Lucy et la bataille de l'empereur

Chapitre 17

Bonne lecture a tous ;)

Je me réveille le lendemain matin paisiblement. Je me dirige vers la grande fenêtre et tire les rideaux. Une vague de lumière inonde la pièce. Je me dirige vers le balcon attenant et prend un peu d'air frais. Je respire tranquillement. Pour une fois que tout se passe bien sans que j'aie à utiliser mes pouvoirs émotifs je ne vais pas m'en plaindre. Je reste encore quelques minutes dehors à contempler le paysage devant moi. Ma chambre donne sur le luxueux jardin de la maison. Tout est parfaitement ordonnée à l'herbe près. Mais c'est ce qui fais son charme, c'est clair sans aucune trace d'imperfections. La brise printanière glisse sur ma peau y laissant quelques frissons. Il vaut mieux que je rentre avant d'attraper je ne sais quelle maladie. Dès que j'eu refermé la fenêtre Carmen fit irruption dans ma chambre sans même avoir pris la peine de toquer.

- Bonjour majesté il est l'heure de... Puis elle s'arrête comprenant que je suis déjà réveillé. Vous êtes drôlement matinal aujourd'hui.

- J'ai pris pour habitude de ne dormir que d'une oreille. Vous savez même dans l'enceinte de ce magnifique lieu je ne suis pas très à l'aise.

- Je comprends, je suis même absolument d'accord avec vous Majesté, je n'ai par ailleurs même pas dormi de la nuit tellement j'étais excité de voir ces nouvelles choses. Dit-elle en montrant les nouveaux objets. Je vous ai apporté de quoi vous habiller pour aujourd'hui et de quoi déjeuner. Le président lui-même m'a demandé de vous dire qu'il vous attendra dans son bureau au nez de chaussé.

- Merci Carmen c'est très gentil de ta part.

- Tout le plaisir est pour moi Majesté.

Puis elle repartit aussi vite qu'elle fut arrivée. Elle a déposé ma robe sur le lit et le plateau sur la petite table basse en bois. Je regarde la robe, elle est d'un rouge bordeaux profond et le tissu en velours me donne envie de la caresser comme une peluche mais mon ventre gronde et me rappelle mes priorités. Je m'assois sur une chaise et pris les aliments sur le plateau. Ces aliments sucrés sont vraiment divins, je ne sais ce que leur chef cuisine mais c'est exquis. Et le jus de fruit l'accompagnant me donne assez d'énergie pour affronter cette rude journée. Une fois le petit déjeuner finis je me change et prend la robe posée sur le lit. Dès que je fus habillée je descendis les escaliers et prend la direction du bureau.

La porte est fermée alors je toque tranquillement attendant une réponse. Et celle-ci ne tarda pas à venir. Je pousse la porte et y découvre le major Bellum et le président Ryan ensemble autour d'une carte.

- Reine Lucy, nous n'attendions plus que vous. Tonna Le président d'une voix solennelle.

- Président Ryan, j'ai bien l'impression que vous ne faites que m'attendre depuis hier. Plaisantais-je

- On dit bien qu'une reine doit se faire désirer. Approchez-vous. Je montrais au major la carte de notre continent. Je m'approche d'eux et vois une grande carte sur la table. Le peuple du mur est celui qui est le plus au nord. Dans le Sud nous sommes trois peuples différents dont nous et un peuple vivant sur une ile plus au sud-ouest.

- Et le troisième peuple qu'est-il advenu ? Demandais-je curieuse.

- Nous n'avons pas plus d'informations que vous. Ils habitent au-delà des montagnes et personne ne peut y accéder. Peut-être ont-ils été décimer par les géants. Nous savons seulement qu'ils ont existé grâce à de très anciens textes qui nous révèlent leur existence.

- Le peuple sur l'île est-il un ennemi ?

- Non ils ne vous causeront aucun tort. Ils sont de nature pacifiste et ils ne préfèrent pas se mélanger avec d'autres populations.

- Comment pouvez-vous être sûr qu'ils ne viendront pas nous attaquer le moment propice ? demande le major.

- Nous avons conclu un traité de non-agression. Et depuis des années ils n'ont jamais rien fait.

- Nous croyons en vos paroles président Ryan, maintenant je vous que nous rentrions dans le vif du sujet. Que savez-vous sur les géants des glaces ?

- Nous savons que les géants résident dans les montagnes, ils ne possèdent aucun organe sexuel pourtant ils pullulent et encore plus maintenant. Mais heureusement nous avons pu en capturer un. Après plusieurs expériences nous avons découvert que ces géants meurent seulement si on leur tranche leur moelle épinière. Vu mon regard circonspect il se reprend. La moelle épinière commence derrière le cou et se termine dans le canal vertébral, au centre de la colonne vertébrale.

- Donc la seule façon de détruire un ennemi grand de dix mètres est de lui couper sa moelle épinière qui se trouve trois mètres plus haut. Il n'y a vraiment aucune autre façon ? Je grimace et frotte mon front ça ne sera vraiment une bataille des plus compliqué.

- Non lorsque l'on coupe une autre partie elle se régénère. Mais... Son regard changea en un regard plus curieux. Les fils de brume ne peuvent-ils pas sauter bien plus haut que l'homme lambda.

- Si, les sensitifs le peuvent aussi mais cela réduit énormément nos effectifs.

- Oh ne vous en faites pas. Les géants ne possèdent aucun os alors il est très facile de trancher leurs membres. Vous chevaliers peuvent couper les pieds des géants facilement puis lui trancher la moelle épinière.

- Je vois dans ce cas il faut espérer être en surnombre s'il faut trois chevaliers pour un seul géant. Conclut le major. Savez-vous comment se battent-ils ?

- La plupart du temps ils nous broient avec leurs mains. Sinon ils nous écrasent avec leurs pieds. Mais c'est tout ce que nous savons sur ces géants. Je vois que le président a le regard fuyant mais je ne m'en préoccupe pas trop concentrée à assimiler ces nouvelles informations.

- Au moins une bonne nouvelle, ils n'ont pas d'armes à longue portée. S'ils n'ont que pour armes leur corps se sera moins pire que je ne le pensais. Si jamais les géants arrivent à forcer nos défenses nous aurons le plaisir d'accueillir votre peuple au sein de nos murs ils seront protégés.

- Merci beaucoup majesté. Si vous le permettez ma femme a eu une bonne idée. Pour conclure notre alliance je souhaiterais vous offrir une ligne téléphonique nous pourrions ainsi nous contacter sans même se voir. Et pour faciliter le transport entre nos deux royaumes nous construirons la première ligne de chemin de fer entre Azgardia et Donatel.

- J'accepte à la seule condition que les Azgardiens peuvent eux aussi participer à la construction de cette ligne de chemin de fer. Afin de solidifier notre alliance.

- Ce sera un honneur pour nous que d'être considéré comme vous.

- Dans ce cas nous pouvons dire que l'alliance entre nos deux peuples commence.

- Je suis des plus heureux de vous ajouter à ma liste d'alliés fidèles. Et sachez-le elle est très courte. Dit-il avec un brin d'humour. Même si je ne sais pas encore si c'est une bonne nouvelle ou non.

- Et bien ce fut un honneur de vous rencontrer. Maintenant que notre alliance est véridique je vais devoir vous laisser. Commençais-je.

- Déjà ? Vous n'avez même pas pu profiter de notre belle ville.

- Je le sais mais néanmoins le devoir m'appelle. Je suis sortie du royaume durant un long moment.

- Si je puis me permettre réunir tous les gardes peut mettre un certain temps. Remarqua le major. Durant celui-ci sa majesté peut tout à fait visiter votre belle ville.

- Parfait dans ce cas je vous souhaite une agréable visite de notre belle ville. Termina le président.