Trahison

Chapitre 12 : Révélations et Confidences

Pdv Esmeralda

9h00.

Je prépare le petit-déjeuner. C'est dimanche, et tout le monde est encore au lit. Il faut que je dise aux filles que la gouvernante de la maison des Alvares veut nous parler. Je me pose des questions à ce sujet, mais bon, on verra bien aujourd'hui.

Je commence à installer la table pour le déjeuner et pars ensuite réveiller grand-père.

-Moi : Bonjour GP !

-GP : Bonjour, ma chérie, déjà debout ?

-Moi : Oui, je suis matinale aujourd'hui. N'oublie pas, tu dois te reposer comme te l'a dit Mathieu.

-GP : Oui, ma chérie, ne t'inquiète pas !

-Moi : Allez, je retourne à la cuisine surveiller le café.

Je quitte sa chambre et retourne à la cuisine. Une fois le café prêt, Véronica et Amelia arrivent dans le salon.

-Moi : Bonjour, les filles !

-Nana : Salut, salut !

-Amelia : Holà, la familia !

-Moi : Je vois que vous êtes de bonne humeur !

-Nana : Oui, parce que je ne travaille pas aujourd'hui !

-Amelia : Demain, j'ai une répétition pour un défilé de mode la semaine prochaine. Il y aura aussi la sélection, olala, je stresse. J'ai vraiment envie d'être sélectionnée.

-Moi : Tu as envie ou tu veux être sélectionnée ?

-Nana : Il y a une grande différence entre avoir envie et vouloir. Donc, à toi de choisir !

-Amelia : Je veux, je veux, et je veux !

-Nana : Calme-toi ! MDR. On a compris. Et je sais que tu y arriveras, tu es faite pour ça depuis ta naissance !

-Moi : Avant, c'était madame l'avocate, et maintenant c'est madame mannequin. MDR. Le monde change. Véronica a raison, tu vas y arriver. En plus, tu es jolie et tu as la ligne, comparée à moi. MDR !

-Nana : Tu rigoles ? Tu es mince, comparée à Marina qui a refait son corps de la tête aux pieds !

-Amelia : Tu rigoles, c'est vrai ? Tu l'as entendu où ?

-Nana : Ça se voit ! Les seins et ses fesses !

-Amelia : Ah ! Oui, j'avais remarqué, mais pas autant que toi, tu regardais. Pauvre Martin qui doit supporter cette capricieuse ! Tu te rends compte qu'elle se sert de lui pour l'argent ? Non, mais quelle femme, Seigneur !

-Nana : Contrairement à son frère Alejandro, qui croit qu'il est l'homme parfait ! Ils sont vraiment différents !

-Amelia : Ne parlons même pas de David.

-Moi : Arrêtez vos commérages, les filles. Laissez-les vivre leur vie. J'ai quelque chose d'important à vous dire.

-Amelia : Quoi ? Ce n'est rien de grave, j'espère ?

-Nana : J'espère pas !

-Moi : Non, mais laissez-moi parler, au moins, si vous voulez savoir... Hier, chez les Alvares, quand je suis allée aux toilettes, j'ai rencontré la gouvernante de la maison. Elle m'a dit qu'elle avait quelque chose à nous dire à nous trois, donc il ne faut pas sortir aujourd'hui !

-Nana : Elle ne t'a pas dit de quoi il s'agissait ?

-Moi : Non, et c'est ça qui est bizarre. En plus, elle insistait sur le fait que vous deviez être présentes aussi.