Trahison

Chapitre 11 : Entre Provocations et Révélations

Point de vue d'Esméralda

-Marina : Bonsoir, la famille.

-Juliana : Bonsoir Marina, je suis ravie de te voir ce soir. Toujours aussi ravissante.

-Marina : Merci, belle-mère. Toi aussi, tu es superbe ce soir. Bonsoir, mon amour. Pourquoi ne m'as-tu pas prévenue qu'il y aurait des invités ce soir ?

-Martin : Je ne t'ai pas vue sortir.

-Marina : La prochaine fois, fais attention. Quelle surprise ! Monsieur Rodriguez, quel miracle ! Votre Dieu vous a redonné le souffle de vie.

-Grand-père : Oui, ma fille, c'est un miracle et la volonté de Jésus. Je lui en suis reconnaissant.

-David : Bien répondu. Tes paroles sont empreintes de sagesse.

-Alejandro : Ce n'est pas faux !

-Monsieur Alvarez : C'est grâce à ses dictons et citations que je me suis mis avec ta mère.

-Martin : Sérieusement ? Raconte !

-Grand-père : C'est personnel. Ce n'est pas encore pour vous. Quand vous trouverez la bonne femme ou le bon homme, je vous le dirai.

-Marina : Tu peux déjà le dire à Martin, il m'a déjà comme femme.

Elle me jette un regard en disant cela, comme pour provoquer. Nous avons dîné dans une ambiance un peu tendue. Marina ne cessait de lancer des piques, mais nous ne répondions pas.Une fois le dîner terminé, nous décidons de nous installer au salon, avec Marina bien sûr.

J'ai ressenti le besoin d'aller aux toilettes.

-Moi : Excusez-moi, pouvez-vous m'indiquer où se trouvent les toilettes, s'il vous plaît ?

-David : En haut, à ta gauche.

-Moi : Merci.

Je m'éloigne, les laissant au salon. Ce ranch est vraiment immense ! Après avoir fini, je me dirige vers le salon, mais quelqu'un m'appelle. Je me retourne et vois la gouvernante de la maison.

-Gouvernante : Bonsoir, mademoiselle Esmeralda ?

-Moi : Oui, c'est moi.

-Gouvernante : Pourrions-nous discuter cinq minutes, s'il vous plaît ?

-Moi : Euh... oui, bien sûr.

-Gouvernante : Suivez-moi.

Nous nous dirigeons vers les écuries.

-Gouvernante : J'ai quelque chose d'important à dire à toi et à tes sœurs. C'est vraiment crucial. Pour l'instant, je ne peux pas en parler ici, car les murs ont des oreilles. Demain, je passerai chez vous, assurez-vous que vous soyez toutes présentes. C'est vraiment important.

-Moi : Mais...

Elle s'en va avant que je puisse poser plus de questions. Elle est vraiment étrange. De quoi veut-elle nous parler ? Je retourne au salon pour retrouver les autres. Madame Alvarez n'était plus là. Je m'installe près de mes sœurs.

-Nana : Tu t'es perdue, Esme ?

-Moi : Non, je discutais un peu avec la gouvernante du ranch.

-Amelia : Ah, d'accord.

Nous discutons, tandis que Marina ne cesse de me lancer des regards. Je pense qu'elle est jalouse de moi, mais pourquoi ? Même moi, je ne le sais pas.