Chapitre 29 : Aaah... les Secrets !

107 10 1
                                    


PDV Martin

- Moi : Merci, Marcelo. Je vous tiendrai au courant de la situation. À bientôt.

Enfin ! Merci mon Dieu, tout se passe bien à l'entreprise, mes écoles fonctionnent correctement, et le Ranch est en ordre. Le plus important maintenant, c'est mon mariage avec ma chérie. Même si ça ne s'annonce pas facile... Marina a raconté à sa cousine la vraie raison de notre rupture lorsqu'elle a appris que j'allais épouser Esméralda. Ça ne m'étonnerait pas que ma mère soit déjà au courant. Franchement, je m'en fiche. Ma mère ne viendra pas diriger ma vie, encore moins choisir ma femme.

J'ai annoncé la bonne nouvelle à mon père, et il m'a sauté dans les bras pour me féliciter. Il m'a dit qu'il avait toujours su qu'Esmeralda et moi finirions ensemble. Mon père, je l'aime énormément.

Je termine de ranger les dossiers sur mon bureau, car je dois aller faire les magasins avec Alejandro pour acheter mon costume de mariage.

-Alycia : Excusez-moi, monsieur, il y a quelqu'un qui...

-... : Pas besoin de signaler, je suis sa mère. Vous pouvez disposer. On doit parler !

-Moi : Mais maman, qu'est-ce que tu fais là ? Merci Alycia, tu peux disposer.

Alycia s'en va.

-Mère : C'est ce genre de personne que tu emploies dans ton entreprise ?

-Moi : Maman, s'il te plaît, pas maintenant. Dis-moi ce que tu veux. Je suis surpris de te voir ici.

-Mère : Tu sais très bien pourquoi je suis là !

-Moi : Non, mais puisque tu es venue, dis-le-moi.

-Elle : Je veux que tu te remettes avec Marina.

Donc elle n'est pas au courant ? Merci mon Dieu !

-Moi : Non, maman. Je t'ai déjà expliqué pourquoi je ne veux plus être avec elle. Je ne l'aime plus. Pourquoi tiens-tu tellement à ce qu'on soit ensemble ? Qu'est-ce que ça t'apporte ?

-Elle : Tu sais très bien qu'il vaut mieux que tu sois avec elle. Elle vient d'une bonne famille. Avec elle, tu n'auras pas de problèmes plus tard.

-Moi : Je rêve, maman. Comment peux-tu être aussi insensible ? Tout cela prouve que tu ne me connais pas. Tu passes ton temps à penser à ton futur succès, à l'argent de notre famille, et à ce que les gens diront.

-Elle : Ne dis pas ça ! Je vous aime tous les trois. Depuis l'accident de votre père, j'ai tout fait pour vous. Tu vois dans quel état il est. Il est cloué sur un fauteuil roulant pour le restant de ses jours. Il ne pourra plus rien faire, à part gérer l'héritage, et j'ai peur pour votre avenir. Je protège vos intérêts et je refuse, tu m'entends, je refuse que tu sois avec une fille d'une autre classe sociale.

-Moi : Je suis désolé, maman, mais je ferai ce que je veux. C'est ma vie, et je veux aussi que tu laisses mes frères vivre la leur. Comme tu l'as dit, papa est en fauteuil roulant, mais au moins, lui, il nous écoute et nous soutient. Maman, je t'aime aussi, mais je ne peux pas céder à tes caprices. Désolé.

-Elle : Martin, un jour tu te rendras compte des sacrifices que j'ai faits pour vous. Et sache que si j'apprends que tu vois une autre, je te renie. Tu m'as bien compris. Oublie-moi !

Elle s'en va. Comment ai-je pu avoir une mère qui ne pense qu'à ses propres intérêts ? Avec elle, c'est toujours l'argent par-ci, l'argent par-là. C'est épuisant. Je ne comprends pas pourquoi elle doit toujours rappeler qu'elle a fait des sacrifices pour nous. Mais je ne céderai pas à ses caprices. Heureusement que Marina ne lui a pas dit la vérité.

TrahisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant