Partie 31

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     Il lui tient la bouche pour qu'elle ne crie pas puis il l'observait de la tête au pied.

    - Vous êtes bien rusée Atiyah de Samarcande !

    ...

   Atiyah observait cet inconnu grace à la lumière qui pénètre la petite pièce qui se trouvait dans les arcades, elle attendait patiemment qu'il réagisse ; la première supposition est la plus logique, la tuer ; par contre la deuxième c'est de la détenir à son tour captive de ces lieux.

    La belle blonde en avait assez d'attendre que cet homme fasse quelque chose, elle sort un canif (couteau de poche) et elle le place avec vivacité sur le cou de son adversaire.

     - Que voulez-vous ? Dit-elle en se mettant en position de défense tout en maintenant le couteau bien placé sur son cou.

    L'homme ne s'attendait pas du tout à cette réaction de la part de la belle blonde. Il affiche un sourire au coin quand il s'aperçoit qu'elle est belle est bien une combattante.

     - Calmez-vous Atiyah ! Je suis votre allié. Dit-il simplement tout en observant dehors et des bruits encore plus fort se font entendre.

     Atiyah affiche un regard interrogateur, puis elle finit par se dire qu'elle n'avait rien à perdre si elle écoute cet homme.

     - Comment ça mon allié ?

     - Regardez la concubine qui est à côté de l'arbre fruitier, dit-il en regardant dehors ; celle qui porte du rouge, c'est une esclave d'origine de Samarcande, j'ai parlé avec elle et elle est d'accord pour vous aider à vous enfuir.

     Atiyah finit par rire, elle ne croyait pas un mot de ce qu'il dit.

     - Vous essayez de me piéger ! Allez-y avouez que c'est le Shâh qui vous a envoyé pour me tester ! Dit-elle en rigolant joyeusement.

     - Non pas du tout, votre père s'inquiète énormément, il a communiqué son problème au palais, et le roi de Samarcande a personnellement accepté de vous rendre à votre père !

    Atiyah arrivait pas a y croire, son père s'inquiète toujours toujours ? Mais est-ce vrai ce qu'il dit ?

    - Comment êtes vous entré au palais ?

    L'homme affiche un sourire au coin quand il pense à son infiltration.

     - Le grand marché de la capitale accueille les étrangers ces jours-ci, j'ai pu facilement accéder à la périphérie, puis je me suis retrouvé au palais.

    Atiyah était convaincu qu'il disait la vérité, il avait tout d'un citoyen de Samarcande ; son accent, son allure et sa façon de penser.

     - Quel est votre plan ?

     - Soyez patiente, la concubine va vous envoyer ce que vous devez faire.

...

     Pendant ce temps, le Shâh finit par se remettre à la raison quand il a su que cette mascarade était une ruse orchestrée par sa captive, il se lève et lâche son frère ensanglanté par les coups de poing sans pitiés. Il cherche du regard la belle blonde mais elle n'était pas ici, seules les gracieuses concubines regardaient ce spectacle avec une lueur de crainte et quelques-une pleuraient.

    La consort Zainab arrive rapidement quand elle a été informée de ce qui se passait.

    - Votre majesté ! Mais qu'avez-vous fait !

    Le Shâh se retourne vers sa consort, le regard remplit de dégoût.

     - Vous avez aucune parole à dire consort Zainab, ceci concerne mon frère et moi !

     La consort ferme ses yeux, et elle préférait garder le silence si non elle va se retrouver divorcée comme sa cousine il y a quelques semaines de cela.

     - Tout sa à cause d'une captive ! Dit le prince Jihangir en se levant, puis il essuie son nez ensanglanté.

     Le Shâh affiche un regard mécontent, alors que la consort Zainab écarquille les yeux abasourdie par ce qu'elle vient d'entendre. Pourquoi les deux frères se battent pour cette captive ?

     - Mais comment ça ? Votre majesté ! Qu'avez-vous fait à cause de cette captive !

    Le prince se retourne vers les concubines et il leur demande de partir d'ici pour qu'elles n'écoutent pas la discussion.

    - Cette captive est la mienne ! Jihangir n'a point le droit de la voir ! Dit le Shâh d'un ton autoritaire.

    - Cette captive ne vous aimes pas ! Elle me préfère à vous ! Donnez la moi et ne gâchez pas notre relation fraternelle ! Dit Jihangir en se mettant face à son frère.

     Zainab regardait les deux frères qui sont prêts à se battre de nouveau.

    - Arrêtez cette mascarade ! Si mon père et le votre vous auraient vu, ils auraient honte que vous soyez les héritiers Timouride !

     - Taisez-vous noble consort, parfois vous devez vous occuper du harem et ne pas vous mêler de ma relation avec le Shâh, dit Jihangir en regardant du coin de l'œil sa belle-sœur.

    Le Shâh prend une longue bouffée d'oxygène, il regardait les deux personnes en face de lui, puis il affiche un sourire au coin. Personne ne devait aller contre son autorité et ses ordres !

     - Si quelqu'un d'entre vous essaye de manigancer contre moi ou contre ma captive, je le jure qu'il sera exilé loins d'ici !

...

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