Chapitre 11

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Je suis encore en train de rédiger mes papiers quand j'entendis quelqu'un toquer. Je relève la tête de mes documents et ordonne à la personne d'entrer. La personne ne se fait pas prier et entre tout de suite après. La peau halée et les deux cheveux bruns de Carmen font apparition.

- Votre Majesté, c'est votre époux qui m'envoie.

Philippe pourquoi est-ce qu'il voudrait me voir. Puis mon cerveau fait tilt. Il est midi depuis une bonne demi-heure. Mince, je n'ai pas vu le temps passer. Je plisse ma robe noire et me dépêche de rejoindre mon mari. Je passe devant la salle d'apparat ou de nombreux femmes et hommes déjeunent. Lorsque je franchis les portes plus aucun bruit ne sort de leur bouche. Tous se levèrent et s'incline lorsque je passe devant eux. Enfin je me retrouve dans la zone privée ou seul Philippe et moi ayons accès. Je laisse mes gardes devant la porte et y rentre seule. A peine vois-je mon mari je me précipitai vers lui et m'excusa.

- Je suis désolé je n'ai pas vu l'heure et...

- Oh tout va bien ma reine. J'imagine bien que tu as des obligations. De toute manière on se voit déjà beaucoup alors que nous travaillons dans un palais vraiment grand.

- C'est vrai. Mais on ne va pas beaucoup se voir ces temps-ci.

- Ah bon que ce passe-t-il ? Un problème avec le bataillon ?

- Oui justement...

Il me propose une chaise en tissu molletonnée très confortable. Je m'assois dessus et mon époux en fais de même en face de moi.

- ... et bien il semblerait que les géants des glaces existent.

Philippe s'étouffât avec sa soupe mais reprit rapidement son souffle.

- Alors il ne délirait pas ? Comment allons-nous faire, on ne connait absolument rien d'eux !

- Justement. Le bataillon a trouvé une nouvelle civilisation qui serait bien plus développée que la nôtre. Je partirais avec une partie de la garde pour créer un traité de paix. Peut-être en savent-ils quelque chose sur ces géants.

- Dans ce cas je pars avec toi.

- Non il faut que tu restes. Le royaume a besoin de quelqu'un pour diriger. Et j'ai eu une idée. Si l'empereur m'en a parlé ça signifie qu'il connaît ces géants ou du moins il en a entendu parler. Il faudrait que toi et Ambrose fiassiez des recherches ici même. Trouver s'il n'y a pas des ouvrages dessus.

- C'est une bonne idée. Mais tu es sûr que moi et Ambrose ensemble c'est une bonne idée ? Demande-t-il avec un sourire en coin.

- J'espère bien. En trois mois de cohabitation j'espère que vous allez enfin vous entendre.

- Et quand devras-tu partir ?

- Demain matin. Je pense que je ne serais pas de retour avant cinq jours. Le major m'a prévenu que l'on mettait une demi-journée à cheval pour y aller. Le temps de rencontrer leurs chefs et d'essayer de se faire aimer. Quoi que ça ne sera pas trop dur puisque je peux entendre tout ce qu'il pense.

- Personne ne peux te détester.

- Tu dis ça seulement parce que tu m'aime.

- Possible.

Nous rigolons ensemble puis continuons à parler jusqu'à ce que nos obligations nous séparent. Je soupire puis reprend mes dossiers sur les problèmes des Azgardiens. J'essaye de faire le plus compliqué pour laisser du temps à Philippe pour les recherches. La journée risque d'être longue.

Lucy et la bataille de l'empereurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant