Partie 10

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...

    Le cinquième jour, les infirmières viennent inspecter l'état de la jeune femme qui s'améliorait d'avantage, elles ouvrirent les volets des fenêtres pour laisser une lumière aveugle s'emparer de l'infirmerie.

   Atiyah ouvre légèrement ses yeux, elle sentait une force qu'il l'empêchait de bouger et de sentir ses membres.

    - Ou suis-je ? Dit la jeune femme d'une voix faible.

    Les infirmières se regardaient entre elles, aucune d'elles avait le courage de lui répondre vue que c'est une prisonnière.

    La jeune femme essayait de se lever mais l'infirmière l'en empêcha.

    - Vous ne devez pas bouger, votre état ne vous le permet pas demoiselle.

La blonde regarde la pièce en panique, elle se souvient que de la pièce noir du cachot puis plus rien.

  - Laissez-moi partir ! Dit-elle en commençant à crier.

Les gardes sont alertés et ils attachent la jeune femmes qui s'affaiblit de plus en plus puis elle se rendort.

Un eunuque rejoint rapidement le souverain pour l'informer de cette nouvelle.

Dans le jardin de l'aile est se trouve le Shâh, ces deux frères et ces quelques compagnons.
Ils s'entraînaient au tir à l'arc pour progresser dans leur qualité de précision.

- Personne n'est plus doué que vous, mon frère. Dit le prince Jihangir en regardant la cible.

Le Shâh affiche un sourire au coin puis il tape dans le dos de son frère.

- Nos qualités sont semblables, mais je peu nier la qualité de Nasir dans la galanterie avec les femmes.

Le prince Nasir rit à son tour alors que son frère Jihangir affiche un regard curieux.

L'eunuque finit enfin par arriver.

- Que voulez-vous à cette heure-ci ? Dit le Shâh en essayant de mettre la flèche sur la cible.

- C'est que... la captive de Samarcande vient tout juste de se réveiller et elle est toute agitée.

Le Shâh se retourne et il affiche un sourire au coin, il attendait depuis des heures qu'on lui annonce cette nouvelle.

- Qui est-ce mon frère ? Dit Jihangir avec une touche d'indiscrétion.

Le souverain s'assoit sur son trône posé dans les jardins, et il invite ses frères à s'asseoir aussi.

- C'est une femme qui s'était déguisée en soldats pour nous combattre à Samarcande.

Les hommes se mettent à rire, cette acte est tout a fait anodin pour eux, une femme dans un champ de bataille ? Jamais ! Ils pensaient toujours qu'elles étaient utiles pour le ménage, la séduction, et assurer la descendance.

- Je voudrais bien voir à quoi elle ressemble, elle doit-être très laide et mal polie, dit Jihangir en dégustant le thé.

- Si elle était belle, elle ne partirait pas combattre, dit Nasir avec un ton ironique.

Le Shâh se remémore le moment où les cheveux de cette femme se libère du casque, une couleur qu'il n'avait jamais vue autrefois. Les yeux de la blonde avaient réussi à déstabiliser le souverain.

- Alors votre majesté ? Vous ne dites toujours rien ? Dit Jihangir avec un sourire moqueur.

Le Shâh sort de sa rêvasserie, puis il regarde ses deux frères avec un air amusé.

- Cette femme est seulement un divertissement pour moi, sa beauté m'importe peu.

Le souverain voulait à tout prix cacher à ses frères le secret de cette femme, peut-être que l'un d'entre eux voulait conquérir en secret Samarcande.

- Alors si elle ne vous importe peu, demandez à cette eunuque de la ramener ici vue que tout le monde voudrait voir cette sauvage, dit Jihangir d'un ton provocateur.

- C'est une esclave de guerre et non pas une concubine, elle est musulmane.

Le Shâh affiche un regard de mécontentement face aux propos de son frère.

- Allez-y votre majesté, on voudrait voir cette femme, dit Nasir d'un ton innocent.

Le Shâh Zahir ferme les yeux pour calmer ses esprits, il ne pouvait encore cacher cette femme si non ses frères et ses hommes se douteront de quelque chose.

- Apportez cette femme tout de suite, mais faites en sorte qu'elle porte son voile.

...

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