20] Sommeil

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Le jour commence à se lever et la douce lumière de la fin de l'hiver vient éclairer le visage d'Antigone lui donnant un léger coup de fouet. Elle n'en peut plus, elle n'arrive plus, son corps vacille malgré elle. Elle a mal à chaque millimètre carré de son corps. Elle voudrait l'appeler, le supplier de venir, mais alors cela signifierait qu'elle lâcherait la ceinture.

Elle a passé la nuit à obéir, cela ne pouvait pas durer éternellement. Les larmes coulent de ses yeux et viennent glisser sur ses joues. Comment va t'il réagir? C'était sa deuxième et sans doute dernière chance.

Mais son corps tombe, malgré elle, il commence à tomber sur le côté sans qu'elle ne puisse le retenir, comme une poupée de chiffon. Mais avant qu'elle ne vienne toucher le sol un bras la rattrape au vol et qui l'attire en arrière. Elle a les yeux clos et trempés de larmes mais elle se raccroche alors à ce bras sauveur et le sert contre elle comme une bouée de sauvetage.
Césaré se positionne agenouillé derrière elle de façon à ce qu'elle puisse s'allonger contre lui. Elle déplie doucement ses jambes mais gémit de douleur en enfonçant ses doigts dans le bras de son Dominant. Il lui retire délicatement la ceinture de la bouche et ses lèvres sont comme collées au cuir, la faisant particulièrement souffrir.
La jeune femme n'ouvre pas les yeux, ne voulant pas voir la déception dans son regard. Alors elle entre ouvre les lèvres et dans un soupir étouffé et presque inaudible elle murmure:

-Je... suis... désolée... je n'ai pas... réussi...

Il caresse doucement son visage et essuie ses larmes avant de répondre d'une voix rassurante:

-Tu n'as pas échoué. Tu as été bien au delà de ce que je te croyais capable.

Et sur ces mots il la prend dans ses bras, se lève en la soulevant délicatement du sol et Antigone s'endort presque aussitôt, son visage enfoui au creux de son cou, respirant son odeur qui lui avait tant manquée durant ces longues heures de tortures.

Et sur ces mots il la prend dans ses bras, se lève en la soulevant délicatement du sol et Antigone s'endort presque aussitôt, son visage enfoui au creux de son cou, respirant son odeur qui lui avait tant manquée durant ces longues heures de tortures

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Lorsqu'Antigone se réveille elle met quelques instants à comprendre où elle se trouve. Un lit inconnu dans une chambre qu'elle voit pour la première fois.
Mais elle se souvient alors de la veille, lorsqu'elle s'est endormie dans les bras de Césaré. C'est lui qui l'a couchée ici sans le moindre doute.

Qu'elle heure peut-il bien être? Elle n'a aucune idée ayant perdue toute notion du temps, mais le soleil vient éclairer son visage avec légèreté.
Elle papillonne une seconde des paupières et veut se redresser mais quelque chose l'en empêche.
Elle se rend soudain compte que ses poignets sont maintenus au dessus de sa tête, accrochés l'un à l'autre à la tête du lit par une paire de menottes en cuir.

Mais elle n'a pas le temps de se poser plus de questions sur sa situation actuelle que la porte s'ouvre et que Césaré entre dans la pièce.

Antigone lui lance un regard interrogateur et quel que peu inquiet mais il n'y prête pas la moindre attention.

-J'ai été agréablement surpris de ton endurance cette nuit. Je ne m'attendais pas à ce que tu tiennes aussi longtemps je dois bien le reconnaître.

Il marque une légère pause, laisse lentement son regard aller et venir sur le corps de la jeune femme un moment avant de revenir enfin à ses yeux.

-Du coup je me suis dit que tu méritais bien une récompense.

«Une récompense »?!

Antigone aimerait lui demander de quoi il s'agit, mais sa gorge est trop serrée pour ça.
Il s'approche lentement du lit où elle est allongée et grimpe dessus à genoux. Sans lâcher ses yeux de cette façon si intense dont il a le secret.
Antigone est pétrifiée, incapable de faire quoi que se soit. Il se met à quatre pattes au dessus d'elle et elle s'attend alors à ce qu'il l'embrasse mais avant que leurs bouches ne se frôlent il murmure:

-Ne me regarde pas dans les yeux.

Elle détourne aussitôt le regard, mais leurs visages sont si proches l'un de l'autre qu'elle peut quand même voir ses expressions même sans le fixer.
Il recule et se met à genoux à côté de ses jambes et sans la prévenir il agrippe ses genoux et les écarte violemment l'un de l'autre.
En robe et toujours sans culotte Antigone se retrouve alors sans la moindre frontière, son intimité la plus précieuse à la vue de Césaré.
La chaleur monte d'un coup dans tout son corps et une dose d'adrénaline pulse dans ses veines.

Le Dominant passe alors ses mains sous ses fesses pour les relever légèrement et avant qu'elle ne comprenne ce qui se passe il se penche en avant et vient glisser son visage entre ses cuisses pour embrasser l'intimité de sa soumise.

Antigone Où les histoires vivent. Découvrez maintenant