Partie 42

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...

Un courant d'air printanier pénètre les appartements de la belle blonde, les portes fenêtres s'ouvrent et se referment sous la pression de l'invité du soir, le vent.

Atiyah ne prêtait pas attention à cette douce harmonie émise par les éléments de la nature, tout ceci était un moyen de la déconcentrer de sa prière.
Chaque versets, chaque lettres et chaque courbes écrites soigneusement sur le saint livres, venaient apaiser son esprit, c'est une guérison pour son coeur, une renaissance pour son être.

Le Shâh ouvre la porte calmement pour ne pas brusquer la jeune femme, mais ce qu'il aperçoit ne fait pas partie de ses attentes.
Un regard ébahie vient fixer la belle citoyenne de Samarcande, elle priait, elle se fiait à dieu tout puissant en levant les mains hauts.

Tout est de sa faute, la peur a envahi le corps fragile de sa captive alors qu'il pensait qu'elle avait accepté de se soumettre. Quel genre de ruse avait-elle encore employé ?

La jeune femme finit par s'essuyer le visage, et elle se lève lentement et elle prend son tapis entre ses mains.

      Atiyah était toujours confuse, mais elle était plus forte que jamais et plus aucune larme viendrait s'ajouter à sa tristesse. Elle n'avait pas peur, elle renait de ses cendre tel un phénix qui apparaît au milieu des flammes ardentes.

Gracieusement, elle se retourne pour remettre son tapis sur l'étagère, mais elle finit par conclure que le Shâh était assis sur son fauteuil et sa posture imposante vient dominer le coin de la pièce.

La route de l'ignorance est vite entreprise par la jeune femme, elle accomplissait sa tâche comme si ce dernier faisait partie du décor.

- Vous priez contre moi ?

Atiyah avait totalement plus aucune étincelle de crainte en elle, levant sa tête bravement, la belle blonde était prête à le defier et à lui faire face de la meilleur des manières.

- Pensez-vous avoir faillit quelque part pour que je pris contre vous ? Elle sourit joyeusement comme si elle se moquait de lui. Vous n'êtes d'aucune importance pour que je perd du temps à cause de vous.

La dernière phrase vient clouer le bec. Le Shâh n'avait plus aucune autre chose à lui dire, la jeune femme l'avait intégralement achevé.

Le Shâh se lève pour essayer d'intimider la jeune femme, mais cette dernière était totalement concentrée dans son activité, arranger ses affaires.

Il s'approchait d'elle pour la prendre dans ses bras, le désir qu'il portait pour elle ne cessait d'augmenter surtout quand elle lui résistait et elle se refusait à lui.

- Ne vous approchez pas ! Gardez vos distances ! Dit Atiyah d'un ton sec.

- Vous êtes désormais ma concubine et vous devez accomplir vos obligations ! Dit le souverain en haussant la voix.

Atiyah fait face au Shâh, ses yeux viennent transpercer le regard imposant de ce dernier, elle le déstabilisait.

- Écoutez-moi bien ! Il est illicite de coucher avec une femme croyante si vous ne l'avez pas épousé, et vue que cette possibilité ne sera jamais probable, je pense fort que vous devez garder vos distance pour ne pas commettre ce grave péché !

Le Shâh sourit, il se met à caresser la nuque de la jeune femme d'une manière délicate, et cette dernière sentait des frissons parcourir tout son corps.
Elle ne réagit pas et elle attendait qu'il lui réponde.

- Qui vous dit que je ne peux pas vous épouser ?

Atiyah se retourne et elle écarquille les yeux sous le choc. Elle tire verticalement la main qui se trouvait sur sa nuque pour se défaire de toutes les sensations dont il se jouait de maîtriser.

- C'est impossible ! Jamais vous m'épouserai ! Votre clan et vos ministres n'accepteront pas ! J'accepterai pas !

- Je suis le souverain et je prend les décisions qui me plaisent ! Dit-il en haussant la voix et le son se fait entendre dans les couloirs.

Atiyah essayait de regagner son calme pour ne pas s'affoler encore une fois.

- Vous êtes d'une absurdité ! Mais qui voudrait d'une citoyenne de Samarcande ? Et qui voudrait d'un homme comme vous ?

Le Shâh regardait les lèvres de la jeune femme rosées par la colère, elle rougit face à son agacement, ses trait ajoutent une touche étincelante à son visage, il l'a trouvé sublime, magnifique et divine. Tous les mots ne sont pas suffisamment puissants pour qualifier à quel point il l'a désiré.

- Moi ! Dit-il en criant presque. Moi je voudrais de vous citoyenne de Samarcande !

Sans attendre un seul instant, le Shâh prend possession des lèvres de la belle blonde, il ne voulait pas la détacher. Elle se débattait pour se défaire de son emprise mais elle savait que c'était à peine perdu, il profitait de ses lèvres comme si elles contenaient un sucre exquis.

Atiyah cachait ses émotions, elle détestait et haïssait ce qu'elle vivait, mais pour la première fois depuis des longs mois d'emprisonnement, elle ressent quelque chose de nouveau et de bien étrange.

- Vous êtes à moi ! Rien qu'à moi seul ! Dit le Shâh après un dernier soupir.

...

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