Trahison

Chapitre 35: Oh...Inattendues !

Pdv Alejandro

Nous arrivons au commissariat. Je sais que les filles vont réagir fortement, mais je suis là avec de bonnes intentions. L'officier part chercher les filles. Neuf minutes plus tard, elles arrivent. Veronica est toujours aussi belle ! Cette fille m'impressionne de jour en jour. Je ne sais pas, il y a quelque chose en elle qui m'inspire. Elle semble sévère, mais je sais qu'elle a un bon cœur, même si elle ne le montre pas toujours. Bref !

Les filles entrent et se dirigent immédiatement vers M. Rodriguez. Elles ne m'ont pas encore remarqué.

-Vero : GP, comment vas-tu ?

-Ame : GP, mon ange.

-Esme : Nous sommes heureuses de te voir, GP.

-GP : Mes chéries, venez ici ! Vous me manquez tant ! La maison est vide sans vos discours et vos disputes.

Elles se détachent et remarquent ma présence.

-Vero : Qu'est-ce que tu fais ici ?

-GP : Ma fille, calme-toi.

-Vero : Non, GP, c'est à cause de lui que tout cela nous arrive. Comment oses-tu venir ici ? Et toi, GP, pourquoi te laisses-tu approcher par lui ? Va-t'en !

-Ame : Veronica a raison. Il vaut mieux que tu t'en ailles. Dites à tes frères qu'ils n'ont pas besoin de se réjouir. Il n'y a rien de nouveau.

-GP : Assez ! Les filles, écoutez-moi ! Ne jugez pas sans connaître.

-Vero : Mais GP...

-Esme : Vero, laisse GP parler !

-GP : L'homme qui se tient derrière moi est un homme honnête, et il le sera toujours.

-Moi : Vous n'avez pas besoin d'argumenter en ma faveur. Je vais y aller, car ce n'est pas raisonnable. Les filles, prenez soin de vous. À bientôt, Anessa.

Je m'éloigne. Je ne veux pas être la cible de remarques déplacées des filles, et j'ai l'impression de trahir mes frères.

Pdv Esméralda

-Vero : GP, je ne comprends pas pourquoi tu l'as amené ici ! Tu te rends compte de la situation ?

-Moi : Il y a sûrement une explication, non GP ?

-GP : Les filles, vous découvrirez par vous-mêmes qui est qui. Pour l'instant, concentrez-vous sur ce qui se passe réellement. Il y a quelqu'un près de nous qui fait plus de mal. Dieu est là pour vous aider. Ne perdez pas espoir.

-Moi : Oui, GP, ne t'inquiète pas. Tout se passera comme Dieu le souhaite. Anessa, ça va ?

-Anessa : C'est à toi que je devrais poser la question, ma fille. Je vous ai préparé un bon plat.

-Ame : Merci, Anessa. Tu es si gentille.

-GP : C'est pour ça que je t'aime, n'est-ce pas ? Allez, les filles, racontez-moi comment ça se passe. Comment allez-vous ?

Nous continuons à parler avec GP et Anessa. Je me sens soulagée de les voir. Ils nous ont donné des conseils et une prière. Pendant que les filles discutent avec GP, Anessa se rapproche de moi.

-Elle : Ma chérie, tu vas bien ?

-Moi : Eh bien, malgré tout ce qui se passe, je vais bien. Même si mon cœur est déchiré, je reste positive.

-Elle : Tu sais, je ne comprends pas pourquoi tout cela arrive, mais sache que je serai toujours là pour toi et tes sœurs.

-Moi : Merci, Anessa. Que Dieu t'entende. Depuis notre première rencontre, j'ai su que tu étais une bonne personne. Aujourd'hui, tu as l'âge de ma mère et je te vois comme telle, même si c'est compliqué. Je n'en peux plus, Nessa, je n'en peux plus.

Je suis obligée de pleurer ! Ces derniers temps, je me sens trop émotive. Je pleure beaucoup le soir en repensant à tout ce que j'ai traversé avec Martin. Cet homme que j'aime tant, je n'ai jamais aimé quelqu'un comme lui. J'ai pourtant lutté pour ne pas avoir le cœur brisé. Je me suis laissée une chance d'essayer, mais c'est un échec ! En ce moment, comme dit Ame, je ne sais pas si je l'aime ou je le déteste. Non, ni l'un ni l'autre. Je ne ressens rien actuellement, mais je suis déçue, perdue et fatiguée.

-Anessa : Reste forte, ma fille. Reste forte. Dieu est grand et je vais prier pour vous ! Nous nous reverrons très bientôt.

-Moi : Je t'aime, Anessa. Je t'aime beaucoup.

Elle me prend dans ses bras. Elle me fait penser à ma mère.

-Elle : Tu n'as pas beaucoup mangé, ma chérie !

-Moi : Je n'ai pas vraiment faim.

-Elle : Tu es toute pâle. Il faut manger. Je reviendrai demain, d'accord ?

-Moi : Merci.

Je vous passe les détails de la visite de GP et Anessa. Ils sont partis, et avec les filles, nous restons dans la cour à discuter de tout et de rien. Puis, soudain, une nausée me prend. Je l'avais déjà ressentie hier soir. Je cours vers les toilettes, accompagnée de mes sœurs.

-Vero : Calme-toi, ça va ! Comment te sens-tu ?

-Moi : J'ai la tête qui tourne depuis hier soir.

-Ame : Attends ! J'ai étudié en SVT. Si une femme a des nausées et des étourdissements, ce sont des signes de grossesse !

Non ! Non ! Ce n'est pas possible ! Je suis... je suis enceinte !

-Moi : Non, ce n'est pas possible !

-Vero : C'est fort probable. Ça va ?

-Moi : Je n'arrive pas à y croire ! Je suis...

-Ame : Oui, tu pourrais être enceinte.

Je commence à pleurer. Si c'est le cas, j'attends un enfant de Martin ! Dans une telle situation, j'apprends la nouvelle !

-Vero : Ne pleure pas. De toute façon, nous ne sommes pas certaines. Il faut faire un test.

-Ame : Il faut demander à Anessa de nous ramener un test. Ne t'inquiète pas, et puis, ce serait super d'être tatie !

-Vero : Oui, c'est un bonheur, ma chérie.

Je me contente de sourire. Mon Dieu ! Un enfant de l'homme qui m'a brisé le cœur !

À suivre...