Les deux jeunes femmes réitèrent leur baiser, toujours plus intense et pressé, tandis que chacune se fait dévorer le cou par le Maître de l'autre.
Les mains de Césaré malaxent les seins nus de Verte. Les mains d'Ignis découvrent les cuisses nues d'Antigone. Les mains d'Antigone s'accrochent à la nuque nue de Verte. Les mains de Verte caressent les hanches nues d'Antigone.
Tous en veulent plus. Tous se désirent. Tous se lient.
Chacun prend des initiatives plus ou moins hasardeuses.
Une caresse, avec un doigt, avec une main, avec une joue, avec une langue ou avec tout le corps... Un baiser, intimidé, palpitant, pressé, enivrant ou excité... Un souffle, dans le creux de l'oreille, dans le creux du coup, ou dans le creux du dos...
Préliminaires passionnés, intensifs et humides. Bruits bestiaux, chauds et étouffés. Corps mouvants, entremêlés et valsant...
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Antigone à quartes pattes à même le sol, prise en levrette par Ignis, tout en utilisant sa langue pour embrasser l'intimité de Verte qui est elle même prise par Césaré... Si Antigone s'était simplement imaginée une telle situation possible elle aurait rougis jusqu'aux oreilles en ayant honte de ses fantasmes. Et maintenant la voici. C'est la réalité. C'est sa réalité. Et à aucune seconde la honte ne vient lui frôler l'esprit, car se sont quatre adultes consentants et se respectants, profitant d'une instant pour aimer leurs corps.
Ce n'est pas la première fois que ses trois partenaires font ce genre de choses ensemble, Antigone s'en doute bien, mais cela ne la dérange pas, au contraire, parce qu'ils savent parfaitement ce qu'ils font et cela la rassure.
Sans cesser d'utiliser sa bouche sur l'entre jambe de Verte, elle lève les yeux et regarde le visage de la rouquine. Elle a les yeux fermés et se maintient à Césaré qui est debout derrière elle, en train de lui faire l'amour par un endroit qu'Antigone n'ose même pas envisager pour elle même. Verte est loin d'être novice en matière de sexe, et elle sait parfaitement comment positionner son bassin et décontracter ses muscles pour que la douleur soit insignifiante en comparaison du plaisir si particulier qu'elle peut recevoir par cet orifice, sans compter que la langue d'Antigone est en train de la rendre folle. Elle gémit à peine, elle se contente de respirer bruyamment et de serrer la mâchoire en abandonnés doigts dans la chevelure noire de Césaré.
Antigone, quant à elle, essaye de se concentrer sur ce qu'elle est en train de faire sans se laisser dominer par son propre plaisir. Ignis a une façon différente de Césaré de s'insinuer en elle et de donner des coups de reins. C'est différent, mais pas pour autant moins délicieux, et elle s'en délecte avec satisfaction.
Soudain, son regard croise celui de Césaré, et aussitôt tout disparaît. C'est comme si même sans se toucher, ce n'étaient sur leurs deux corps qui faisaient l'amour. Comme si tout ça ne servait paradoxalement qu'à les rapprocher d'avantage l'un de l'autre.
Ils noient leurs regards l'un dans l'autre, avec tellement d'intensité qu'Antigone a du mal à soutenir des yeux si noirs. Mais le contact visuel est soudain brisé par Ignis qui saisit Antigone par les cheveux pour la faire se redresser et continuer de lui faire l'amour, leurs deux corps collés, à genoux sur le sol. Sa glisse sur le bas ventre de la jeune femme jusqu'a son sexe et il se met à jouer de ses doigts sur le clitoris de cette dernière qui perd alors définitivement tout contrôle et se laisse aller à tous les gémissements que sa gorge renfermaient jusqu'alors...
