Chapitre 6 : Six

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Point de vue d'Amélia

Je suis allée prévenir Tobias et Mauricio, pour ensuite me diriger vers les écuries rejoindre mes sœurs.

-Esme : Tu as vu, ils sont trop beaux, j'en aurais un jour.

-Nana : C'est vrai, regarde celui-là, il est magnifique !

-Moi : Et vous n'avez pas vu celui-là, il est plus beau que le tien, Veronica.

... : On dérange ?

Nous nous retournons et voyons les fils de Monsieur Alvarez (Lopez).

-Moi : Non... Non, c'est juste qu'on regardait les chevaux. À vrai dire, mon père possédait des chevaux.

-Martin : Oui, votre Grand-père nous a parlé de votre père.

-Esme : On vous laisse, on va rejoindre notre Grand-père.

-David : Mais non, profitons du moment ensemble. Pourquoi ne pas faire une balade à cheval -pour faire plus ample connaissance ?

Avec les filles, on se regarde.

-Nana : Moi, je suis fatiguée.

-Esme : Ça ne va pas ?

-Nana : Oui, ne t'inquiète pas.

-Moi : Tu es sûre ?

-Nana : Oui, oui.

-Esme : Bon, d'accord. Si tu as besoin de nous, tu nous appelles.

-Moi : Mais attends, tu vas rester toute seule ?

-Alejandro : Je vais lui tenir compagnie, si ça ne te dérange pas.

-Nana : J'ai...

-Moi : D'accord, merci, Alejandro.

Point de vue d'Esméralda

-Martin : Alejandro, tu es sûr que tu ne veux pas venir ?

-Alejandro : Oui, on peut m'appeler à tout moment.

-Martin : D'accord alors.

Veronica et Alejandro sont restés devant l'écurie.

Amélia et David sont montés et s'éloignent.

Je n'avais pas trop envie de monter avec lui après ce qui s'est passé la dernière fois, et la scène de la cuisine. Mais mon envie de monter m'a poussée à le faire, haha.

Nous avons commencé à faire des tours. Au moment de tourner, le cheval saute. J'ai eu la peur de ma vie. Martin m'a retenue pour ne pas tomber, donc nous sommes tombés ensemble. Il n'a pas pu le contrôler, vu que j'étais devant. Je tombe, il tombe sur moi !

-Moi : Aïe ! Mon dos !

-Martin : Tu vas bien ?

Je lève les yeux et je m'aperçois qu'il me regarde dans les yeux. Bref, revenant à la réalité, je le pousse hors de moi et me lève. J'ai grave mal au dos et ma robe... Heureusement que ce n'est pas dans la boue que nous sommes tombés.

-Martin : Désolé.

-Moi : Ok.

-Martin : Je suis désolé, je me suis mal comporté avec toi.

-Moi : Ok.

-Martin : Je suis désolé de t'avoir mal parlé le jour dans le restaurant.

-Moi : D'accord.

-Martin : C'est tout ce que tu trouves à dire ?

-Moi : Tu veux que je te dise quoi ?

-Martin : Mais qu'est-ce que je t'ai fait ? Pourquoi tu te comportes comme ça avec moi ?

-Moi : Je n'ai rien à ajouter, Martin. Tu me connais parce que tu connais mes proches. Oui, tu t'es excusé et c'est un bon geste, mais tu veux que je te dise quoi de plus ?

-Martin : Laisse tomber. Je ne sais pas ce que je t'ai fait, mais sache que je ne suis pas celui que tu crois.

Il m'a saoulée à faire le gentleman. Oui, il a demandé pardon, et j'accepte, mais pas son comportement.

Point de vue de Veronica

- Alejandro : Je me suis excusé plusieurs fois, mais c'est toi qui fais la rebelle, qui ne laisse pas sa fierté de côté !

- Moi : Non mais pour qui tu te prends ? Je ne me rebelle pas, et puis tu n'avais qu'à bien conduire. Mais non, comme par hasard, monsieur m'éclabousse.

- Alejandro : Tu vois, on ne peut pas discuter avec toi, tu penses qu'à toi. Je ne comprends pas comment tes sœurs font pour te supporter ! Je les plains.

Je le gifle. Mais pour qui est-ce qu'il se prend ? Personne ne m'a jamais parlé comme ça.

- Moi : Parle-moi autrement. Tu n'es pas mon père, et encore moins mon mari.

- Alejandro : Cette gifle confirme qui tu es, mais ça ne marche pas avec moi.

Je n'ai pas eu le temps de répondre et de réagir qu'il me porte comme un sac de patates.

- Moi : Lâche-moi ! Non mais tu te prends pour qui ? Lâche-moi !

- Alejandro : Je ne vais pas te lâcher jusqu'à ce que tu acceptes de me pardonner.

- Moi : Alors là, rêve toujours. Lâche-moi !

J'ai gigoté, il tombe sur moi ! Mince, ma robe !

On se regarde dans les yeux. Punaise, ces yeux sont, comment dire, magnifiques. Il commence à faire chaud. Genre, je ne sais pas, je sens mon cœur battre. Je pense qu'il a dû l'entendre... Mais qu'est-ce qu'il m'arrive là ? Non ! Non, Véro, reprends-toi, toi !

- Alejandro : Qu'est-ce qu'il y a ? Tu as peur de moi ?

- Moi : N'importe quoi ! Moi, avoir peur de toi ? MDR.

- Alejandro : Ton cœur me dit le contraire !

Et mince, tu t'es pris, Veronica. Réveille-toi !

- Moi : N'importe quoi, pousse-toi !

Point de vue d'Amélia

David m'a appris comment faire pour arrêter le cheval et tout le reste. C'est un homme charmeur, ça se voit qu'il aime bien les femmes. Un mec à meuf, quoi ! Depuis tout à l'heure, il me lance des blagues et essaie de me draguer, mais bon, il perd son temps. C'est vrai qu'il est beau, mais bon, là, je vise les études. Je n'ai pas le temps d'avoir une relation avec un homme, surtout un riche. Non, non, je ne m'y vois pas ! Et puis, j'ai déjà eu des relations qui m'ont déjà fait souffrir, et je n'aimerais pas retomber dans le même piège.

Une fois la balade finie, on décide d'aller rejoindre les autres en parlant en chemin.

-David : Sinon, tu fais quoi dans la vie ?

-Moi : Je suis à l'université.

-David : Ah bon, laquelle ? Je ne t'ai jamais vue !

-Moi : Je suis dans celle qui se trouve en ville. Pourquoi ? Toi aussi, tu vas à l'université ?

-David : Enfin, j'allais là-bas. J'ai arrêté parce que je travaille de temps en temps. Mais toi, continue. Une charmante fille comme toi doit réaliser ses rêves.

-Moi : MDR, un riche me dit ça !

Il me regarde dans les yeux.

-David : Tu n'es pas n'importe quelle fille. Fais-toi confiance.

C'est vraiment touchant, mais où veut-il en venir ?

-Moi : Bon, on y va. Ils doivent sûrement nous attendre.

-David : Accroche-toi !

À suivre...

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