Chapitre 41

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- Il faut mettre un plan pour le libérer. Commençais-je

- Mais comment tu veux t'y prendre. Les prisons du palais sont impénétrables. Déjà que d'y rentrer est chose ardu alors y sortir ce sera encore plus compliqué. Ce n'est pas parce que tu as réussi une fois que cela peut marcher une deuxième fois ! S'insurgea Ambrose.

Je voulus répondre à Ambrose qu'il ne faut jamais perdre espoir quand la porte d'entrée s'ouvre à la volée. Une silhouette encapuchonnée apparait. Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à cacher leur visage ! Je ne peux pas savoir si cette personne fait plutôt prit de mes amis ou de mes ennemis. Deux autres silhouettes apparaissent et entre dans le bar. Ils enlèvent enfin les capuches et dévoilent leurs visages.

- Sabrina ! Nicolas ! Luc ! Ma voix s'emplit de surprise.

- Lucy ! Cria Sabrina.

Je cours et la prend dans mes bras. La dernière fois que je l'ai vu était couverte de sang sur une des tables du bar. Je suis heureuse de la revoir en pleine forme et en vie. Ensuite je salue simplement les deux hommes de la main. Je ne suis pas aussi proche d'eux que je ne le suis avec Sabrina. De toute manière les deux garçons s'élancent dans les bras d'Ambrose. Ils lui demandent comment s'est-il retrouvé ici alors qu'il était censé être en prison. Je souris attendrie par cet élan d'affection. Je me retourne vers Sabrina mais elle me regarde le visage grave. Elle fronce ses sourcils blonds très fin signe quelle n'est pas ici pour annoncer une bonne nouvelle.

- Que se passe t'il ? Demandais-je inquiète.

- Si nous sommes là, ce n'est pas pour annoncer de bonnes nouvelles.

- C'est Antoine. Il s'est fait capturer par l'empereur par je ne sais quelle manière. Il va se faire exécuter sur la place publique dans moins de dix minutes ! Je pensais que tu te joindrais à nous pour venir le sauver !

- Que faisons-nous encore là. Allons-y !

Sabrina hoche la tête et nous partons tous, y compris Ambrose et Philippe. Il s'est fait tout petit depuis l'arrivée de mes anciens compagnons. Je referme la porte derrière nous et me dirige vers mon amant. La nuit que nous avons passée a été intime mais nous a permis de nous rapprocher. J'entrelace sa main dans la mienne. Il me sourit tendrement et je lui laisse un léger baiser sur la joue.

- Si j'avais su qu'une nuit comme celle-ci te rendrais plus entreprenante, je l'aurais déjà reproduit mille fois.

Je me mords la lèvre inférieure pour ne pas rigoler. C'est vrai que ça ne me ressemble pas tellement de me montrer aussi tendre en public. Pourtant personne ne semble nous remarquer.

- Je ne ferais pas deux fois la même erreur. Cette fois-ci nous allons nous entraider et ta sagesse sera ma plus grande amie.

- Tu es assez impulsive.

Je penche ma tête comme pour essayer de le contredire. Mais je sais moi-même à quel point mon impulsivité peut être suicidaire. Je vais essayer à tout prix de sauver mon ami, mon mentor. Je lâche la main de mon amant et prend les devants en accélérant le pas. Quelques minutes plus tard nous nous retrouvons devant une foule de personnes. La potence est bien installée en plein milieu de la grande place. Je pousse les personnes devant moi. Quand je suis en plein milieu de la foule je peux voir un homme s'avancer vers la corde pendue. Je m'avance toujours plus vite toujours plus loin. Il faut que j'y arrive avant qu'il ne se fasse pendre. Quand il ne reste que trois personnes devant moi. Je vois Antoine. Je compte activer mes pouvoirs mais une main me tire en arrière et je rencontre un torse.

- Attends. Quand je t'ai dit que ton impulsivité est ta plus grande ennemie tu devrais m'écouter. 

- Mais il va se faire tuer !

Lucy et la bataille de l'empereurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant