Partie 60

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...

Le lendemain matin, Atiyah constate qu'elle n'avait pas dormi de la nuit, elle craignait affreusement les avertissements du Shâh.

Et si le souverain Maghol s'attaque encore une fois à Samarcande ?

La belle blonde efface d'un trait toutes ses mauvaises pensées et elle se met à préparer le petit déjeuner pour son père.

- As-tu bien réfléchi cette nuit ? Dit le père en se posant près de la cheminée.

Atiyah esquissa un sourire, son père ne savait pas que ses pensées sont focalisées au sujet des événements de la veille. Elle ne lui a guère raconter la mésaventure dans la forêt, et elle n'était pas prête à révéler les avertissements du Shâh à son père.

- Oui père, dès mon retour au palais royal je discuterai avec le Prince en tête à tête à propos de notre union, déclarait-elle en posant des œufs brouillés sur l'assiette.

Son père connaissait assez son enfant pour savoir qu'elle complotait quelque chose, son visage était beaucoup trop serein à son goût, mais il préfère attendre et connaître lui même ce qu'elle avait derrière la tête.

Atiyah sort de chez elle prête à attaquer la journée.
Alors que les habitants commençaient à faire leur commerce, la belle blonde regardait de loin le marché bondé de monde.

- Atiyah ! Atiyah ! Dit une femme plus loin.

La belle blonde se retourne et elle retrouve sa jeune voisine.

- Que veux-tu Marjan ? Dit Atiyah en se retournant vers sa jeune voisine.

La voisine s'approche calmement et elle se pose à côté d'elle.

- Depuis tout à l'heure je t'appelais mais tu rêvassait.

Atiyah sourie joyeusement et elle admire la ville en face d'elle.

- Je regardait le marché avec admiration Marjan, cette ville m'a énormément manqué.

Marjan s'assoit sur un rocher et elle invite son interlocutrice à la rejoindre.

- On était affreusement inquiètent pour toi, c'est vrai que vous étiez la captive du Shâh ? Et que vous étiez même souillé par ce dernier ?

Atiyah regardait sa voisine d'un air étonné, les femmes ici sont prêtes à diffuser n'importe quelle rumeur pour gâcher des réputations.

- Ce n'est pas du tout vrais Marjan, qui vous a raconté tant de sottise ? Dit la blonde d'un ton froid.

Marjan allait tout juste répondre mais des cris dans la ville viennent attirer leur intention.

Les deux femmes se lèvent rapidement, et elles retrouvent des flammes qui se diffusent partout dans la ville.

- Mais qu'est-ce qui se passe Atiyah ? Dit Marjan tout en panique.

Atiyah avait les yeux grand ouvert, un incendie se déclare dans la ville.

Les deux femmes et le reste des citoyens se dirigent tous en ville pour éteindre les flammes.

Alors que la belle blonde allait sortir de son quartier, un inconnu la tire vers lui férocement et il lui assomme un coup sur le dos et elle perd connaissance.

...

Le noir, il la suit tout le temps.

  La jeune femme se réveille dans un noir total où il y avait aucune présence de lumière.

Est-ce le bon moment pour disparaître de ce destin funeste.

Alors qu'elle essayait de reprendre son courage, quelqu'un finit par ouvrir la porte de cette pièce.

Elle essayait de reconnaître la personne en face d'elle et elle constate que c'était le Shâh.

- Vous ! Je m'en doutais ! Dit Atiyah en se levant rapidement pour faire face au Shâh.

- Qui ça peut-être alors ? Je suis présent derrière vous, partout où vous êtes ! Dit-il d'un ton autoritaire.

La jeune femme ignore les derniers propos du Shâh, et elle se souvient d'un seule coup de l'incendie déclaré en ville.

- L'incendie ! Dit Atiyah en écarquillant les yeux.

- Je vous ai averti hier mais vous n'avais pas pris mes avertissements au sérieux.

Le Shâh attrape le bras de la jeune femme et il a fait sortir de cette pièce.

- Mais ! Ou sommes-nous ? Dit-elle surprise de voir les lieux.

Le souverain se retourne gracieusement vers sa captive les mains sur son épée impériale.

- Nous sommes au palais royal de Samarcande !

Atiyah ouvrît grand les yeux, et elle regarde les environ d'un air effrayé.

- Ou sont les gardes ? Les servantes ?

Le Shâh s'approche d'elle et il la mobilise en face de lui.

- Samarcande est Maghol désormais ma chère Atiyah, son destin est entre vos mains.

...

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