Chapitre 2

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Une fois rentrée chez moi je souffle et me calme. Décidément cet homme est véritablement bizarre, j'espère ne plus jamais croiser sa route. Qui sait ce qu'il aurait pu me faire, me battre ou pire me violer ! Perdre sa vertu quand on est une femme ruine toutes ces chances d'avoir un potentiel mari. Même si ce n'est pas encore dans mes projets, je compte tout de même me trouver un mari.

Je me dirige vers la porte de mon père mais lorsque j'allais toquer à sa porte, je l'entendis tousser. Et croyez-moi ce n'est pas qu'une petite toux. On dirait qu'il crache tous ses poumons. Je ne veux pas l'embêter avec mes problèmes je suis une grande fille, j'ai vingt-deux ans désormais, et je dois me débrouiller seule. A près tout avoir vingts deux ans signifie que je suis vielle fille mes chances de trouver un mari sont donc très fortement réduite. Si seulement les médecins savaient ce qu'il a. Pourquoi la vie s'acharne-t-elle autant ?

Je le laisse tranquille et redescend au bar et enfile ma tenue de serveuse, c'est mon jour de repos mais rien ne m'empêche de travailler. Lorsque je reviens au bar je me place derrière le comptoir et commence à laver les verres sales.

- Lucy ? Qu'est-ce que tu fais là ? Ce n'est pas ton jour de repos aujourd'hui ? M'agresse Kylian avec toutes ses questions.

- Si mais j'ai envie de travailler aujourd'hui donc maintenant laisse-moi tranquille Kylian, je veux être seule.

- Tu crois vraiment que je vais gober ça ? Tu sais très bien que tes efforts seront vains ton père va bientôt....

- Mais tu ne vas pas te l'a fermé ! Je t'ai dit que je voulais être seule. Maintenant laisse-moi tranquille. Dis-je en accentuant les derniers mots de ma phrase.

Il ne dit plus rien et me tourna le dos avant de partir dans la foule de clients qui m'observe les yeux grands ouvert.

- Quoi ! Aboyais je sur les nerfs.

Tous se retournèrent afin d'éviter ma fureur. Je veux qu'on me laisse tranquille. La journée avait bien commencé mais elle se termine au plus mal. Je sais très bien que sa maladie ne va faire qu'empirer, et je sais bien qu'un jour ou l'autre il s'en ira mais, je ne veux pas me l'avouer. C'est encore trop tôt. Je baisse la tête laissant me cheveux tomber devant ma tête et nettoie pendant une demi-heure la même partie du comptoir. Personne ne veut m'approcher en même temps ça se comprend je dois faire peur, mes cheveux cachant mon visage et ma position des plus étrange. Mais quand je relevai la tête je ne vis personne. Aucun client, je ne trouve plus Kylian. C'est seulement dans un coin sombre que je remarquai une ombre. C'est un homme d'assez grande taille portant un chapeau qui dissimule son visage.

- Tu dois te demander où sont tous tes clients ? Tu dois te demander où est ton ami ? Je vais t'expliquer ma jolie. Moi je suis un exterminateur, je travaille au service de l'empereur immortel.

- Et que venez-vous faire ici ?

- Eh bien comme mon travail l'indique. T'exterminer.

Cet homme à parler d'une façon si machiavélique qu'il m'en a glacé le sang. Il me fait peur. Non, pire. Il me terrorise. Et il ne m'en faut pas plus pour m'effrayer. Je fuis comme toute bonne personne le ferait, et une fois dehors je cours sans même me retourner, il ne faut pas qu'il me rattrape. Et alors que je courrais sans m'arrêter j'entendis au loin "cours ma souris de toute façon tu te feras piéger comme un rat."

Et à ce moment précis la peur me gagna encore plus. Je compris sans grand mal, que s'il m'attrape je vais y laisser la vie. Désormais je cours à n'en plus pouvoir respirer, je tourne à gauche à droite, je ne sais même plus par où je suis passée. Mes chaussures claquèrent contre les pavés de la vielle ville. Je remontais mes pans de ma jupe afin de courir plus vite mais alors que je pris une autre direction un mur me barra la route et quand je voulu rebrousser chemin cet homme terrifiant se tenait devant moi.

