Avant de commencer, je souhaite vous informer qu'une partie importante de l'histoire a malheureusement été supprimée, notamment en ce qui concerne l'amélioration de l'état de santé de Grand-père et quelques détails sur le changement des mois. Ah, les caprices de Wattpad, n'est-ce pas ? Mais ne vous découragez pas ! Le meilleur reste à venir, alors restez avec nous pour découvrir la suite !
PDV Esméralda
Je vais vous épargner les détails de cette semaine. Tout s'est bien passé, et Grand-père est enfin rentré à la maison. Il a repris des forces, grâce à Dieu et à nos plats maison. M. Alvarez est au courant, ainsi que ses fils. Alfredo et ses frères aussi.
Aujourd'hui, nous sommes invités chez les Alvarez. La mère de Martin veut nous rencontrer. Même si je n'ai pas trop envie de voir la tête de Marina, je ne peux pas refuser.
Il est 17h30. Amelia vient de finir son cours. Nana, elle, s'est reposée aujourd'hui, et grand-père dort encore. Je monte le réveiller pour qu'il se prépare.
Moi : Grand-père ? Réveille-toi, tu as oublié qu'on est invités chez ton ami ce soir ?
Grand-père : Oui, oui, encore quelques minutes...
Moi : Allez, je sais que tu es fatigué, mais fais un effort, s'il te plaît.
Grand-père : C'est bon, ma chérie, je me lève.
Moi : Je vais te laisser des vêtements propres sur ton lit.
Grand-père : D'accord, madame !
Moi : Allez, va prendre ton bain.
Je me prépare ensuite à prendre une douche, suivie d'Amelia et Veronica. Nous prenons le bus pour nous rendre chez les Alvarez. Je passe les détails du trajet. Une fois arrivées devant le grand ranch des Alvarez, ils nous ouvrent le portail et nous accueillent chaleureusement.
Dans le salon se trouvent M. Alvarez, David, Alejandro et Martin. Merci mon Dieu, Marina n'est pas là. Une bonne soirée en perspective.
- Nous : Bonsoir !
-Eux : Bonsoir !
-M. Alvarez : Je suis heureuse de vous voir, mes jeunes demoiselles.
-Moi : Merci, nous aussi.
- Grand-père : Comment ça va, Poto ?
-Amelia : Poto ?(riant)
- Grand-père : Oui, Amelia, nous sommes peut-être vieux à l'extérieur, mais pas à l'intérieur.
-Moi : Je vois ça !
-Tous : (rires)
-M. Alvarez : Ma femme va bientôt arriver, elle se prépare. Installez-vous.
Nous nous asseyons confortablement.
-M. Alvarez : Alors, les filles, comment avance votre projet d'agriculture ?
-Moi : Ça avance bien. C'est la pleine lune en ce moment, donc on a un peu de temps pour tout reprogrammer et organiser le travail.
-David : Vous faites de l'agriculture ?
-Martin : Oui, Esméralda et Véronica gèrent tout.
-Moi : Comment tu sais ça, Martin ?
-Martin : Je suis commerçant aussi. J'ai une partie du marché en ville, donc je suis bien informé !
-Moi : Ah d'accord, je comprends.
-M. Alvarez : Et Veronica, tu continues à donner tes cours de tir ?
-Nana : Non, je n'ai plus beaucoup d'élèves. Une nouvelle association s'est installée en face de ma salle.
-Alejandro : Ah bon ? Quel genre d'association ?
-Moi : Ils enseignent toutes sortes d'activités, et tout est gratuit.
-David : Ah, mais Alejandro, n'avais-tu pas monté une nouvelle association pour aider les jeunes dans un quartier ?
-Nana : Ah oui ? Où ça ?
......... : Bonsoir !
Tous les regards se tournent vers Mme Alvarez. Elle n'est pas aussi jeune que je l'imaginais, je lui donnerais 49 ans. Elle me rappelle un peu maman, qui se fâchait toujours contre papa quand il l'emmenait faire un tour dans les écuries avec sa belle robe rouge. Ah, les souvenirs... Tout cela me manque.
-Nous : Bonsoir !
-M. Alvarez : Je te présente Esméralda, la petite-fille aînée de Roberto. Voici Veronica, la deuxième, et Amelia, la plus jeune !
-Mme Alvarez : Bonsoir ! Je suis heureuse de faire votre connaissance. Je m'appelle Juliana Alvarez Lopez, l'épouse de monsieur et la mère de ces jeunes hommes. Je connaissais vos parents. Ta mère était une femme charmante, Esméralda, même si vous ne lui ressemblez pas physiquement.
Elle me regarde de haut en bas avec un air hautain. "Même si vous ne lui ressemblez pas physiquement". Elle a l'air de se croire au-dessus de tout le monde, mais je garde mon calme.
-Moi : Merci.
-Juliana : Roberto, ça fait longtemps !
-Grand-père : Oui, très longtemps. Je vois que tout se passe bien pour toi.
-Juliana : Que veux-tu, je suis une femme d'affaires. Passons à table.
Nous nous installons à table. Mes sœurs sont à côté de moi, les frères Alvarez en face. Grand-père est assis à ma gauche, et à ma droite se trouvent Juliana et M. Alvarez.
-Juliana : Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
-Moi : Mes sœurs et moi travaillons dans l'agriculture.
-Juliana : Ah, ça ne m'étonne pas. C'est l'héritage de vos parents.
-Martin : Maman...
-David : Moi, je trouve ça bien que vous continuiez le travail de vos parents.
-Juliana : Oui, mais vu ce qu'il en est aujourd'hui, ce n'est pas un exemple à suivre.
-Nana : Qu'est-ce que vous voulez dire par là, madame ?
-Juliana : Le fait qu'ils n'aient pas pu profiter de leur vie. Vous êtes jeunes, et vous gaspillez vos talents dans l'agriculture. Je trouve ça vraiment dommage.
Cette femme est incroyable ! Elle incarne tout ce que je déteste chez une femme : l'arrogance et le mépris.
-Nana : Je ne vois pas où est le problème, madame. Chacun choisit sa voie et prend ses propres décisions.
-Alejandro : Oui, maman. Tu es une femme d'affaires, et je respecte ton travail, mais ce n'est pas une raison pour dénigrer celui des autres.
-Juliana : Vous êtes encore jeunes, les enfants. Et toi, Amelia, tu fais quoi ? L'agriculture aussi ?
-Amelia : Je travaille avec mes sœurs. Pour moi, l'agriculture est bien meilleure que n'importe quel autre travail. Comme disait notre père, un agriculteur ne meurt jamais de faim. Je suis fière de travailler, d'être en contact avec les animaux, les plantes, les chevaux, l'air pur et tout ce qui va avec. La vie est dure, mais il faut savoir comment la vivre pour ne pas sombrer.
-David : Bien dit, Amelia.
-M.Alvarez : Qu'est-ce qui te dérange tant là-dedans, Juliana ?
.......: Bonsoir !
Nous nous retournons, et nous voyons... Oh non !
À suivre...
VOUS LISEZ
Trahison
RomanceTrahison, un roman qui vous emmène dans la vie de trois femmes extraordinaires; Esmeralda, Véronica et Amélia. avec amour, Prudencia.Mm