Chapitre 17 - Le Retour de Murtagh

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Le week-end se passa sans accroc, Jeanne alla travailler le matin aux écuries et s'occupait des jumeaux l'après-midi. Loki quant à lui, l'accompagnait et passa le reste de ses journées dans la bibliothèque où il découvrit que personne n'y travaillait le week-end. Thor quant à lui, n'avait pas relevé le défi de montrer ses capacités de cavalier. La lycane avait remarqué que son fils ainé rodait jamais très loin. Le dimanche en début de soirée, Loki avait été attrapé par les jumeaux qui voulait jouer aux cartes avec lui. Il essaya de refuser voulant lire sur le canapé mais les enfants ne lui laissèrent pas le choix. Au bout d'un moment, la porte s'ouvrit vivement pour laisser passer un homme d'une soixantaine d'années très athlétique, ses chevaux blancs attachées en queue de guerrier laissait apparaître encore quelques mèches grises. Il portait une barbe bien fournie qui présentait encore des poils noirs mélangés aux gris avec des yeux bruns comportant des fils argent.

- Oncle Murtagh, s'écrièrent les jumeaux en voyant l'homme.

- Mo dheamhain, s'exclama celui-ci.

Ils bondirent sur leurs pieds, avant de courir dans les bras du nouvel arrivant. Il les accueillit chaleureusement en leur parlant dans un mélange de français et d'une langue que Loki eut bien du mal à reconnaître : du gaélique.

- Oncle Loki, commença Théo tout fier dans les bras de l'homme, C'est Murtagh le papa de William, c'est notre parrain.

Loki avait vu la façon dont Murtagh l'avait regardé quand Théo l'avait appelé « oncle ». L'homme reposa les enfants au sol.

- Bonjour, dit celui-ci avec un fort accent. Je ne vous dirai pas que je suis ravi de vous rencontrer aux vues des tracas que vous me causez.

Pour le dieu, le ton avait été donné, le père de William ne l'appréciait pas et c'était réciproque.

- Bonjour, dit-il poliment avant de rejoindre sa chambre.

Il s'assit sur le fauteuil près du bureau pour essayer de reprendre sa lecture quand, on cogna à sa porte :

- Entrez !

- Prince Loki, commença Murtagh, vous ai-je offensé ?

- Oui, et j'aimerai ne pas à avoir à vous mettre à la porte par respect pour notre hôtesse, donc si vous voulez bien m'excuser.

- Je n'en ai pas après vous, sachez-le. Depuis que je connais Jeanne, elle m'a causé tellement d'ennui que lorsqu'on m'avertit d'un problème, ma première pensée est qu'est-ce mo shìthiche ùine a encore fait.

- Merci pour cette information, répondit Loki condescendant, laissez-moi.

Jeanne rentra en retard des écuries à cause d'une jument qui devait pouliner dans la nuit à venir. Elle passa la porte et y découvrit Murtagh sur le canapé racontant comment était l'Australie aux jumeaux.

- Mo ghaisgeach, s'écria Jeanne.

Elle était vraiment heureuse de le revoir, même si cela ne faisait qu'une semaine. Elle avait besoin de lui parler de tout ce qui s'était passé et surtout de Loki. Murtagh se leva et la réceptionna alors qu'elle lui sautait littéralement dans les bras. Il la fit virevolter comme lorsqu'ils se retrouvaient en Ecosse, habitude qu'ils avaient gardée depuis.

- Je suis tellement contente de te voir, mo ghaisgeach, lui sourit-elle en l'embrassant sur les joues tout en serrant ses bras autour de sa nuque.

- Moi aussi, mo bhana-phrionnsa, lui répondit-il en la serrant plus fort. Je suis tellement navré pour Joyce. Je l'aimais beaucoup ce garçon.

Le présent est à vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant