Lucy et la bataille de l'empereur

Chapitre 40

Nous sommes installés dans la chambre d'Émilie. Je suis posé sur la petite table et notre hôte se tient en face de moi. Nous lui avons raconté toute l'histoire.

- Je vois, donc il est mort...Pauvre Joseph.

- Quel est ton secret ?

- C'est moi qui produis cette nouvelle drogue.

- C'est toi qui l'as produit ?

- C'est étonnement facile à fabriquer. Tant que tu sais comment te procurer de la morphine donner par la police militaire... Joseph était qu'un simple dealer. Grand frère dirige toute l'opération.

- François Stanford ? Pourtant c'est une drogue qui est connu dans d'autre ville.

- Il n'y a rien d'étonnant. Quand j'ai commencé à en produire, j'ai fait promettre à mon frère de ne pas vendre la drogue ici à Engorgea.

- Mais il n'a pas tenu cette promesse. Vous l'avez vu dans le bar du Nightfall quand le costaud l'a sorti de sa poche.

- Tout à fait. J'avais donc l'intention de partir de cette ville avec Joseph Mais il n'était pas très envieux d'une vie de pauvreté à mes côtés. Alors il engager ce malfrat pour m'enlever et demander en échange une grande somme d'argent à mon frère.

- Pourquoi avoir décidé d'en fabriquer ?

- Mon père a tout perdu il y a cinq ans. Avec mon frère nous l'avons vu sombrer dans les ténèbres nous voulions seulement l'aider.

- Très bien merci d'avoir répondu à nos questions.

- Vous ne m'arrêtez pas ?

- Bien sûr que si. La police vous attend en bas. Vous aurez surement une moins longue peine que votre frère mais vous devez répondre de vos crimes.

- J'imagine bien cela. Dans ce cas je vais me préparer.

Je vois dans le regard du major qu'il n'est pas d'accord mais je fais comme bon me semble. Après tout, je suis la reine. Il me faut tout de même quelques petits avantages. Quand nous sortons une brise souleva mes cheveux. Je ferme les yeux et ressasse cette journée. La nuit et tombée. Je vois devant moi un homme marchant tranquillement qui fume comme si de rien était. Et là ce fut comme un déclic.

- Major ! J'ai trouvé, je sais qui à tuer Joseph Handrich.

- Parfait.

- Retournons chez l'intendant.

- Comment ? Mais je croyais que...

- J'ai quelques questions pour le fils.

Maintenant que toutes les pièces sont en place je comprends mieux. Mais au cas je me trompe il faut que j'aille le retrouver. Je remonte dans le carrosse et nous nous dirigeons vers le manoir de l'intendant Stanford. La balade fut courte. Quand je pose le pied à terre ni une ni deux je me dirige vers la porte d'entrée. Une servante accourt vers moi affolé. Je lui dis que je requière une audience auprès du fils de l'intendant puis elle repart avec le même affolement. Une autre servante s'attelle à me préparer et me demande de la suivre. Je me retrouve rapidement dans une salle comprenant qu'une simple grande table. Elle me fait penser aux salles de réunion. Le fils se trouve au bout de la table et m'invite à s'asseoir. Je prends place et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit il commence à sortir de sa veste un petit paquet de cigarette.

- Vous fumez souvent n'est-ce pas ? Demandais-je de but en blanc.

- Effectivement Majesté, elles me permettent de garder le contrôle.