Chapitre 40 : L'Adieu d'un Pilier

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Pdv Amelia

L'homme qui a pris soin de moi s'est éteint. La joie est un concept devenu étranger. Mon Dieu, GP était une âme noble, il restera à jamais dans nos cœurs, et je sais qu'il est maintenant à Tes côtés.

-Mathieu : Les filles, après l'analyse du corps, nous vous tiendrons informées pour le rapatriement.

-Esme : Mathieu, dis-moi que ce n'est pas vrai ! S'il te plaît !

-Mathieu : Esméralda, je comprends que c'est difficile, mais tiens bon. Il a été une personne exceptionnelle, et il vous a transmis des valeurs précieuses. Vous êtes le reflet de son enseignement. N'oubliez jamais ses conseils.

-Moi : Nous ne pouvons pas oublier ce qu'il a dit ni sa présence dans nos vies. Il me manquera terriblement !

Véronica arrive et me prend dans ses bras. La fatigue me submerge. Nous avons passé le reste de la soirée à l'hôpital, puis nous sommes rentrées sous les instructions de Mathieu. Malgré sa position de médecin, Mathieu a fait preuve d'une grande compassion. Il est un homme bon.


Pdv Alejandro

Je viens de terminer ma tasse de café. Aujourd'hui, je comptais rendre visite à Anessa et à Monsieur Rodriguez. Cela fait deux semaines que je ne suis pas allé les voir, avec les filles à la maison, je préfère éviter les complications. Je descends au salon et je vois tout le monde réuni. Depuis que Martin n'est plus en couple avec Esméralda, maman a cessé ses voyages fréquents et a décidé d'installer Milena et Marina à l'hacienda. Mes journées sont devenues un véritable chaos que je peine à supporter.

Ils sont tous à table, y compris papa.

-Moi : Bonjour. Bonjour Papa.

-Papa : Ah, mon fils, comment ça va ? Tu pars déjà pour le bureau ?

-Moi : Ça va. Non, je vais à l'association du quartier. On se voit plus tard.

-Maman : Alejandro, nous sommes là aussi. Je te rappelle que nous sommes ta famille !

-Moi : Et moi, maman, je te rappelle que je suis ton fils et que je veux éviter les conflits avec les habitants de cette hacienda.

-Martin : Alejandro, je te demanderais de ne pas manquer de respect à maman et aux filles, s'il te plaît !

-David : Accepte la vie comme elle est !

-Moi : Je n'ai pas de leçons à recevoir de toi, Martin, ni de toi, David.

Mon téléphone sonne. C'est Mathieu.

-Moi : Oui Mathieu, comment ça va ?

-Lui : Ça va bien, mais il s'est passé quelque chose cette nuit !

-Moi : Qu'est-ce qui s'est passé ?

-Lui : Monsieur Rodriguez nous a quittés hier soir.

Monsieur Rodriguez est parti ! C'est inconcevable ! Pourquoi lui ?

-Moi : Comment ça... Mathieu ! Que s'est-il passé ?

-Lui : Il a perdu ses forces, malheureusement.

-Moi : Et les filles, comment vont-elles ?

-Lui : Imagine leur état ! Elles étaient avec Anessa hier soir. Je suis attristé pour elles. Écoute, j'ai une urgence, mais informe ton père. C'était le meilleur ami de Monsieur Rodriguez.

-Moi : Merci pour l'appel, Mathieu.

Je raccroche, encore sous le choc. Je le considérais comme un GP, il était le seul à me donner des conseils religieux. Je regarde papa qui mange tranquillement à table. Je vais devoir lui annoncer la nouvelle. Mon Dieu.

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