Partie 22

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   ...

    La petite pièce du cachot était encore plus glaciale que l'extérieur, il faisait noir et des bruits étranges de rongeur se font entendre. Des fuites d'eaux s'introduisent dans cet espace et une mélodie se met à ambiancer la pièce.

     Atiyah commence à chanter au même rythme que la mélodie, de belles paroles viennent affecter les gardes et ils ne comprenaient guère comment cette prisonnière avait autant de courage.

     Deux gardes se mirent à observer la belle blonde depuis une petite ouverture, et seule une tache noir assise sur le sol sal et glacial est aperçue.
   Une jeune femme d'une voix angélique et un visage innocent ne peut guère être ici pensaient-ils.

    Atiyah remarque une petite lumière qui s'introduisait dans la pièce depuis l'ouverture.

Elle sourit aux deux gardes malgré qu'on ne peut pas l'apercevoir.

- Quand il y a de la pluie on se divertit en chantant ! Dit-elle d'un ton calme et amène.

Les deux gardes se regardaient entre eux, et il ne voulait pas lui répondre de crainte qu'ils soient punis.

- Vous avez peur ? C'est tellement ennuyeux de rester ici du matin au soir, heureusement que je serai plus là dans quelques heure.

Atiyah se jouait de leur moral, ses mots ont le don de les faire réfléchir.

- Mais demoiselle qu'est-ce que vous racontez ? Dit un des gardes surpris.

La belle blonde ignore la question de ce garde et elle continue son activité encore et encore.

Le froid commence a affecté son corps qui n'a pas du supporter son escapade avec le prince cette après-midi.
Elle commence à tousser des plus belles, et elle ne mange pas ce qu'on lui a apporté.

...

Il est minuit passé et le Shâh n'arrive toujours pas à dormir, la belle Atiyah ne voulait pas quitter ses pensées.
Le souverain ne voulait parler à personne, et il n'a même pas goûté son dîner qui avait l'air exquis

Il décide de se changer les idées et il se dirige vers la terrasse.
La pluie ne cesse pas de tomber et la température ne fait que grimper de plus en plus.

Changer les idées était à peine perdu car il finit par penser encore à la belle blonde qu'il avait puni pour son insolante, selon lui elle devrait dormir une nuit dans le cachot pour qu'elle remette ses idées.

Les propos qu'elle avait dit tout à l'heure lui viennent en tête, elle avait dit clairement qu'elle pouvait se suicider, ce qui lui donne la chaire de poule.

  Il sort rapidement de ses appartements et il surprend toutes les personnes qu'il croise dans son passage.
Ils étaient étonnés de voir le souverain si brusque, son visage affiche un lueur de dédain, il est contrarié, ça c'est sûr !

Il descend au sous sol, le froid se met à imposer sa présence et cette dernière s'empare de la chaire du souverain.
D'un seul coup, il se déteste d'avoir laisser cette femme si angélique dans un endroit pareil, elle devait avoir peur et très froid. Des regrets se mettent à défier ses pensées.

Il s'approche de la pièce ou se trouvait sa captive, et une voix faible et envoûtante se met à caresser tout son être.

Le Shâh s'arrêtera pour entendre cette dernière, il ne savait guère comment réagir. La libérer au risque d'être traité d'incapable, ou de la laisser cette nuit alors qu'il pourrait être vue comme un homme sans coeur.

Tout d'un coup, la voix de cette dernière laisse place au silence, un bruit sourd s'empare de ce sous-sol.

Il s'approche d'un pat long, et il se met en face de la porte du cachot pour regarder la jeune femme.
Le Shâh aperçoit cette dernière allongée sur le parterre, et elle émit des bruit de frissons, et elle tousse faiblement en même temps

Sans attendre, il ouvre la porte du cachot. Et il est terrorisé en découvrant la belle blonde, pâle, fiévreuse et sa bouche était bleuâtre de froid

- Atiyah réveillez-vous ! Dit-il d'une voix grave.

Cette dernière emit aucun son, elle était tellement faible qu'elle a perdu connaissance.
Il regardait à côté de lui le plat qu'on lui avait donné, elle n'avait rien avalé.

Elle a réussi ce qu'elle voulait pensait-il, elle se suicide en se laissant mourir de faim et de froid.

- Vous avez pas surveillé cette prisonnière pauvres incapables ! Dit le Shâh avec un voix roque ce qui brusque les gardes.

- Pardonnez-nous Votre majesté ! On l'entendait chanter et rire, donc on ne s'est pas inquiétés, répondit aussitôt un des gardes et ils se mettent à genoux devant leur souverain.

Le Shâh les ignore et il prend rapidement la jeune femmes sur ses bras et il se dirige vers ses appartements.

Dans les couloirs du harem, les concubines regardent avec étonnement le Shâh qui passe à cette heure-ci en portant sa captive comme si elle était importante pour lui. Elles n'avaient plus sommeil car ce sujet vient boulversé leurs esprits.

...

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