Les quatre garçons déposèrent enfin les pieds sur le sol français, pour une escale de quelques heures à Paris, puisse qu'aucun vol n'était direct pour aller à Malte.
Leurs bagages avaient été prises en charge par un bodyguard personnel, donc ils avaient deux heures devant eux avant l'embarquement.
Ils avançaient dans les longs couloirs du grand aéroport parisien, s'exaltant devant des petites choses inhabituelles, à la recherche d'un endroit où poser leurs jolies fesses.
Chacun portait un masque, et leurs cheveux cachaient la majeur partie du reste de leur visage, question de prévention contre les fans un peu trop intrusifs.
Quoique vu l'heure, le grand bâtiment ne grouillait pas de groupies.
En effet, en France, il n'était que six heure du matin, et ceux qui prenaient les vols matinaux commençaient tout juste à arriver.
Le petit groupe se retrouva vite dans le grand hall, et Namjoon chercha une indication quelconque, quelque part, qui leur permettrai de trouver un café, ou un stand de snacks.
Mais les seules choses soutitrées en anglais sur les panneaux étaient des heures de vols, des destinations, et des choses inutiles à sa recherche.
Mais rien n'échappait à l'oeil futé de son petit ami, qui venait d'apercevoir au loin le symbole des cafés Starbucks.
Ils s'y dirigèrent donc et, par chance, une des serveuses était entrain d'ouvrir la grille. Ils étaient les tout premiers clients de la journée, et cela les arrangeaient bien.
Ils entrèrent dans la petite boutique, et furent accueillis par une jeune fille souriante, aux airs fatigués.
Chacun put choisir sa boisson avec le temps qu'il fallait, sans qu'un autre ne râle derrière eux comme lors de précédents voyages - ce qui était fort désagréable.
Une fois leurs commandes récupérées, ils se posèrent sur la table la plus reculée des passants, qui commençaient à se faire de plus en plus nombreux.
Chacun vaquait à ses occupations, attendant sagement que l'heure ne vienne pour eux d'embarquer dans un nouvel avion.
Namjoon avait sorti sont ordinateur, afin de travailler un peu sur ses dernières compositions et répondre aux messages de leur manager, tandis que Hoseok et Jin échangeaient joyeusement sur divers sujets, tout en trainant sur les réseaux sociaux.
Yoongi, quant à lui, griffonnait des phrases sur un petits carnet qu'il avait toujours dans sa poche, au cas où l'inspiration viendrait subitement.
Lui n'était pas comme son dongseang, il préférait écrire, raturer, gommer, éparpiller ses idées sur le papier plutôt que de les ordonner sur une page de texte millimétrée sur un écran.
C'était mille fois plus inspirant, plus bordélique, plus naturel, plus lui.
Mais les moments pendant lesquels Yoongi avait le plus d'inspiration, c'était lorsqu'il avait le visage de son amour dans son champs de vision, quand il observait son corps bouger au grès d'une musique qu'il n'écoutait même pas, sentir l'odeur fruitée et douce de ses cheveux, ou celle de son parfum au creux de son cou.
Oui, Jimin était la plus belle de ses inspiration.
Et maintenant qu'il s'était infiltrer dans son cerveau, le brun abandonna toute idée de parole, qui lui semblaient bien dérisoires à côté de celles qu'il obtenait lorsque son homme se trouvait à ses côtés.
Une heure était déjà passée, et il ne comptait plus les minutes qui défilait dans un profond ennui que son cerveau ne parvenait pas à combler.
Ses yeux se dirigèrent naturellement vers l'extérieur du café, analysant les environs en espérant occuper son esprit quelques temps.
Mais quelque chose d'encore mieux passa en coup de vent dans ses pensées, faisant germer une idée qu'il décida de suivre.
«— Je vais faire un tour.
— Fais attention hein, et reviens avant l'embarquement ! »
Il fit comprendre à son Hyung qu'il avait entendu ses conseils, et il s'éloigna, sa carte bleue dans la poche.
Son regard analysait les objets en vitrine des magasins devant lesquels il passait, et qui lui tiraient un sourire quelques fois.
De vrais pièges à touristes, ces boutiques de souvenirs.
Non mais c'était vrai, des tee-shirt et des chapeaux à l'effigie de la France et sa capitale, des porte-clés représentant les grand monuments, des tasses, des goodies, des bijoux, des briquets... Tout y passait.
Il y avait également un magasin de cosmétiques, où tout était rose bonbon et violet pâle, dans un univers très princesse.
Mais jusque là, rien ne correspondait à ce qu'il cherchait. Rien qui plairait à son chéri.
Enfin, jusqu'à ce que ses pupilles ne se posent sur une grosse peluche, pour laquelle Jimin aurait sûrement supplié son petit ami pour qu'il la lui achète, et la mette dans sa valise pour le retour parce que la sienne était pleine à craquer.
Oui, c'est sûrement comme ça que ça se serait passé.
Alors sans plus réfléchir, Yoongi rentra dans la petite boutique, saluant poliment le vendeur.
Ce magasin était clairement un attrape touriste, tout comme les dizaines qui se trouvaient dans cet aéroport.
Le rappeur au coeur tendre se dirigea vers le rayon des peluches, et il aperçut plusieurs exemplaires de celle qui se trouvait en vitrine.
Elle représentait un chien, qui avait de longues oreilles, les yeux fermés, et qui était allongé sur le ventre. Elle était assez grande, presque la taille de ses jambes, et était d'un marron froid assez foncé, et surtout recouvert de poils synthétiques tout doux. Sa petite queue décorée d'un coeur blanc au bout rajoutait une touche de mignonnerie, et son corps avait l'air assez confortable pour servir de coussin.
Il choisit celle qui était la plus en dessous, la cachée, que personne ne voit, comme l'aurait fait Jimin.
Parce que celle de derrière à le droit à autant de chances que celle de devant. Elle aussu avait le droit d'être une star.
C'était son raisonnement, un raisonnement mignon et enfantin, certes, mais un raisonnement qui reflétait son parcours personnel. Et s'en était deux fois plus mignon.
♡
_JB
Si vous avez quelques minutes, vous pouvez passer sur le dernier chapitre de mon rantbook, 'cause I need you ❤
VOUS LISEZ
𝐋𝐈𝐏 : 𝐋𝐢𝐯𝐞 𝐈𝐧 𝐏𝐚𝐫𝐚𝐝𝐢𝐬𝐞 || ʙᴛs
Fanfiction« Le souvenir de cette nuit d'amour était le plus beau de leur vie, mais ils savaient qu'il serait remplacé très bientôt par un autres moment encore plus merveilleux : leur union officielle, devant la bénédiction de quelqu'un qui les accepterais. » ...
