Chapitre 24

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Il est K.O. Tant mieux. Mais je ne pensais pas avoir tapé si fort que ça. C'est vraiment un bon à rien.

En plus cet idiot est tombé sur le corps qui gisait sans vie. Il a sa tête sur les jambes du cadavre. Et une main lui caresse ses cheveux. Quand il va se réveiller je pense qu'il aura peur.

Bon ça me laisse un peu de répit. Je le vois se tourner dos à moi. En fait je n'aurais pas beaucoup de répit il va bientôt se réveiller. Mais dans une lueur d'espoir je vois, accroché à sa ceinture, les clés des prisons. La transformation n'a pas marché alors peut-être que la télékinésie marcherait.

Bon la télékinésie se fait par la vue. Allez ! On y va et on y croit. Je souffle fortement comme pour me donner du courage. C'est un peu ma vie qui de joue la ! Je me concentre. Je regarde attentivement ce trousseau de clé. Il commence à bouger très légèrement dans un petit cliquetis.

Allez plus haut.

Je fais en sorte que les clés prennent leur envol. Parfait elles commencent à flotter dans les airs. Elles sont juste devant la menotte qui retient ma main droite. Une goutte perla sur mon front. J'y suis presque. Une clé sort du trousseau pour venir se loger dans la serrure. Je vais être libre. Je vais pouvoir sortir de ce trou à rat ! La clé s'enfonce parfaitement dans la serrure comme quoi même les divinités sont avec moi.

Mais... j'étais tellement obnubilé par cette clé qui tourne que j'en ai oublié mon problème numéro un.
Le garde ! Il s'est réveillé !
Il me faut encore quelques secondes fait en sorte qu'il ne voit pas ce que je fais.

Ma tête fait des va et vient entre le garde la clé, la clé le garde. C'est bon, plus qu'une seule minuscule seconde durant laquelle des larmes me coulent des yeux.

Je sens la menotte se relâcher. C'est bon... c'est....

- Qu'est-ce que tu crois faire la ?

Le garde prend mon poignet de sa main gauche et de sa main droite il referme la menotte.

- Tu n'es pas une fille normale n'est-ce pas. Tu es une fille de brume ! S'exclame t'il. Tu es dangereuse. Et en plus rebelle. Je crois qu'il va falloir te punir. Reprend-il d'une voix sinistre.

Il se retourne durant quelques secondes et s'abaisse pour prendre un objet. Que va t'il faire...
Je sursaute. Deux petites barres de fer se plantent dans le mur juste derrière moi. Elles encadrent mon cou. Il réussit à tordre ces deux barres pour pas que je bouge la tête.

- Comme ça tu ne pourras pas me faire le même caprice. Maintenant si tu le veux bien nous allons reprendre la ou nous nous étions arrêtés. Il fait semblant de réfléchir. A oui je me rappelle maintenant.

Il se rapproche de moi et pose sur moi ses mains baladeuses. De ma tête jusqu'à ma poitrine. De mon ventre jusqu'à mes cuisses. Qu'il arrête.

- Stop. Arrêtez ! Non ! Pas par ici ôtez vos sales pâtes de là c'est un endroit privé ! Criais-je a plein poumon.

Je bouge dans tous les sens oubliant la douleur de mes poignets et mes chevilles. Mais il réussit quand même à me toucher.

- C'est plutôt sec on dirait un désert. Alors à ce que je vois tu n'en as pas envie. Tant pis ça sera juste un peu plus douloureux.

Il commence à déboutonner son pantalon et enlever sa ceinture.
Je le hais.
Il enlève son sous vêtement.
Qu'il meurt.
Il s'approche de moi.
Je veux le voir mort !

Et d'un seul coup le temps s'arrête. Tous mouvements semblent figés. Je peux voir son visage dégoûtant et pervers. Je veux qu'il pourrisse en enfer. Une fine particule noire flotte gracieusement dans l'air pour venir sur mon menton.

Lucy et la bataille de l'empereurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant