Chapitre 71 : Pardonne-moi !

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PDV  Veronica

Cela fait déjà une semaine que je ne me sens pas bien. J'ai souvent la tête qui tourne, et Mathieu m'a dit que c'était dû à ma tension. Je ne comprends pas ce qui pourrait causer ça à ce point. Enfin, je viens de finir ma journée au bureau. Aujourd'hui, j'ai libéré tout le monde plus tôt. La gestion de mon entreprise se passe bien, grâce à Dieu !

J'arrive au parking, prête à rentrer chez moi, quand j'entends quelqu'un m'appeler. Je me retourne et me retrouve face à face avec une blonde que je ne reconnais pas immédiatement. Elle s'approche de moi, me dévisageant de la tête aux pieds. Qu'est-ce qu'elle me veut ?

- Moi :  Qui êtes-vous ? demandai-je, légèrement agacée.

- ..... : Tu ne me reconnais pas ? répond-elle, avec un sourire narquois.

- Moi :  Je n'ai pas le temps pour des devinettes.

- ..... :  Ah, mais regarde-moi bien ! Bien sûr que tu me reconnais. Je suis la femme qui a permis à Alejandro de connaître l'amour !

Je la fixe un instant avant de me souvenir. C'est la copine d'Alejandro, l'insupportable... Mais pourquoi s'en prend-elle à moi ? Je n'ai rien à voir avec elle, alors pourquoi ce ton agressif ?

- Elle : Oh, maintenant, tout devient clair pour toi, hein ? continue-t-elle, voyant que je l'ai enfin reconnue.

- Moi :  Qu'est-ce que tu veux ? demandai-je, exaspérée.

- Elle : Je viens juste te prévenir qu'Alejandro est à moi, uniquement à moi ! Même si c'est compliqué entre nous en ce moment, tout va s'arranger. Alors, ne t'avise pas de lui tourner autour !

Je ne peux m'empêcher de rire. Elle est sérieuse ?

- Moi :  Écoute, il y a beaucoup de psychologues en ville. Je te conseille d'aller en consulter un. Moi, je ne suis pas qualifiée pour ça, et je ne fais pas de bénévolat !

Je me détourne pour monter dans ma voiture, mais elle me saisit brusquement par le bras.

- Elle :  Je n'ai pas fini de parler ! crie-t-elle.

- Moi :  Lâche-moi ! Tu te prends pour qui, au juste ? Si tu dois menacer toutes les femmes qui s'approchent de lui, c'est que tu te rends enfin compte que tu ne vaux pas la peine. Et si Alejandro ne te calcule pas, ce n'est pas mon problème. Maintenant, fiche-moi la paix !

- Elle :  Il te plaît, hein ? Oui, il te plaît ! Mais tu ne l'auras jamais, tu m'entends ? Jamais !

Soudain, une voix masculine intervient.

- ....... : Eh ! Qu'est-ce qui se passe ici ?

Je me retourne et vois David s'approcher de nous, se plaçant entre cette fille Graziella, c'est ça  et moi. Génial, elle a réussi à attirer l'attention de tout le monde !

- David :  On vous entendait crier depuis l'entrée. Il se passe quoi, là ? demande David, visiblement inquiet.

- Elle :  David, écoute-moi ! Cette fille fait tout pour m'éloigner d'Alejandro ! Je dois lui montrer qui elle est vraiment !

Je le regarde, abasourdie par ses propos. C'est de la pure folie. David semble complètement perdu, ne sachant pas à qui croire. Moi, j'en ai assez vu. Je fais un pas pour partir, mais David m'arrête.

- David :  Non, Veronica. Tu peux m'expliquer ce qu'elle raconte ?

- Moi :  David, avec tout le respect que je te dois, je ne suis pas psychologue. Peut-être que tu peux lui trouver une réponse, moi, j'ai une vie.

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