-Reste là, j'arrive tout de suite.Césaré se détache d'Antigone et qui la salle de bain. Elle ressent alors un insupportable sentiment de manque. Elle aimait sentir sa langue sur sa poitrine et ses mains puissantes sur sa taille.
Elle reprend son souffle et se tourne vers son miroir pour regarder son visage. Elle passe ses doigts dans ses cheveux trempés et s'appuie sur le lavabo en essayant de rassembler ses esprits. Qu'est ce qu'il va faire? Qu'est-il allé cherché?Elle n'a pas le temps de se poser d'avantage la question que son Dominant est de retour, avant quelques objets qu'elle a déballés tout à l'heure.
Il les pose sur le meuble et ne garde que la cordelette.-Tends tes poignets.
Elle obéit et il les attache ensemble avec une efficacité experte.
-Retourne toi et ouvre la bouche.
Encore une fois elle s'exécute et il place le bâillon boule dans sa bouche avant de l'attacher à l'arrière de sa tête.
Elle ne peut plus refermer la mâchoire et la salive commence déjà à s'accumuler dans sa bouche. Elle déglutie avec difficulté.
Il passe alors le bandeau, le met sur ses yeux et le noue lui aussi derrière son crâne.La jeune femme ne peut plus ni parler, ni voir, ni faire les gestes qui lui plairaient. Elle est à la merci totale de son Maître et même si une pointe d'anxiété perce en elle, elle est surtout excitée et plus impatiente que jamais.
Il lui remet son collier de cuire autour de la gorge et lui ordonne de se tourner de nouveau vers lui.
Il attrape alors le bout de la corde qui pend et la tire vers lui. Elle avance d'un pas incertain par peur de se cogner contre quelque chose.-Arrête d'hésiter. Ai confiance et avance plus vite!
Elle fait de son mieux mais c'est bien plus simple à dire qu'à faire sachant qu'elle ne voit strictement rien.
Il la guide jusqu'à la chambre à couchée et il la pousse violemment sur le lit.
Elle se retrouve le visage contre le matelas et essaye de se retourner sur le sol avec difficulté à cause de ses liens. Il l'aide en lui claquant au passage les fesses de sa main. Elle sursaute.Il tire la corde et l'attache a la tête de lit pour lui maintenir les bras au dessus de la tête.
Il saisit ses chevilles et les attaches également l'une à l'autre avant de les tirer au pieds du lit pour étirer au maximum le corps d'Antigone.Soudain elle entend le bruit d'une petite clochette.
-Tu ne peux pas parler, donc tu ne peux pas dire ton safeword en cas de besoin. Je vais te donner cette clochette. Fais la sonner en cas de besoin, mais n'oublie pas: comme le safeword c'est en cas de dernier recours. Ne t'amuse pas à me contrarier sans raison est-ce clair?
Elle hoche la tête et elle sent l'objet froid venir se glisser dans une de ses mains. Étrangement cela la rassure, et elle est heureuse de voir que Césaré respecte le contrat en lui permettant de pourvoir stopper à tout moment ce qui est en train de se passer.
Il y a quelques instants de silence et soudain une légère odeur de brûlée, comme une allumette qu'on aurait craquée.
Encore quelques secondes sans un bruit et soudain quelque chose vient piquer son tibia. Elle pousse un gémissement de surprise et de douleur et met un moment avant que son cerveau ne réalise que ce n'était pas une piqûre mais une brûlure. Une goutte de cire chaude...Et soudain une deuxième, au niveau de son genoux gauche. Un nouveau gémissement, des frisons, les muscles contractés et la main serrée sur la clochette.
Une troisième, sur la cuisse.
Une quatrième, sur le ventre.
Une cinquième, entre ses seins.
Une sixième, sur son aisselle.
Une septième, sur son pied.
Une huitième, à côté de son nombril.Le pire est de ne pas savoir où la prochaine tombera. Le suspens ne fait que rajouter de la sensation à ces petites brûlures qui lui picotent amèrement la peau.
Césaré ne dit pas un mot. Elle ne sait jamais précisément où il est autour du lit, jusqu'à ce qu'une nouvelle gouttelette s'écrase sur son corps.Elle commence à s'habituer à ses sensations étranges lorsque soudain ce n'est pas la sensation d'une piqure qu'elle sent, mais d'une lame tranchante lui ouvrant le ventre en deux.
Elle pousse une sorte de cri à moitié étouffé par le bâillon. Césaré vient de renverser tout un filet de cire du nombril de la jeune femme jusqu'au dessus de son pubis.
Par réflexe elle aimerait utiliser la clochette, mais elle résiste à cette tentation, parce qu'au fond, même si sur le coup c'est douloureux, la sensation qui suit juste après est salvatrice et elle ne veut pas que cela s'arrête.
Son corps s'auto shoot à l'adrénaline.Césaré s'attendait qu'elle utilise la clochette pour qu'il cesse après le filet de cire qu'il vient de lui verser sur son corps et il est finalement plus qu'agréablement surpris de voir que ce n'est pas le cas.
Alors il fait de même en traçant un long trait horizontal du téton droit de sa soumise jusqu'au gauche.Les seins sont particulièrement sensibles et la peau excessivement fine. Antigone gémit, cambre son dos et enfonce ses ongles dans la paume de sa main libre pour contrôler la douleur. Sa respiration est saccadée et sa poitrine se lève et s'abaisse à toute allure.
Mais encore une fois, elle se refuse à utiliser la clochette.Césaré aime de plus en plus ce jeu.
Sa soumise est résistante il doit bien l'avouer, surtout pour une novice. Il compte bien voir jusqu'où elle peut aller...Il pose la bougie - spécifiquement créée pour cet usage - la table de chevet et retire la corde des chevilles d'Antigone pour cette fois attacher ses jambes bien écartées l'une de l'autre, chacune à un pied du lit.
La jeune femme se sent plus vulnérable que jamais dans cette posture.Maître Pendragon reprend la bougie en main et avant de faire quoi que se soit décide de laisser le choix à Antigone:
-Le clitoris est l'endroit le plus sensible du corps humain. Alors tu peux choisir: la clochette ou la cire...
![](https://img.wattpad.com/cover/179625926-288-k859222.jpg)
VOUS LISEZ
Antigone
Romance« Mais la véritable question est: aimez vous les choses particulières?... » -2019-