Chapitre 32

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Toujours PDV Philippe !



Nous ne cessons de descendre des escaliers pour enfin atteindre l'humidité des cachots. Chaque personne que j'ai croisée aujourd'hui portait le deuil. Ils sont tous vêtus de noir. D'une certaine manière ça me réconforte de voir à quel point les Azgardiens la soutiennent. Après tout son arrivé aurait pu tout gâcher mais c'est totalement l'inverse. Lucy a regagné le cœur des habitants en sauvant sa sœur au prix de sa propre vie. Les journaux saluaient son courage et son opiniâtreté. Elle a accompli un acte héroïque en sauvant sa sœur, et surtout elle a réussi à appréhender elle seule le criminel. C'est à se demander ce que faisais la garde royale ! Mes chaussures claquent durement contre le sol donnant une ambiance sinistre au tableau. Les murs fait de pierres commencent à moisir et l'on peut voir des rats traverser le couloir.

Ambrose s'arrête devant une cellule. Je peux voir le visage de l'homme que je déteste le plus au monde. Je demande au garde d'une voix forte d'ouvrir cette foutue porte ! Je rentre sans attende dans sa cellule. Je le vois attacher pieds et poings lié à une chaise. Interdit de tout mouvement. Il lève sa tête de meurtrier et un grand sourire s'installe.

- Le roi est donc sorti ! S'exclama-t-il les yeux brillant comme si on lui avait donné son cadeau d'anniversaire. J'ai réussi à faire...

Je ne laisse pas finir sa phrase que mon poing atteint sa mâchoire. N'en ayant pas assez je le frappe encore et encore, jusqu'à ce que je ne ressente plus cette douleur au fond de mon cœur. Sa mâchoire se brise mais je continue encore et encore sans m'arrêter animé par une rage qui m'étais encore inconnue. Si ça ne tenait qu'à moi je continuerais mais l'image de ma femme s'imposent à mon esprit et me force à arrêter. Je me relève et contemple mon art. La mâchoire cassée, deux dents en moins des bleus et un joli coquard se forme autour de son œil.

- Je l'ai peut-être mérité. Dit-il en rigolant.

- Tu as tué mon enfant ! Hurlais-je de rage.

- Comment aurais-je pu le savoir ! Personne n'était au courant qu'un petit prince allait naitre ! Se justifia-t-il comme si c'était normal.

- Pourtant vous saviez pour les géants des glaces et cela ne vous a pas empêcher de tout dévoiler à la presse !

- Rectification ce n'est pas moi qui ai tout dévoilé, mais mon servant qui a emmené la lettre.

- Arrêtez de jouer au plus fin avec moi car vous allez perdre sans détour. Lançais-je en remettant ma veste correctement.

- Très bien, vous avez gagné. Je vous ai surpris tous les trois à roder dès que sa Majesté est rentrée de son escapade hors des murs. Vous pouvez bien comprendre mon étonnement ! Alors je vous ai suivi et c'est là que j'ai tout entendu. Bien évidemment nous enfants de l'empereur nous ne connaissions que ce mot. Nous ne savions seulement pas ce qu'il signifiait.

- Qui contrôle cette secte ?

- Un homme ! Quelle question comme si une femme pouvait diriger notre pays ! Les femmes sont aussi inutiles en tant que chef qu'en tant qu'espionne.

- Que voulez-vous dire par là ?

- Vous n'avez qu'à le demander à votre très chère belle-sœur.

- Aurore n'a en aucun cas avoir avec vos sales histoires !

- Ô ! vous seriez bien surpris de découvrir ce que Aurore a fait à son mari et ce qu'elle a fait pour que cela reste priver.

Lucy et la bataille de l'empereurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant