Partie 8

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  ...

La jeune femme se sentait faible et dépourvue de son essentiel, le souffle de Samarcande s'éloigne d'elle de plus en plus et elle se sent démunie de l'énergie qui vient lui apporter une étincelle de vie chaque jour.

Peut-elle en vouloir à la faim et au froid dévastateur de sa province ? Tout ceci est remplacé par la chaleur de son père, le paysage à couper le souffle de sa ville et surtout de la forêt qui vient entourer la périphérie.

   Samarcande est plus qu'une simple terre, c'est belle est bien la terre fertile qu'il l'a nourri de bonheur et de vitalité.

      Les troupes moghols ont fait quatre poses où ils se sont reposés et rassasiés. La jeune femme avait le droit à du pain et du lait. Elle ne voulait pas manger cette nourriture dans le but de se laisser mourir, mais le suicide est une chose illicite dans sa foi.

    Elle ne voulait point entreprendre la route de la désobéissance de dieu, chaque geste de sa part est une preuve incontestable de sa croyance et surtout de l'amour qu'elle porte pour Samarcande.

      Alors que deux semaines se sont passées, Atiyah observait le paysage depuis la fenêtre de la calèche.
     Le paysage a radicalement changé, un nouveau portrait très exotique s'affiche en face d'elle, des arbres à feuillage persistant vient décorer les pleines qui s'étendent sur une surface infinie. La température est plus modérée ce qui ne rassure point la jeune femme.

   C'était comme si elle avait voyagé à travers le temps, ou tout simplement un rêve qui stimule l'imagination débordante de la belle blonde.
   Ce paysage ne doit point l'a surprendre ni lui plaire, la province de Samarcande est de loin la plus belle et la plus prestigieuse des villes, aimer cette endroit c'est belle est bien trahir sa patrie, avait-elle oublié qu'elle se trouvait sur les terres ennemies ?

    Alors que la jeune femme se perd dans ses pensées, la ville d'Agra apparaît sur sa perspective. Des dômes spécifiques à l'art hindou vient orné le ciel dégagé, un palais impérial gigantesque vient s'imposer au milieu de la ville.

Un bruit sourd vient sonner comme un bienvenu pour l'empereur et les quelques soldats restants.

Des gens viennent clamer leur joie dans les ruelles en jetant des fleurs et une poudre colorée, Atiyah ne comprenait guère ce rituel qu'elle trouvait ridicule.

- Inclinez-vous devant le Shâh Zahir ud-din Muhammad !

Alors qu'elle regardait depuis sa petite fenêtre le spectacle qui s'offre à elle, elle se retrouve dans la cour du palais où des femmes habillées «bizarrement» tenaient des bougies, et elles tournaient autour des calèches.

Atiyah remarque que ce spectacle est enfin terminé mais elle est toujours enfermée dans cette calèche, elle essayait de chercher une astuce pour s'enfuir mais des soldats de la garde sont présents de chaque côté.

Deux hommes rejoignent la belle blonde et il l'emmène dans le cachot sous les cris sourds de cette dernière.
Les moghols sont pires que ce qu'elle pensait, était-elle un animal pour être enfermé ?

Elle s'assoit par terre en attendant calmement que la mort vient l'emporter.

    Beaucoup de temps passe, elle ne peut compter les heures où elle est enfermée ici, les gardes avaient-ils oublié qu'il y avait un être vivant dans ce cachot ? Le Shâh avait-il finalement décidé de la laisser mourir de faim ?

    La faim et le froid ont affaibli la jeune femme, elle essayait de résister encore et encore mais elle finit par s'évanouir sur le sol froid de ce cachot dépourvu de lumière.

...

Elle se réveilla dans un jardin garnie de fleurs et d'arbres fruitiers, elle s'y aventure avec envie. Qui pourrait ne pas aimer un endroit pareil ?

Un lac où des poissons de multiples sortes viennent ajouter un bruit agréable à cette endroit. Atiyah observait son reflet délicat, ses beau et long cheveux blond sont devenus plus gracieux que jamais, et une belle robe de couleur rose cache son corps féminin.

Levant sa tête vers l'horizon, elle retrouve une silhouette assise un peu plus loin, elle l'a rejoint pour trouver de la compagnie.

Cette femme tourne la tête et Atiyah est surprise de voir une femme qui lui ressemblait beaucoup, comme si c'était sa mère.

- Mère ! Est-ce bien toi ?

La mère sourit et elle prend sa fille dans ses bras

- Oui ma chérie, c'est moi ! Tu m'as beaucoup manqué.

Atiyah pleurait sur l'épaule de sa mère, elle ne voulait guère la lâcher.

- Pourquoi m'as tu laisser mère ? Je suis seule sans toi !

- C'est le destin ma chère enfant.

La blonde lève sa tête et elle affiche un regard déçu.

- Si je te vois mère, cela veut bien dire que je suis morte ?

La mère sourit et elle caresse le beau visage de son enfant.

- Ton destin est différent des autres jeunes femmes.

La mère se lève et elle disparait sous l'eau du lac.

...

Pour toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant