Chapitre 28 : Vérités Amères et Illusions Perdues

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Je me retourne, prête à m'excuser, mais à ma grande surprise, je tombe sur Milena.

—Milena:  Tu pourrais faire attention ?! lance-t-elle avec arrogance.

Je n'arrive pas à croire qu'elle ose me provoquer après m'avoir percutée. C'est typique de Milena.

— Moi : Qu'est-ce que tu veux ? Je n'ai pas envie de me disputer avec toi.

— Milena : C'est toi qui m'as provoquée ! Qu'est-ce que tu fais dans ce magasin de luxe ? Ton misérable salaire est tombé, ou quoi ?

Je la regarde, déconcertée par tant de méchanceté.

— Moi : Je n'ai aucune explication à te donner sur ma vie. Je ne sais même pas ce que je t'ai fait pour que tu me haïsses autant.

— Milena : Je déteste toi et tes sœurs. D'abord, cette garce de sœur qui s'est mise en couple avec Martin a détruit la vie de ma cousine.

—  Moi : Je t'interdis de parler ainsi de ma sœur !

— Milena :  Et toi, tu pensais pouvoir me voler David ? Eh bien, non ! Il est à moi, et nous allons bientôt avoir un enfant ensemble.

Un enfant ? Non, ça ne peut pas être vrai. Je refuse de croire à cette histoire.

— Moi : Ne dis pas n'importe quoi !

— Milena : Tu es stupide ou quoi ? Tu te demandes pourquoi il s'est éloigné de toi ? Il voulait juste profiter de toi. La seule femme qu'il aime, c'est moi, alors ne t'avise plus jamais de t'approcher de lui.

— Moi : Félicitations, alors. De toute façon, les gens de votre espèce se retrouvent toujours. Lui, une crapule, et toi, une garce. Je vous souhaite beaucoup de bonheur ensemble, à toi et ta cousine, les profiteuses.

— Qu'est-ce qui se passe ici ?

C'est Véronica, qui arrive au bon moment.

— Milena : Ah, je vois que toute la petite famille a reçu son salaire, ricane Milena.

— Moi : Je t'ai dit de ne pas me provoquer, répliquai-je.

— Véronica : Qu'est-ce qui se passe ici ? répète Véronica.

— Moi : Rien, on s'en va, dis-je, en prenant la main de ma sœur pour l'entraîner dehors.

— Milena : Oui, c'est ça, allez-vous-en ! Et évitez de croiser nos chemins. Allez gratter ailleurs, lance Milena avec dédain.

Véronica, pourtant habituellement calme, ne peut plus se contenir.

— Véronica : Tu te prends pour qui, toi, pour nous parler comme ça ? Tu penses que ton argent te rend supérieure aux autres ? Détrompe-toi. Tout le monde sait que ta cousine et toi êtes entretenues par la famille Alvarez-Lopez. Alors avant de parler, regarde-toi dans un miroir !

— Milena : Dites ce que vous voulez, mais sortez de nos vies, menace Milena avant de s'éloigner.

Je reste là, abasourdie. David m'a fait ça... Maintenant, je comprends pourquoi il s'est éloigné de moi. Il a profité de moi alors qu'il était avec Milena, et maintenant ils attendent un enfant. C'est fini. Moi qui pensais lui pardonner... C'est hors de question. Il vaut mieux que je l'oublie, même si ça me fait mal.

Bref, je vous passe les détails du shopping avec Véronica. Nous avons fini par déjeuner dans un petit restaurant avant de rentrer.

— Véronica : Cette fille n'a vraiment aucun scrupule ! Comment ose-t-elle parler d'argent alors qu'elle et sa cousine se font entretenir ? Incroyable ! s'exclame Véronica, encore sous le choc.

— Moi : Hum...

— Véronica : Qu'est-ce qu'il y a ? Tu es silencieuse depuis tout à l'heure.

— Moi : Tu sais quoi ? Tu avais raison. Les riches profitent vraiment des pauvres. J'ai été manipulée, aveuglée par l'amour.

— Véronica : Je comprends ce que tu ressens. Tu l'aimes, c'est normal.

— Moi : Non, si tu savais...

— Véronica : Dis-moi, qu'est-ce qu'il y a ? Tu pensais lui pardonner, c'est ça ?

— Moi : Oui, mais figure-toi que j'ai appris par Milena qu'ils sont ensemble depuis le début de ma relation avec David.

— Véronica : Quoi ? Et tu l'as crue ?

—  Moi : Je ne sais pas... Et pour couronner le tout, elle attend un enfant de lui.

— Véronica : Non, vraiment ? C'est incroyable.

— Moi : Tu ne peux pas imaginer ce que je ressens. Et dire que je l'aime...

— Véronica :  Viens là, ma chérie. Ne pleure pas. Écoute ce qu'il a à dire avant de tirer des conclusions.

— Moi : Je n'ai même pas envie de lui parler, encore moins de le voir. Il inventera sûrement d'autres excuses !

— Véronica : Si tu l'aimes vraiment, il va falloir affronter les difficultés ensemble. Peut-être a-t-il une version différente de celle de cette fille.

— Moi : On verra... Bref, changeons de sujet. Le mariage approche et nous n'avons pas encore terminé nos achats.

— Véronica : Oui, tu as raison.

Je vous passe le reste de la journée. Malgré cette rencontre désagréable, j'ai réussi à m'amuser. Rien ne viendra gâcher le bonheur de ma sœur, surtout pas David et cette profiteuse, même si ça me fait mal.

À suivre...

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