Chapitre 58 : À la Croisée des Chemins

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PDV  Martin

- Alejandro : Papa, tu es sûr de ta décision ?

- Papa : Oui, ne vous inquiétez pas, ce n'est que pour cinq mois. Et puis, vous pourriez venir me voir de temps en temps.

- David : Oui, mais là, on parle d'un autre pays, papa !

- Papa : Vous êtes devenus des hommes maintenant. Vous n'avez plus besoin de moi à vos côtés en permanence. Je pars pour apporter mon aide à l'association.

- Moi : On comprend, papa, mais tu vas quand même nous manquer.

- Papa : Ne vous inquiétez pas. Martin, je veux que tu retrouves ton fils et que tu aimes cette fille comme il se doit. David, n'oublie pas que tu es père maintenant et qu'il y a une fille qui t'aime. Alejandro, trouve enfin la bonne personne cette fois-ci !

- Moi : Je te le promets, papa. J'ai fait la même promesse à son grand-père et je compte bien la tenir !

- David : Tu peux compter sur moi aussi.

- Alejandro : Ne t'inquiète pas pour moi, papa. Ça ira. Quand est-ce que tu pars ?

- Papa : Demain soir. Il faut que j'arrive là-bas avant 8h00.

- Moi : Alors, levons nos verres pour ton départ, papa !

Mon père doit partir pour aider la fondation de Mariana, dont il est le directeur principal. Son départ me rend triste, mais je sais que c'est pour une bonne cause. Après le dîner, je suis allé dans le bureau pour avancer sur le travail. La saison des stages commence le mois prochain, et le recrutement est en cours. Cette saison restera gravée dans ma mémoire, car c'est celle où j'ai rencontré la femme de ma vie.

- Anessa : Mon fils ! Excuse-moi de te déranger.

- Moi : Non, tu ne me déranges jamais, Nessa. Viens, assieds-toi !

- Anessa : J'ai appris que ton père part demain pour un long moment.

- Moi : Oui, c'est pour la fondation. Tu es allée le voir ?

- Anessa : Oui, je l'ai aidé à préparer ses affaires pour demain. Et toi, comment tu vas ?

- Moi : Eh bien, je respire, c'est déjà ça !

- Anessa : Tu penses toujours à elle ?

- Moi : Oui, à toi, je ne peux pas mentir. Tu sais que je refuse de l'oublier. Je ne veux même pas y penser une seconde !

- Anessa : Je comprends... Tu sais, elle a beaucoup souffert.

- Moi : Oui, je préfère ne pas y penser ! Marina a détruit ma vie, mais je compte tout lui dire le jour où on se reverra !

- Anessa : Comment ça ? Vous avez parlé ?

- Moi : Non, pas encore, mais David et moi avons engagé un détective privé pour les retrouver.

- Anessa : Mais Martin, je t'avais dit qu'elle avait besoin de temps pour se retrouver.

- Moi : Nessa, je ne peux pas rester sans savoir comment ils vont. Cela fait huit mois que je ne les ai pas vus, ni mon fils. Tu crois vraiment que je peux vivre sans eux ? Dis-le-moi !

- Anessa : Calme-toi, mon fils. Je comprends ce que tu ressens, et je sais que ce n'est pas facile, mais fais attention, s'il te plaît. Prends les bonnes décisions.

- Moi : Ne t'inquiète pas. Dis-moi, tu leur as parlé récemment ? Comment vont-ils ?

- Anessa : Grâce à Dieu, ils vont bien.

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