...De longs cheveux blonds ondulés telle une cascade viennent se libérer de son casque.
Son allure est semblable à une fée sortie des plaines enneigées.
Ses yeux verts ajoutent à son charme une fluidité dans son regard, et le Shâh est totalement ensorcelé.Jamais ! Le Shâh a jamais eu l'occasion de poser son regard sur une femme pareille, il n'aurait jamais imaginé qu'une telle personne existait dans ce monde.
Atiyah est démasquée et tout son plan tombe à l'eau, elle essaye de reprendre son courage et elle fait face au Shâh.
- Qui êtes-vous ? un ange ?
Trouver cette remarque des plus amusantes est tout à fait envisageable.
- Peut-être que les femmes sont jugées comme des faibles, mais je ne suis pas une femme, je suis l'ange gardien de Samarcande.
Le Shâh affiche un sourire surpris, puis il gratte sa nuque en essayant de connaitre la véritable raison pour laquelle elle est ici.
- Vous n'êtes pas une femme courageuse, vous fuyez la bataille sanglante alors que votre clan se sacrifie corps et âme pour cette province.
Cette provocation ne peut pas intimider la combattante, chaque réplique de la part d'une personne est étudiée minutieuse, et ce genre de commentaire est pour elle; insignifiant.
- Ne dit-on pas que ceux qui cément le silence récoltent la paix ?
Atiyah croise les bras et elle attendait avec impatience la réponse de son interlocuteur, ses dires seront le reflet de son niveau de reflexion et de perception des choses.
- Bien ! Alors vous êtes à la recherche de votre libération ? Je suis navré de constater que vous êtes point en état de dicter le destin qui vous attend.
La supposition qu'elle avait imaginé il y a quelques instants est tout à fait vraie, ce souverain veut profiter de son temps alors que la bataille sanglante a déjà commencée.
Elle finit par hocher ses épaules comme si elle se moquait de ces propos.
Les traits du visage du Shâh se durcit et ses yeux s'assombrit ce qui lui laisse paraître un visage sarcastique.- Votre Majesté ! Voulez-vous qu'on l'emmène dans la calèche emprisonnée.
Le Soldat attendait la réponse de son maître qui ne voulait guère défaire son regard de la jeune femme.
- Allez-y mais gare à vous si vous essayez de la toucher.
Le Shâh hoche de la tête et il ignore les cris de la jeune femme, elle l'insultait de tout les noms pour qu'il la tue mais en vein.
Il a déchiffré le petit jeu que cette dernière entreprend avec lui, tous les propos qu'elle avait dit aurait pu la mener vers sa mort immédiate, mais il trouvait cette femme très intéressante, il envisage même autre chose avec elle.
Alors que la bataille sanglante commençait à prendre fin, c'est une défaite partielle pour les soldats moghols qui n'avaient pas pu contrer la rage de vaincre de leurs ennemis.
L'empereur demande à son général de se retirer pour retourner en campement.Cette bataille n'était pas à leur faveur à cause de la neige, le froid et le peu de nourriture qui leur reste, alors que les soldats de Samarcande sont tout proche de leur ville qui jouit d'une économie fleurissante.
Atiyah se trouvait dans cette sombre calèche enfermée, seule l'uniforme et une couverture viennent la réchauffer.
La frayeur voulait venir s'emparer du corps de notre combattante, mais cette dernière contrecarrée cette maudite crainte en se pliant les jambes et en levant ses deux mains et sa tête vers le ciel, elle priait dieu que son clan remporte la victoire.
Elle regardait depuis la fenêtre si il y avait un moyen de s'enfuir mais bien évidemment des soldats surveillent la calèche, et malgré ses lamentations de faim et de froid, ces hommes là ne voulaient pas ouvrir la porte de la calèche; l'idée de s'enfuir n'est pas envisageable.
Un acte lâche de sa part; abandonner ses siens, d'ailleurs elle se maudissait d'avoir choisi la fuite.
Peut-être qu'elle n'est pas au côté d'eux mais elle priera pour eux tant qu'elle est toujours vivante....
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Pour toi
Tarihi KurguAtiyah dotée d'un courage surprenant, va combattre ses ennemis Moghols à la place de son père vieillissant. Alors qu'elle essayait de fuir une éventuelle mascarade, elle se retrouvera face au Shâh Zahir qui décide de l'emmener au palais impérial...