Trahison

Chapitre 72 : Hors de question !

PDV Amélia 

- Moi : Merci beaucoup de m'avoir accompagnée, que Dieu te bénisse.

- Alvaro : C'est rien, mais Amelia, j'ai une faveur à te demander !

- Moi : Je t'écoute !

- Alvaro : Zineb me plaît.

Oh là là, c'est adorable ! Comme si je ne l'avais pas deviné !

- Moi : Oula, tu m'as bien caché ton petit jeu, hein !

- Lui : Je voulais pas passer pour un forceur...

Il se gratte la tête, visiblement gêné.

- Moi : Bon, dis-moi, tu veux que je t'aide comment alors ?

- Lui : Je ne sais pas... J'ai l'impression qu'elle me fuit à chaque fois, je pense qu'elle ne s'intéresse pas à moi !

- Moi : Ah, mais il faut lui parler ! La communication, c'est la clé, mon petit Alvaro !

- Lui : C'est pour ça que j'ai besoin de ton aide !

- Moi : Ne t'inquiète pas, mon chéri ! Je te dois bien ça, après tout ce que tu fais pour moi.

- Lui : Bon, ce n'est pas tout, mais je dois y aller ! Passe une bonne soirée.

- Moi : Non, mais tu n'es pas galant du tout ! Il faut que je t'apprenne plein de choses ! Un au revoir chaleureux, ça inclut une bise, voyons !

- Lui : À vos ordres.

On se fait la bise, et je lui fais un câlin pour couronner le tout. Eh oui, il faut être galant jusqu'au bout !

- Moi : À très bientôt, chéri !

- ... : Euh, bonsoir !

Je me détache d'Alvaro et me tourne vers la voix. Surprise, ce n'est pas une seule personne, mais deux. Zineb et David. Oups.

- Alvaro : Ah, bonsoir tous les deux. Amelia, je te laisse, merci pour tout.

- Moi : Oui, à bientôt ! Bonsoir, Zineb. Qu'est-ce que tu fais là, David ?

- David : Je viens récupérer Anessa pour faire quelques courses, fais comme si je n'étais pas là.

Il passe à côté de moi et entre dans l'hacienda. Je regarde Zineb, qui n'a pas l'air contente.

- Moi : Alors, Zibou, ça va ? Viens.

Elle ne répond pas et entre à son tour. Je l'invite à entrer dans le bureau, laissant David seul dans le salon.

- Moi : Alors dis-moi, ta mère va bien ? Désolée, j'ai tellement de choses à faire en ce moment, la sortie du parfum nous donne énormément de travail !

- Elle : Tu es sûre qu'il n'y a que ça ?

- Moi : Comment ça ? Attends ! Si tu veux parler de David, tu vois bien que je ne suis pas sur son dos, arrête. Sinon, je te l'aurais dit !

- Elle : Je ne te parle pas de David, Amelia, j'ai bien vu que tu l'as remplacé !

- Moi : Mais qu'est-ce que tu racontes ? Je l'ai remplacé par qui ?

- Elle : Ne joue pas à la maligne avec moi, Amelia. Tu ne penses qu'à toi ! Les autres ont aussi le droit de vivre.

Mais qu'est-ce qui lui prend, là ?

- Moi : Attends, attends ! Je ne te suis plus, là !

- Elle : Tu sais très bien de quoi je parle ! Tu veux me dire que ce que j'ai vu à l'entrée tout à l'heure n'était qu'une scène ?