Chp 69 - Panique véto

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Chp 69 – Panique veto !

- - Je dois voir le vétérinaire en urgence, mon lou....mon chiot s'est blessé en se prenant la patte dans un piège à souris

Elijha se tenait face à la même personne qu'il avait vu deux semaines plus tôt et attendait une réponse positive qui ne nécessitait aucun « mais », « attendez » ou « je vais voir s'il peut vous recevoir »...elle le savait et ne lui demanda pas une seule minute de patienter. De toute manière, ces yeux noirs profonds lui avaient suffit pour être prête à céder à tous les caprices de ce magnifique jeune homme. Elle avait attendu son retour avec impatience et il était là désormais, face elle de nouveau toujours aussi excité et existant elle devait bien l'avouer...elle regarda sa collègue qui se mit à rire persuadée que c'était bien de cet homme et de ce chiot que son amie lui avait rabâché les oreilles depuis les dernières semaines.

Elle soupira. Elle l'avait reconnu, lui et ce petit chiot tout mignon mais la salle d'attente était remplie de clients et tous attendaient aussi le seul vétérinaire du cabinet. Elle aurait aimé discuter avec lui en attendant mais le professionnalisme devait reprendre le dessus au risque de se faire congédier rapidement

- Je l'appelle, je vais vous demander de patienter dans la salle par contre, Monsieur Mickaelson

Elijha écarquilla les yeux. Cette femme se rappelait parfaitement de son nom et il se rendit compte à quel point sa première venue avait du impressionner cette pauvre jeune femme, qui était semble t il dans un drôle d'état face à lui. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que le cœur de la jeune femme battait la chamade face à lui et Il soupira. Il n'avait pas le temps pour cela, pour profiter un peu des beaux yeux bleus de la jeune femme.

Kiki gémissait de plus en plus, essayait de se cacher contre Elijha et passait de temps en teps son petit museau pour apercevoir son alpha. Le sang traversait désormais le linge qui retenait la petite patte prisonnière et Elijha sentit les sueurs lui perler le front . Pas seulement parce que Kiki souffrait mais aussi parce que Niklaus hurlait de plus en plus fort dans son esprit et cela le rendait nerveux, stressé et de plus en plus impatient.

« Niklaus, pas pitié, cesses de hurler je vais finir par faire une attaque, mon cerveau ne va résister à une telle pression de ta part »

« Je ne veux pas aller chez le vétérinaire, il va me faire une piqure pour endormir Kiki et couic ! Mort le Kiki et moi aussi dans ce corps ridicule »

« Ce qui est ridicule Niklaus ce sont tes suppositions, il va juste soigner la patte de Kiki et tout ira bien mieux ensuite et puis tu aurais du l'en empêcher »

« Ben tiens comme par hasard ca va encore être de la faute du bâtard, c'est tellement simple de s'en rendre à celui qui ne peut pas se défendre »

« Niklaus, tu pousses le bouchon un peu loin, arrêtes donc de te prendre pour un victime »

« Mais j'en suis une ! C'est toujours moi qui suis accusé des bêtises de Kiki, comme par hasard, tu le préfère à moi, j'en suis certain ! tu préfères Kiki et c'est pour cela que tu ne m'as pas demandé de me remettre en moi, tu l'as fait exprès c'est toi qui m'empêche de me retransformer tu veux garder Kiki pour toi tout seul »

Elijha s'asseya désespéré à une des seules places qui restaient et soupira. Une vielle dame lui posa une main sur le bras.

- Ne vous en faites pas pour votre petit animal, ce vétérinaire est brillant »

Elijha se força à lui sourire et soupira de nouveau. Si la pauvre femme savait de quoi Elijha souffrait le plus ...

Il regarda avec insistance de nouveau vers la jeune femme au guichet et elle baissa immédiatement son regard. Il ne pouvait pas lui en vouloir lui aussi voyait bien le nombre de personnes qui attendaient son tour mais Kiki était une urgence. Il sonda rapidement les animaux qui grognaient désormais tous en sa direction et se rendit compte que beaucoup ne semblait pas si mauvais état à part peut être ce petit chaton qui ne cessait de miauler dans les bras de sa petite maitresse et qui dans la souffrance ne semblait pas du tout porter attention à son loup ni à lui mais les autres bêtes soit hurlaient de plus en plus en essayant de se détacher de leur maître pour lui sauter dessus soit se terraient sous les chaises totalement apeurés.

Louveteau !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant