Chapitre 17 : Affrontements et Révélations

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Point de vue de Véronica

Mon Dieu, Esméralda vient de s'évanouir ! Tout ça à cause de ce Alejandro !

-Alejandro : Il faut l'allonger...

-Moi : Ne te mêle pas de ça, c'est de ta faute ! Si tu n'avais pas roulé sur mes chaussures !

-Lui : Je n'ai pas le temps de discuter avec toi ! L'essentiel ici est de prendre soin de ta sœur.

Il porte Esméralda à l'intérieur de la maison et l'allonge sur le canapé. Je pars chercher un peu de vinaigre pour lui en mettre sous le nez.

-Moi : Allez, Esme, réveille-toi !

-Lui : Elle est malade ?

-Moi : Quelle question ! Les Rodriguez sont toujours en bonne santé, mais je ne comprends pas, d'habitude ça ne lui arrive pas !

-Lui : Je vais appeler un médecin pour savoir ce qu'elle a...

-Esméralda : Non... ça... va ! C'est juste que je n'ai pas bien dormi hier soir !

-Moi : Esme ! Mais pourquoi es-tu allée travailler alors ?

-Esméralda : Mais non, Véronica, c'est mon premier jour.

-Lui : Tu nous as fait peur ! Martin aurait compris ta situation, tu aurais pu lui en parler.

-Esméralda : Non, laisse, je ne veux pas le déranger, je préfère rester professionnelle.

-Moi : Mais où est le rapport ?

-Esméralda : Laisse, Vero. Désolée, Alejandro, merci de m'avoir ramenée à la maison. Ne dis rien à Annessa, s'il te plaît.

-Alejandro : D'accord, même si je ne lui cache rien, je vais faire une exception pour toi. Allez, je vais m'occuper de toi.

-Esméralda : Merci.

-...... : Mon garçon, comment tu vas ?

Nous nous retournons et voyons Grand-père, tout beau, mais où va-t-il comme ça à cette heure ?

-Alejandro : Bonsoir, Chef, je vais bien et vous ?

-Gp : On forme comme toujours, un vrai homme ne perd jamais son côté gentleman.

-Lui : Oui, vous avez raison, j'ai accompagné Esméralda sous l'ordre d'Annessa. Je vais y aller, prenez soin d'elle.

-Gp : Merci, mon fils. Véronica, accompagne Alejandro, je dois parler à ta sœur.

Rhooo, je savais qu'il allait me dire de faire ça ! Bref, je l'accompagne et nous sortons pour parler.

-Lui : Tu es toujours comme ça ?

Je rêve !

-Moi : Si ma personnalité te dérange, évite de t'approcher de moi ! Comme ça, on est quittes !

-Lui : Tu sais quoi ? Je ferai tout le contraire de ce que tu me diras maintenant ! Tu es sûrement méchante à l'extérieur, mais peut-être que tu as un bon fond. Je vais voir si tu joues toujours la méchante. Oublie le passé.

Mais qui se prend-il pour me parler ainsi ? Personne n'a jamais osé me parler de cette manière !

-Moi : Je ne vais sûrement pas te laisser faire, et à ce que je sache, tu es chef d'entreprise, pas psychologue, et ta pitié, tu peux te la garder.

-Lui : Pourquoi ma présence te gêne-t-elle autant ?

Quelle question ! Je ne supporte pas les riches. Depuis la mort de mes parents, je n'ai jamais accepté de retourner dans une telle vie avec beaucoup d'argent, et je ne supporte pas ceux qui croient qu'ils ont trop de pouvoir pour nuire aux autres. Lui, je le vois comme tel ! Je n'accepterai pas qu'un riche nous fasse du mal à nouveau.

TrahisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant