Trahison

Chapitre 27 : Ennemis

Pvd Véronica 

- Moi : Merci beaucoup, vous pouvez passer quand vous voulez. À bientôt !

Je suis aux anges. Je viens de signer un contrat avec un restaurant pour leur fournir mes produits. Comment cela s'est-il fait ? Il y avait tout simplement une annonce indiquant que ce restaurant recherchait un commerçant agricole. Alors, je me suis proposée, et ils ont accepté mes offres. Enfin !

Je ne vous ai pas encore dit, mais Mauricio m'a laissé son restaurant. Avec ses frères, ils ne seront pas ici avant un moment. Du coup, j'ai divisé le restaurant en deux : une partie pour mon commerce et l'autre pour le restaurant. Les employés travaillent toujours ici, je m'occupe simplement de superviser et de m'assurer que tout se passe bien.

- Maria : Véronica, excusez-moi de vous déranger, mais il y a un homme à l'accueil qui souhaite parler à un responsable.

- Moi : Il t'a donné un nom ?

- Maria : Non, il insiste juste pour voir quelqu'un.

- Moi : D'accord, j'arrive.

En arrivant à l'accueil, je vois un homme de dos.

- Moi : Je peux vous aider ?

L'homme se retourne... Oh non ! Alejandro. Comme si le supporter à cause de mes sœurs ne suffisait pas, il faut qu'il se pointe sur mon lieu de travail.

- Lui : Oh ! Eh bien, le monde est petit. On se croise ici.

- Moi : Épargne-moi ton sarcasme et dis-moi ce que tu veux.

- Lui : Calme-toi, je suis là pour faire affaire.

- Moi : Suis-moi au bureau.

Nous entrons dans le bureau, et je ferme la porte derrière nous.

- Moi : Assieds-toi, je t'écoute.

-Lui : Je pensais que Mauricio serait là !

-Moi : Il n'est pas disponible pour des raisons personnelles. En quoi puis-je t'aider ?

-Lui : Ah, d'accord, je comprends. J'aimerais savoir s'il y a un remplaçant. J'avais un projet avec lui et j'ai besoin de quelques signatures pour conclure l'affaire.

-Moi : Eh bien, figure-toi que je suis la remplaçante. Mais il ne m'a jamais parlé de votre projet. Attends, je vais l'appeler.

-Lui : Tu crois que j'invente des histoires ?

-Moi : Avec toi, on peut toujours s'attendre au pire.

Je prends le téléphone et compose le numéro de Mauricio.

-Mauricio : Oui, Véronica, ça va ?

-Moi : Oui, grâce à Dieu, et toi ?

-Lui : Ça va.

-Moi : Dis-moi, tu travailles avec Alejandro Lopez ?

-Lui : Oui, bien sûr. Justement, j'avais oublié de te le dire, mais j'ai rendez-vous avec lui aujourd'hui. Comme je savais que tu allais me remplacer, j'ai maintenu le rendez-vous. Il faut juste signer des documents concernant notre partenariat, il investit dans le restaurant. Traite-le bien, je sais que vous avez eu des différends.

-Moi : Ne t'inquiète pas, ce sera professionnel. Merci pour la confirmation.

-Lui : À très bientôt.

Je raccroche et regarde Alejandro. Je vais devoir le supporter au bureau, finalement la vie est injuste.

-Moi : Je viens d'avoir la confirmation que tu dis la vérité. Je suis chargée de signer les documents. Ils sont où ?