femme a été sauvée il y a seize années de l'assassinats de la famille Khwaja, elle a été retrouvée sous le lit, elle a eu de la chance.
Cette information vient anéantir la sérénité du ministre. Cette famille, cette maudite famille qui a écrasé la réputation de sa lignée. Le Roi préférait les services de son poète Khwaja et il voulait lui accorder le rang de ministre à sa place.
Le Roi analyse la réaction des deux hommes, mais vue leur professionnalisme, aucun d'entre eux n'a laissé paraître un signe de faiblesse.
- Garde ! Dites à nos invités d'entrer à la salle du trône ! Dit le Roi d'un ton autoritaire.
Dès que le garde les invite à entrer, une frousse indéchiffrable s'empare de la belle blonde, son père quant à lui prend une miné rassuré.
Les deux invités font la révérence, et Atiyah gardait la tête baissée.
- Bienvenus à vous deux, je suis ravi que vous soyez enfin parmi nous à Samarcande demoiselle.
Atiyah lève légèrement la tête rassuré. Le Roi n'avait pas l'air en colère.
- Je vous remercie de m'avoir sauvé de nos ennemis, je suis et je serai fidèle à Samarcande toute ma vie ! Dit-elle d'un ton sincère.
Le Roi observait la jeune femme en face de lui, il n'avait aucun doute sur ses origines, c'est le comportement du poète Khwaja. Cette jeune femme avait des ondes de courage et de loyauté comme son père, et ses cheveux blond ne font qu'accentuer sa certitude.
- Bien il est temps de vous dire toute la vérité demoiselle Atiyah, ou plutôt Maham !
Atiyah affiche un visage interrogateur, elle ne comprenait pas ce qui se passait, elle sentit qu'on lui cache un lourd secret. Elle pivota sa tête pour déchiffrer la réaction de son père mais elle ne donnait aucun indice, elle était moindre.
- Je m'excuse votre Majesté, mais je ne comprend pas vos dires, dit-elle d'une voix timide.
Le Roi s'approche du père et il se met en face de lui.
- Cet homme que vous considérait comme votre père a pu vous retrouver alors que tous les membres de votre famille à été assassiné dans leur demeure, demoiselle Atiyah, vous êtes la seule survivante de la famille Khwaja.
La belle blonde reste figée un instant, comment devait-elle réagir quand on lui annonce que son père n'était pas son père biologique ? Elle se retourne pour voir ce dernier et elle est surprise de le voir lâcher des sanglots.
- Votre Majesté, vous me déclarez que je n'ai aucune famille ?
Le Roi se retourne pour regarder les traits fin de la jeune femme qu'il considérait comme sa nièce.
- Votre famille est Samarcande, et sans aucun doute votre père adoptif qui a accepté courageusement d'abandonner sa fonction de soldat pour vous adopter.
La jeune femme était hors d'elle, comment pouvaient-ils lui cachait un lourd secret depuis dix sept années ? Comment son père a pu vivre chaque jour sans lui avoir révélé ce secret ? Toute sa vie était un mensonge, sa mère n'avait pas finalement perdu la vie à sa naissance, et ses oncles n'ont pas déménagé vers un royaume arabe.
Comment pourrait-elle se remettre après avoir su que toute son existence était une pure tragédie ?
- Vous vous rendez compte Votre Majesté ? Je vivais toute ma vie dans la tromperie ! Dit-elle en colère.
Le Roi comprenait absolument sa colère, et ses deux serviteurs se contente de regarder la scène sans trop se soucier de la réaction inappropriée de la jeune femme.
- Vous avez raison de vous révolter, mais sachez que votre famille a des ennemis encore vivant qu'on a jamais retrouvé, si j'avais pris l'initiative de vous faire vivre une vie de noblesse au palais, vous serai à votre tour tuer.
Atiyah allait tout juste répliquer mais son père prend la parole.
- J'ai accepté la décision du Roi en vous gardant à mes côtés ma chère fille, on a emménagé dans le quartier pauvre pour que vous ne soyez pas reconnu.
Une boule d'angoisse s'empare d'Atiyah, après les mois d'anxiétés qu'elle a enduré, son coeur ne peut pas endurer d'autre torture.
La jeune femme commençait à avoir une vision floue, et elle relâche ses nerfs pour se retrouver évanouie sur le sol en marbre de la salle du trône.
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Pour toi
HistoryczneAtiyah dotée d'un courage surprenant, va combattre ses ennemis Moghols à la place de son père vieillissant. Alors qu'elle essayait de fuir une éventuelle mascarade, elle se retrouvera face au Shâh Zahir qui décide de l'emmener au palais impérial...