Chapitre 8

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C'est avec détermination que je me rendis dans la salle d'essayage au Luc m'attendait. J'ouvris la porte et le vis se retourner vers moi avec ces cheveux blonds qui virevoltent et il me tendit ma robe à la main.

- Ah te voilà, je pensais que Nicolas ne te lâcherait jamais. Non mais ! Je dois te préparer moi ! Il passa sa main dans ses cheveux. On ne saura jamais près à temps ! Le corset, les bas, les chaussures, la robe, ta coiffure ! Il faut tout que je fasse ici de toute façon. Bon, il souffle un bon coup et il reprend. Commence d'abord par te déshabiller.

Je reste debout sans rien faire. Je ne m'attendais pas à cela. Il fit les cent pas tournant en rond. Je ne sais pas s'il est comme ça tous les jours, mais s'il continue il va me faire stresser. Alors je sais quoi faire pour qu'il arrête de me donner mal a la tête.

Je m'approche de lui. Je lui prends les épaules et le regarda. Je ferme mes yeux. Je sens mon énergie traverser mon corps pour affluer vers mes bras, puis vers mes mains et enfin elle arrive dans le corps de Luc. Je le vis s'apaiser. Ses épaules se relâche et sa respiration redevient plus calme.

- Tu vas mieux ? Dis-je calmement.

- Oui merci. Je vais appeler Sabrina pour qu'elle te mette ton corset. Pendant ce temps va te déshabiller derrière le paravent.

Il sortit tranquillement, c'est bien mieux maintenant qu'il est plus serein. Je me place derrière le paravent et commence à enlever mes habits. Dès que je finis de déposer mon haut j'entendis Sabrina arriver derrière moi. Je me retourne et la vis le corset à la main, elle est déjà habillée de sa tenue de bal. C'est une magnifique robe rose pâle qui met en valeur ses cheveux blonds. Elle est assez bouffante avec de jolies manches trois quart et un décolleté plutôt osé.

- Tu es prête parce que tu vas souffrir. Dit-elle en souriant malicieusement.

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Je n'avais jamais mis cet instrument de torture et je pense ne plus jamais le remettre. Je suis debout, les mains sur le dossier d'une chaise et Sabrina est derrière moi en train de serrer le corset.

- Allez encore un petit effort.

Elle tira sur le lacet du corset, je lui fis de grand geste de la main pour qu'elle desserre un peu.

- Sers pas trop fort ! Il faut que je sois en vie !

- Il faut surtout que les personnes te remarquent pour que je puisse mieux les voler.

Elle tira encore un fois mais pas aussi fort que celle d'avant. Elle attacha les lacets tandis que j'essayais tant bien que mal de respirer.

- Voila tu es parfaite. Maintenant la robe. Mets-la, dit-elle en désignant la fameuse robe. Luc fera des retouches si besoin.

Elle se retourna et sortit de la salle, je pris la robe entre mes mains, le tissu est d'une douceur infinie, et la couleur d'un rouge éclatant. Je commence par mettre un pied puis un autre et je remonte la robe jusqu'à mon bassin. J'enfile les manches qui glissent soigneusement sur ma peau. Je sortis de ma cachette pour rejoindre Luc au milieu de la salle, il mit une main devant sa bouche et me demanda de tourner sur moi-même avec son doigt.

- Je crois que c'est l'une de mes plus belles créations. Je n'ai même pas besoin de faire de retouches. Il me regarda au du moins il regarda la robe. Tu es époustouflante. Allez viens.

Je n'arrive pas à déterminer s'il parle de moi ou de la robe. Il me tendit sa main que j'attrapa, et il me dirigea sur le socle en face du miroir.

Lucy et la bataille de l'empereurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant