Lucy et la bataille de l'empereur

Chapitre 25

Une allée de gardes me mène jusqu'au balcon royale. D'ici je peux admirer tout le sud d'Azgardia. C'est ici que je viens faire la plupart de mes discours, et j'autorise toujours à un journaliste de m'assister afin qu'il puisse retranscrire mon discours à toute la population de Néo-Azgardia. Le couloir est silencieux les seuls bruits que l'on peut entendre sont les "clac" de mes talons sur le marbre et le frottement de ma cape sur le sol. Je m'avance doucement et la lumière matinale m'éblouie. Je baisse légèrement ma vision et pose mes mains sur la rambarde en pierre du balcon. La brise vient agréablement toucher ma clavicule laissée à l'air libre. Quand le peuple me voit de nombreux cris se font entendre. Certains sont de colère d'autre d'incompréhension et d'autre encore de joie.

Je me redresse droite attendant que le calme vienne pour que je puisse prendre la parole. Je tourne la tête légèrement à gauche pour apercevoir mon mari et ma sœur, tandis qu'à ma droite se trouve le journaliste et le Major Bellum pour ma protection. Je n'ai d'ailleurs pas pu parler à ce dernier depuis mon retour. D'un côté cela m'attriste un peu car nos discussions étaient toujours intéressantes. Je profite du petit moment d'accalmie que me propose mon peuple pour commencer mon discours. Je me touche la gorge et augmente le volume de ma voix pour être entendu de tous.

- Cher peuple de Néo-Azgardia. Je me présente à vous aujourd'hui pour répondre aux questions que vous vous posez depuis ce matin. Je ne compte pas vous tenir dans l'ignorance plus longtemps. Tout ce qui a été écrit sur ce quotidien est la stricte vérité. Notre peuple est en danger. Ce danger nous ne le connaissions pas, mais désormais grâce à l'alliance que j'ai forgée avec le peuple de l'extérieur nous avons une immense chance de l'emporter sans dommage humain.

- Vous nous avez menti !

- Ceci est faux ! Je devais vous parler de ce problème aujourd'hui ! Le traitre qui a divulgué cette information le savait lui aussi, alors il s'est empressé de tous révéler à la presse afin de discréditer la couronne. Il a ainsi permis à vous diviser, entre ce qui croit en la couronne et ce qui croit en l'infâme écriture d'un traitre ! Mais, n'est-ce pas ce que nous devons combattre ? N'est-ce pas cela qui a causé l'oppression des damnés ? Le seul est unique but de cet article est de détruire ce en quoi nous croyons. Alors peuple de Néo-Azgardia je vous demande de faire confiance à la couronne comme vous avez pu me faire confiance pour mon accession au trône. Mon seul est unique but en tant que reine de ce fabuleux pays est de vous donner une vie à la hauteur de vos espérances. Sachez que dans l'enceinte de ses murs vous êtes protégé. Aucun endroit n'est plus sûr qu'ici. Alors ne laissons plus aucun journal nous diviser car nous ne formons qu'un !

Mon peuple répète "nous ne formons qu'un" avant de crier de joie. J'essaye de sonder une grande partie des esprits, et la major partie est conquise. D'autres sont encore septique. Le problème des enfants de l'empereur est encore dans certains esprits. Cette immonde secte en l'honneur de l'empereur doit immédiatement cesser. Mais pour cela il faut trouver leur chef et j'ai bien trop de problèmes pour m'occuper de cela.

- Merci de votre attention.

Je me retourne faisant voler ma cape dans les airs et retourne au palais. Tous ceux qui était présent sur le balcon me suivent à la file indienne. Les portes du balcon se referme et c'est comme si je me souvenais comment respirer. Je pose une main sur mon cœur et respire calmement. Je devrais aussi annoncer ma grossesse pour entrer la stabilité de la couronne. Alors avant que le journaliste ne s'en aille je le hèle et l'informe de mon enfant à venir. Il me félicité puis repartit en direction de la sortie. Je me retrouve donc dans le couloir en compagnie du major de ma sœur et mon mari.

- Vous avez été brillante votre majesté. Je suis sûre que le peuple a été conquis autant que moi. Décréta le major.

- Il a raison sœurette avec de tel propos je t'aurais suivie n'importe où.