Lucy et la bataille de l'empereur

Chapitre 28

Bonne lecture 📖.

Je passe dans un couloir sombre il n'y a aucun garde. C'est tellement silencieux que s'en n'est presque effrayant. Cette fameuse salle doit se trouver au bout du couloir. Je m'avance tranquillement lorsque j'entendis du bruit sur ma gauche. Je fis un bond en arrière.

« Miaou ».

Ce n'était qu'un chat. Je respire calmement et demande au chat de s'en aller mais il s'obstine à rester près de moi. Il vient même frotter son pelage roux sur ma jambe. D'habitude les chats ne sont pas si affectueux avec des intrus. Du tant qu'il ne me griffe pas moi ça me va.

Je lève le regard et vis un tableau. Il est gigantesque, il fait la taille du mur. Il représente la famille Golddenheart au grand complet. On voit les grands-parents derrière, probablement des oncles et des tantes sur les côtés. Tandis qu'au milieu nous avons le père Golddenheart une main posée sur l'épaule de sa femme. Elle avait sur ses genoux une enfant souriante. C'était une fille, mais elle me ressemble étrangement. Si je me souviens bien j'avais la même forme de visage qu'elle à l'époque. C'est comme si je venais de voir mon reflet lorsque j'étais plus jeune. Mais ça ne peut pas être moi, je me souviendrais si ma vie était si... riche.

Je laisse tomber le tableau et continue ma route tandis que le chat me suivi encore. Je me baisse à sa hauteur.

- Bon... je recherche son collier et trouve son nom. Reine, je ne suis pas ta propriétaire, je suis une voleuse donc si tu pouvais revenir la d'où tu viens et ne pas inquiéter. Voyons voir. Je retourne le collier. Aurore, je t'en serais reconnaissante.

Je me relève et le chat reste à sa place la tête baissée. Je pense qu'elle a compris. Je peux enfin rentrer dans la salle. Je regarde de droite à gauche, de haut en bas quand je finis par trouver l'étagère. Il ne m'a pas menti il y a bien que des livres dont le titre est Lucy. Y'a pas à dire cette technique est vraiment ingénieuse. Qui fouillerai des livres dans un château si grand ?

Je commence à prendre un livre dans les mains et je le trouve étonnamment lourd pour sa taille. Je l'ouvre et vis que ce livre ne contenait pas des pages mais des pièces. Dans chaque livre s'intitulant Lucy une bourse remplit de souffle d'or y était déposée. En tout, il y en avait dix-neuf. Tout cet argent d'un seul coup. Je ne saurais pas quoi en faire. Il va falloir que je le cache il va attirer la convoitise et des voleurs. Je finis de mettre la dernière bourse dans mon sac et je m'apprête à partir lorsque je remarquai qu'il restait encore un livre sur cette étagère.

Je pris le risque de rester un peu plus longtemps et l'ouvre. À ma grande surprise il contient une lettre. Une simple lettre blanche. Je la prends entre mes mains et commence à la déplier. Je m'apprêtais à la lire quand j'entendis du bruit. Je refermai la lettre la mise dans mon sac et sauta rapidement par la fenêtre la plus proche. Je me cache derrière un buisson du jardin. La lumière s'éteignit signe que la voie est libre, alors je fuis rapidement en direction du bar. Il fait nuit mais heureusement, la lune et les étoiles sont la pour me guider et éclairer ma route.

.....

Lorsque je fus arrivée devant le bar j'entendis deux voix d'hommes s'élever. Je vous promets que s'ils ont cassé mon bar je les tue tous les deux sur les champs. J'ouvre la porte doucement pour éviter de me faire remarquer pour les surprendre sur le fait. Mais ce que je vois m'étonne au plus haut point. Ils ont poussé les tables et ont fait une grande place au milieu. Je ne vois rien parce qu'il y a plein de clients entassés qui forment un rond. Je réussis à percevoir les voix des deux hommes que je recherche.

- Allez montre-moi ce que tu vaux l'impuissant. Je reconnu la voix de Philippe.

- C'est plutôt toi l'impuissant à demander l'aumône à une femme. Cette fois-ci c'était Ambrose.