Chapitre 5

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Si je devais me taper pour toutes les idioties que j'ai faites je pense que mon visage serait couvert de bleu ! Je me suis disputée avec mon futur mari, pour quelque chose qui ne devrait même pas l'être ! Je suis bien trop bête et maintenant j'ai honte. J'ai beau être une future reine je me comporte toujours comme une enfant. Je devrais m'excuser, aller le voir et lui directe rien de tout cela n'est grâce. Que nous allons le surmonter ensemble. Mais lui faire face est bien plus compliqué que de parler à tout un peuple. Comment fait-il pour franchir toute mes barrières avec une facilité déconcertante. L'amour idiote. Je le sais ça. J'ai besoin de conseil. Et pour en trouver des bons il faut que je consulte la seule femme en qui je peux avoir pleinement confiance.

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- Ma reine vous êtes sur ? Sortir du palais alors que les fanatiques de l'empereur rodent toujours n'est pas prudent ? Essaye de me convaincre l'un des chevaliers de ma garde rapproché.

- Je pensent que se seraient plutôt à eux d'être prudent s'ils ne veulent pas finir dans les geôles.

- Mais nous sommes censées s'occuper de votre sécurité ma reine.

- Pour le moment je ne suis pas reine. Et si vous tenez tant à me protéger, essayez de tenir le rythme.

Je monte sur la selle d'un des chevaux de l'écuries et pars du château. Je réussis à m'assoir en comme un homme malgré la robe que je porte. Vraiment Luc est un expert. Cette robe en tissu bleu est légère et facilite le déplacement. J'ai vraiment bien fait de l'engager en tant que couturier de la reine. C'est d'ailleurs ce qui fait sa renommée au sein de Néo-Azgardia.

Les grilles s'ouvrent devant sans même avoir fait un seul geste. Les bruits des sabots claque durement le sol. Quand je passe devant le quartier des tops tout est propre et vide rien n'a réellement changé. Une fois ce quartier immaculé dépassé je me retrouve dans l'ancien quartiers des damnés. Ici tout est bien plus propre, on peut enfin respirer. Personne ne jette sa merde par-dessus la fenêtre. Certains ont même installés quelques ports de fleur devant leur maison. Les établissements bien trop délabrés pour y être habités est désormais en construction. Je vois les habitants s'entre aidés pour mieux vivre. C'est exactement la communauté que je voulais créer. Je descends de mon cheval et me rapproche du groupe de travailleur. Il rigole et travaille ensemble main dans la main pour un avenir meilleur. J'ai foi en l'humanité, ensemble nous pourrons enfin créer un monde idéal.

- Ma reine il ne vaut mieux pas rester ici.

- Tu as raison mon amie nous attends.

Je me remets en selle et nous partons. Lorsque j'arrive devant cette bâtisse. L'enseigne se balance au grès du vent. Dire qu'il y a un mois de là c'était ma maison. Mon bar, Le rouge. Je souffle et pousse la porte. L'ambiance animé et enivre me parvient comme un uppercut. Ça m'avait manqué. Le silence du palais est d'un ennui mortel. Ici on ne sait jamais à quoi s'attendre, qui franchira le seuil. Un vieil homme racontant son expérience. Un adulte racontant ses exploits. Je me dirige instinctivement vers le comptoir. Je tape sur la petite sonnette est un son cristallin retentit dans toute la pièce. Une jeune voix fluette me demande d'attendre qu'elle finisse sa commande. De retour à la maison.

- Ma reine êtes-vous certaine de vouloir rester ici ? Cet endroit n'est pas fait pour les jeunes demoiselles.

- Je suis née ici, plus précisément à l'étage. Et oui votre reine n'a que le sang à moitié pur.

- Veillez m'excuser ma reine, jamais n'oserais vous manquer de respect. Vous m'avez libéré du joug de l'empereur, il détenait...

- Vous n'avez pas à vous excuser, sachez juste qu'aucun sang n'est plus pur qu'un autre. Maintenant nous sommes tous des Azgardiens et Azgardiennes. Il n'y a plus de tops ou de damnés nous ne formons qu'un.

Lucy et la bataille de l'empereurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant