Lucy et la bataille de l'empereur

Chapitre 19

(Hello tout le monde petit message pour vous demander de regarder la NDA à la fin, surtout le deuxième paragraphe. Sur ce bonne lecture).

- Attends Ambrose, respire et raconte-moi calmement.

Avant qu'Ambrose me raconte les découvertes qu'il a trouvé lorsque j'étais hors des murs laissez-moi vous ramener quelques heures auparavant.

Les grandes portes du château me font face, mais dès que mon pied fut posé à terre les portes s'ouvrirent et laissent sortir mon mari les cheveux ébouriffés, il devait probablement se préparer à dormir. Sa chemise à moitié boutonné et son pantalon dénoué confirme mon hypothèse. Je me dirige vers lui et nous nous prenons dans les bras. Il me dépose puis m'embrassa de toutes ses forces. Quand je perdis mon souffle je le repoussai quelque peu puis il enfouit sa tête sur mon épaule.

- Ne pars plus aussi longtemps sans moi. Dit-il avec la voix brisée. Ne pas pouvoir sentir ta présence au réveil a été une torture pour mes sens.

- Je ne partirais pas avant un long moment, je te le promets. Murmurais-je à son oreille doucement pour ne pas le brusquer dès son réveil.

- L'odeur de jasmin de ton shampoing, toucher ta peau si lisse et surtout t'embrasser m'ont été retiré durant cette longue séparation.

Il ne cesse de m'embrasser dans le cou, ce qui me fait expirer un gémissement. Mais je me reprends vite sachant que nous sommes au milieu de la cour devant des soldats et des servants.

- Philippe pas ici, tout le monde peut nous observer ! Dis-je quelque peu gênée. Même si les gardes et les servants ont pour ordre de baisser la tête quand un membre de la famille royale est dans les parages je ne peux m'empêcher d'être gênée. En plus j'ai beaucoup de choses à te dire.

- Moi aussi j'ai beaucoup de choses à te dire mais pour l'instant nous devons fêter nos retrouvailles.

Je pouffe de rire et il me tire le bras m'entrainant dans sa course folle.

- Atteindre notre chambre mettra cinq minutes. Commençais impatiente.

Philippe s'arrête dans sa course posa une main sur mes reins et m'enveloppa de ses bras. Il approche doucement sa tête de mes oreilles et me chuchote.

- Tu as raison nous nous arrêtons dans cette pièce alors. Retorqua t-il d'une voix sensuelle m'enveloppant dans un cocon torride.

Puis d'un seul coup il me souleva et me maintient fermement contre son corps. Il posa ses grandes mains sous mes fesses et nous fait entrer dans la première salle qu'il trouve. D'un grand coup de pied il ouvre la porte qui claqua dans un bruit sourd puis la referma de la même manière sans se soucier du monde nous entourant. Il me déposa sur une longue commode. Je pus rapidement distinguer les lieux, nous sommes dans la bibliothèque. Nous finissons par nous embrasser férocement avide de retrouver l'autre quand un éclair de lucidité me parvient.

- Attends. Commençais-je en posant une main sur son torse pour le repousser.

- Quoi ? Demande t'il impatient.

- La porte, si quelqu'un entre pour rechercher un livre.

- Personne ne lit des livres à part toi mon amour. Tout ce qu'il verra se sera deux personnes en train de faire l'amour entouré de livres !

- Philippe ! M'exclamais-je indignée.

- Très bien, très bien... Répond-t-il résigné. Je vais fermer cette porte. Il se dirige rapidement vers la porte et j'entends le clic signifiant qu'il l'a fermée à clé. Est-ce que ma reine est satisfaite ?