Louveteau !

Chp 49 - Lâcher prise

hapitre 49 – Lâcher prise

Klaus soupira. Il aurait aimé s'être réfugié dans sa chambre pour ne pas avoir à affronter son frère et certainement devoir lui donner des explications sur son comportement. Comment faire, il était là juste derrière cette porte et attendait certainement qu'il lui dise d'entrer. Malgré lui, IL imaginait la posture raide de son aîné, les bras croisés et certainement sans son éternel sourire plaqué sur ses lèvres, qui lui lancerait immédiatement un regard désapprobateur...et il ne voulait pas de cela, pas maintenant...il n'en avait pas le courage. Oui, lui, le plus puissant vampire qu'ait pu porter cette planète tremblait de la confrontation avec son propre frère.

Vraiment très mauvais timing...pourquoi fallait il encore qu'Elijha revienne à la charge ! Revienne toujours malgré comme une maladie incurable qui s'accroche tout le temps sans jamais lâcher sa proie. Il était injuste de penser cela. Elijha s'accrochait et heureusement pour chacun d'entre eux ...

Klaus recula, s'adossa contre la porte et sentit que ses larmes revenaient. Il ne pouvait pas affronter son frère aîné, pas dans cet état, il devait être fort et ne lui montrer que de la prétention, du dédain, enfin tout ce qui ferait s'éloigner son frère une bonne fois pour toute. Il ne méritait pas un petit frère comme lui, et la meilleure solution était certainement de l'en dégoûter...Il sentit sa respiration se couper à cette idée.

Il n'allait vraiment pas bien, ce n'était pas normal de pleurer encore, ce n'était surtout pas dans ses habitudes de laisser autant ses larmes couler. Et ca ne lui faisait pas autant de bien là seul que quand il le faisait enfoui dans les bras réconfortants de son grand frère. Peut être que...si il ouvrait...peut être qu'Elijha ne le rréprimanderait pas pour son comportement et le prendrait juste contre lui sans lui rien lui demander, ou sans le questionner...juste rester silencieux et le réconforter.

Il n'avait vraiment en ce moment juste l'impression d'avoir besoin que de cela...juste être au chaud contre son grand frère comme il avait aimé l'être quand ils étaient tous jeunes et qu'il se glissait la nuit sous la lourde couverture d'Eijha et glissait ses mains sous sa tunique de nuit pour sentir la chaleur de sa peau. Mais là...elijha le repousserait après ce qu'il lui avait dit...Il essaya de se calmer Il devait prendre une décision. Il ne pourrait pas rester indéfiniment enfermer dans cet atelier et puis à un moment ou à un autre, son aîné finirait par manquer de patience et ouvrirait la porte même sans son autorisation.

Il ne voulait que partir loin, pour éviter de lui montrer de nouveau sa faiblesse, s'enfermer dans sa chambre pour ne plus en sortir. Il entendit de nouveau trois petits coups faibles et la voix d'Elijah qui résonnait dans le couloir

- Niklaus, tu peux m'ouvrir, s'il te plait

Niklaus se raidit malgré que sa voix ne semblait pas contrarié ni en colère. Il avait presque murmuré ce qui rassura légèrement le jeune hybride.

Non, non il ne pouvait pas lui ouvrir ! Il aurait pu lui crier de partir mais Non, il en crevait d'envie que ce dernier reste là même derrière cette porte. Son esprit contrariait toutes ses envies, il voulait son frère mais il ne souhaitait pas se confronter à son frère...trop de paradoxe qui lui faisait tellement douter de tout.

Comment faire pouvoir échapper au regard inquisiteur d'Elijha, car s'il était venu jusque là c'était certainement pour réclamer des explications. Tout était tellement dur qu'il ne trouvait pas d'échappatoire...

Elijha patientait derrière la porte. Il sentait la présence de son frère derrière elle comme si celui-ci était adossé contre cette dernière et hésitait à lui ouvrir.

- Niklaus, tu es là ?

Niklaus soupira. Ca ne servait à rien de reculer l'échéance, son frère était certainement encore plus têtu que lui dans ces moments et l'hybride ouvrit la porte. Il allait faire faire face à son frère ce n'était pas compliqué tout de même mais il ne vit que ses pieds, la tête baissée pour ne pas avoir à croiser son regard et d'un coup, sans réellement l'avoir voulu, le repoussa et courut jusqu'' à sa chambre dont il ferma la porte avec force derrière lui.