- Et voilà, prise au piège, comme je l'avais dit.

Tout en parlant il s'avança près de moi. Et dès qu'il fit en un pas en avant, je fis un pas en arrière. Je voulu reculer le plus possible mais le mur m'en empêcha. Je suis bel et bien prise au piège, cet homme va me tuer, mon heure a sonné. C'est la fin. Ma respiration se fit de plus en plus rapide, de plus en plus haletante. Je le vois tendre une lame étincelante vers la lune. Je fermai les yeux. Je ne veux pas mourir. La peur me tétanise tout mon corps tremble attendant le coup fatal, mais rien, rien ne vient je suis encore en vie. Un liquide chaud me fis sursauter m'obligeant à ouvrir les yeux. C'est du sang, le sang de l'homme qui s'apprêtait à me tuer.

Je le vis à terre coupé en deux, ces viscères au sol. Et plus loin l'homme de ce matin que j'ai pris pour un fou la lame étincelante devenue écarlate dans sa main droite. La pression et la peur disparait d'un coup j'ai l'impression de renaitre. Pourtant un voile noir passe devant mes yeux, puis plus rien, le néant apparu et le noir remplaça la lueur de la lune.

Je me réveillai dans une pièce qui m'est encore inconnue. Je ne me souviens de rien, que s'est-il passé comment me suis-je retrouvée ici ? J'observe la pièce dans laquelle je me trouve. Je suis sur un lit ayant des draps d'un blanc pur. Un tableau représentant une triskèle est accroché au mur qui me fais face, cependant, cette triskèle est différent des autres, sur chaque spirales un mot est écrit. Sur celle de gauche on distingue "émotions" sur celle de droite "sens" et celle qui se trouve en haut, la plus grande des trois "fils de brume". Fils de brume, j'ai déjà entendu ce mot quelque part... Mais où ? Lorsque je voulu me lever quelque chose retenais mon bras, et je remarque que celui-ci est attaché au lit, j'essaye tant bien que mal de le défaire mais en vain.

- Ça ne sert à rien. J'ai jeté un sort à ce bout de corde tu ne peux t'en défaire que de la main de la personne qui vous à enchaîner. C'est à dire moi.

Je me retourne vivement pour voir qui venait de parler, et en le voyant tous mes souvenirs perdus de la veille me revienne en tête. C'est lui qui m'a emmenée ici ! Malgré ces paroles je continue de tirer sur ces cordages et je le vois soupirer.

- Qu'est-ce que vous voulez ?

- Moi rien seulement protéger tes petites fesses. Tu allais te faire exterminer du monde. Et tu ne sais même pas pourquoi. Quelle ironie et dire que c'est moi qui joue les sauveurs maintenant. Il murmura cette dernière phrase.

- Vous avez fini de causer tout seul et vous allez m'expliquer ce que je fais ici. Je pense avoir le droit d'exiger des réponses.

- Je ne crois pas que tu sois en position de quoi que ce soit mademoiselle je ne sais même pas ce que je suis. Mange, et je te parlerais après.

Il me tendit un plateau repas, je le regarde suspicieuse, on ne sait jamais peut-être a-t-il empoisonné le repas. Mais comme il m'a sauvée et que j'ai extrêmement faim j'engloutis la portion qui se trouvait devant moi. J'ai failli mourir tout à l'heure. Donc bon quitte à mourir autant que ce soit le ventre plein.

- Bon maintenant que j'ai fini j'ai quelques questions à te poser....


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Salut tout le monde comment allez-vous ?

Alors ce nouveau chapitre ? Il vous plait ?

Prochain chapitre en vue, je vous préviens il y aura beaucoup d'infos alors je vais essayer de les minimiser au max pour pas que vous soyez perdus, parce qu'ils sont dans un monde parallèle alors il faut que je vous explique leur manière de vivre.

N'hésitez pas à commentez-vous êtes les bienvenus.

Sur ce passez un bon week-end

Bisous :)

Lucy et la bataille de l'empereurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant