Chp 32 - Le journal d'un vampire (I)

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Chapitre 32 - Le journal d'un vampire - partie I

POV elijah – Ce jour

La plume à la main, Je lève de temps en temps mes yeux vers le feu de la cheminée qui crépite dans ma chambre. C'est le seul endroit où je me sente bien en ce moment. Elle est grande, aménagée comme un salon avec son bureau, son canapé et une merveilleuse bibliothèque, je n'ai besoin de rien d'autre. La Salle de bain concomitante me permet de nettoyer cette saleté qui semble me coller à la peau.

Je sais très bien que j'aurai du rester au lit pour essayer de faire fuir cette fièvre qui me ronge encore depuis un peu plus de trois jours maintenant. Cela ne lui fait rien, mon corps finira par la combattre et me redonner les forces qu'il me manque actuellement. Je me suis rhabillé succinctement, d'un bas de jogging un peu lâche que je cache dans un de mes tiroirs et que j'aime mettre quand je suis seul et ai besoin de me sentir « normal ». Jamais je ne me présenterais de la sorte devant ma fratrie. Niklaus a rit un peu en me voyant ainsi et a cru que j'avais perdu l'esprit...peut être, allons savoir...

Cette fièvre lancinante ne passe pas malgré les remèdes de grand-mère de notre gouvernante Carmen. Comment lui expliquer, la pauvre, que sa soupe ne fait que m'écœurer de jours en jours et que ces épices n'ont aucun effet sur mon organisme ?

Mais je ne peux pas, quand elle vient frapper doucement à la porte, et qu'elle me demande l'autorisation d'entrée avec son accent chantant, je ne résiste pas. Je la remercie doucement, la regarde poser mon plateau près du lit me faisant ainsi bien comprendre que ma place devrait être dans ce lit et non pas assis à mon bureau, et elle repart sans m'en demander plus.

Elle me l'a dit hier qu'elle ressentait une grande fatigue et une grande colère en moi et que cela ne pourrait pas me guérir. Mais malheureusement pour elle, Elle me l'a dit aussi que je devais descendre voir mes frères et mes sœurs, pour discuter peut être avec eux. Je ne sais pas ce qui m'a pris à ce moment là, J'ai eu des paroles acerbes et lui ai dit qu'elle devait apprendre à rester à sa place, que ces histoires de famille ne la concernaient pas. Je ne me suis pas reconnu, mais pas du tout. J'ai vu son regard et je m'en suis voulu immédiatement. J'étais épuisé, mes douleurs étant revenues encore plus fortement et quand elle est sortit, en fermant la porte cependant délicatement, je me suis mis à pleurer sans aucune retenue, sous le regard désolé de mon petit louveteau.

Je sais bien que ce n'est pas lui qui à ce moment là ressentait une telle détresse pour moi mais je me refuse pour le moment à laisser trop souvent mes barrières psychiques ouvertes à mon frère, pourtant après ce que nous avons fait nous pourrions en rigoler fortement et partager nos esprits machiavéliques. Mais je crois que lui comme moi ressentons désormais de la culpabilité, alors que nous ne devrions pas , mas alors pas du tout.

Je soupire. Je retiens ma respiration et la relance doucement plusieurs fois. J'ai très mal au ventre et je sais que les pochons de sang ne pourront rien changer. Il me faut le sang de Niklaus mais malheureusement il est hors de question d'en arriver là. C'est aussi une des raisons pour laquelle je me suis fermé à lui. Je ne veux pas qu'il ressente ma faim ni mes douleurs, elles passeront seules...De toute manière il ne pourrait rien y faire dans sa forme actuelle.

Jai besoin de me calmer , tout tourne autour de moi, un peu trop vite et je décide alors de replonger dans l'écriture, mon échappatoire...le seul où je peux un peu me lâcher et espérer trouver ma propre rédemption.

Je vois bien que mon esprit n'est pas très stable car je suis obligé de relire mes derniers commentaires et ils ne sont pas glorieux. Je me plonge dans la lecture tout en caressant Kiki posé sur mes genoux. Il dort, c'est normal, il est presque 3 heures du matin.

Louveteau !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant