Chapitre 28

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Attendrie par ses paroles je commence à avoir les larmes aux yeux mais il me stoppe avant même que j'ai pu bouger un doigt.

- ah non, si tu pleures cela ruinera tout le travail de ma sœur !

- J'essaie je te jure mais, avec toutes ces hormones je ne sais plus où donner de la tête !

- Et bien il va falloir te forcer parce que maintenant te voilà sous les feux de la scène ! Et quelle scène ! Tu joueras le rôle principal.

- En espérant que tous se passera bien.

- Que voudrais-tu qu'il se passe de terrible.

Je ferme les yeux et me concentre tranquillement, après tout, ce soir il y aura l'homme avide de pouvoir qui a balancé cet horrible secret et maintenant j'en paye les pots cassés. Et il faut que je mette un nom et un visage sur cet homme. Ou femme par ailleurs, je n'exclue pas le fait que notre ennemi soit Ania. Même si j'en doute un peu. Je ne la vois pas conseiller mon mari sur un bijoux pour ensuite me planter un couteau dans le dos. Enfin pas littéralement parlant. Je respire un bon coup quand je sentis un objet froid se poser sur ma nuque. Je rouvre les yeux et vois mon mari me donner ma parure de rubis. Que fait-il là ? Et surtout depuis qu'en est-il entré ? Je sens son souffle chaud sur mon oreille tandis que son doigt gelé parcourt mon cou. Cette différence entre le chaud et le froid provoque en moi des sensations encore inconnues. Quand il réussit à me l'attacher je me retourne vers lui et croise ses yeux verts. Je baisse les yeux et découvre une parure de rubis se mariant parfaitement avec ma robe. Cette tenue est tout bonnement parfaite pour ce bal dont je compte bien être la reine. Je pus observer que mon mari porte une chemise en soi blanche éclatante un bas noir et une longue veste grise à paillettes dorée. Mais ce qui me choque le plus est cette perruque. Je ne pus par ailleurs m'empêcher de rigoler face à cette chevelure des plus grotesque. Cette dernière grimace en me montrant l'objet de son dégout. 

- Je voulais tout de même te la montrer avant de t'accompagner. 

- Je crois ne plus te voir comme avant... Cette perruque te donne l'air... D'un marionnettiste de bas étage.

- Je prends cette critique très au sérieux Majesté ! Si elle ne vous plait pas et bien de cas je ne la porterais pas pour ce soir. Il prit un ton provocateur et met à exécution ces menaces. Il jette sa perruque je ne sais au dans la pièce et je retrouve enfin les cheveux soyeux et bruns de mon mari. Nous nous rapprochons quelque peu pour pouvoir nous embrasser mais un cri strident nous éloigne.

- Philippe !! Si tu n'as un tant soit peu de respect pour mon chef d'œuvre alors ne l'approche pas ! Si tu oses poser tes sales lèvres sur les siennes tu gâcheras absolument tout son maquillage ! Et... Où est donc la perruque que je t'ai mise de côté ! 

- Aucune idée... Il me fit un clin d'œil complice. Elle n'était pas ici quand mon servant m'a habillé. Sinon je m'en souviendrais. 

J'éclate d'un rire franc et cristallin. Luc voulu rétorquer quelque chose mais le gong de l'horloge annonçant le commencement du bal vient tout juste de résonner. Philippe prit sa main dans la mienne et m'entraîne à sa suite.

- Je t'adore Luc tu le sais, mais nous devons partir, j'espère te croiser au bal. Luc marmonna quelque chose que je n'ai pas compris. Mais à son allure bougonne ce n'est sans doute pas un compliment.

Je pouffe de rire en voyant le visage de Luc et nous sortons rapidement de la salle de couture. Nous marchons sans dire un mot mais une douleur au ventre me fit immédiatement arrêter la marche. Mon mari s'inquiète et essaye de me parler mais rien n'y fait la douleur est bien trop grande. J'ai peur, j'ai extrêmement peur pour le bébé. Je commence à m'inquiéter moi aussi pour mon enfant, mais la douleur disparue aussi soudainement qu'elle fut arrivée. Je me relève et croise le regard de Philippe.

Lucy et la bataille de l'empereurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant