Trahison

Chapitre 7 : Amitié !

                                              

Point de vue d'Esméralda

Nous sommes arrivées vers les écuries, Amélia et Veronica étaient déjà là avec Alejandro et David.

Nous avons mis les chevaux dans les écuries.

-Martin : Alors, c'était comment ? Ça vous a plu ?

-Amélia : Ça m'a plu.

-Moi : Oui, c'était super !

... : Enfin, te voilà !

On se retourne et on voit la copine de Martin. Ses frères semblaient exaspérés. Je n'ai rien compris quand elle s'est rapprochée de Martin et l'a embrassé. Elle se détache de lui et nous regarde. Son regard croise le mien. Elle était surprise et me dévisagea avec mépris.

-Elle : Tu fais quoi là, toi ?

-Martin : Ne commence pas, Marina.

-Elle : Je suis venue te chercher, mais elle, je ne comprends pas ce qu'elle fait à cette fête qui est destinée qu'aux personnes riches et non aux pauvres filles comme toi.

-Martin : Marina !

-Veronica : C'est qui, Esme ? Pourquoi elle te parle comme ça, enfin ? Je ne comprends rien.

-Moi : C'est la fille qui a brisé le cœur d'Alfredo.

-Amélia : C'est elle ? Alfredo devait avoir de la poussière dans l'œil pour accepter d'avoir eu une relation avec elle. Mais attends, tu la laisses te parler comme ça ? Non, mais je rêve !

-Marina : Toi, je t'ai pas causée. Je parle avec cette fille qui a cru qu'elle était la bienvenue ici. Va-t'en !

-Martin : Assez, Marina ! Ça suffit.

-Veronica : Déjà, tu vas te calmer ! Et parler autrement à ma sœur. Puis, elle est pauvre, mais elle a de l'expérience et travaille. C'est avec la sueur de son front qu'elle gagne de l'argent.

-Moi : Veronica...

-Amélia : Alors que toi, tu te fais entretenir. Ne compare jamais ma sœur à toi !

-Alejandro : Calmez-vous ! Martin, dis à Marina de s'en aller, sinon pars avec elle !

-Marina : Et dis à Alfredo d'arrêter de chercher après moi !

-Moi : Ne t'inquiète pas, il ne le fera pas, car pour lui, tu es déjà morte. Je ne t'ai pas répondu tout à l'heure quand tu m'as traitée de pauvre fille, car tu ne mérites pas mon temps. Respecte mes sœurs, elles n'ont rien à faire dans l'histoire que tu as inventée. On y va, les filles ! Je ne resterai pas une seconde de plus ici. Merci encore pour la balade, les garçons.

-David : Mais non, restez... !

Elle m'a énervée parce qu'elle a manqué de respect à mes sœurs, mais aussi pour l'histoire d'Alfredo. Et ce qui m'a plus énervée, c'est le comportement de Martin, qui n'a rien dit pour qu'elle puisse se taire ! Bref !

-Veronica : C'est vraiment elle, l'ex d'Alfredo ? Punaise, elle n'a vraiment pas de respect.

-Amélia : J'allais lui arracher les dents !

-Moi : Mais non, les filles, laissez tomber ! De toute façon, je devais lui dire ce que j'avais sur le cœur.

-Amélia : En tout cas, tu lui as bien fait comprendre qui tu es vraiment !

-Veronica : C'est clair !

-Amélia : Et comment Martin la regardait ! Carrément, il voulait sauter sur elle.