Chapitre 70 - Le Troisième Jour De La justice 1/2.

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Bonjour à tous,

J'ai un peu tarder à revenir. Pardonnez-moi,  Ô sacrés saints lecteurs! 

La Suède m'a déboussolé plus que je ne m'y attendais. J'en ai pris plein les yeux ! Le quotidien m'a rattrapé avec violence et il me fallut beaucoup de temps pour m'en remettre.

Voici la suite avec une petite piqure de rappel.

Jeanne est revenu de Norvège et les retrouvailles avec Loki furent mouvementés. Ils étaient entrés dans la période de rut. Ils prirent donc ensemble la décision de ne pas se laisser aller et devait vivre séparément jusqu'à la fin du cycle. Entre-temps la cousine de Jeanne, Alicia avait choisi de devenir lycane et pendant la cérémonie, Loki ne put s'empêcher de jouer avec Jeanne. Malheureusement, cela s'était retourné contre lui. Murtagh avait fini par débouler à la fin de la cérémonie et un échange sportif eut lieu entre Alicia et l'écossais dont William profita pour y jeter de l'huile. Jeanne comprit alors les espoirs inavoués de son fils et s'isola dans la bibliothèque où Loki finit par la rejoindre. Le dieu de la Malice avoua difficilement qu'il avait confiance en Jeanne mais qu'il était terrifié qu'elle le blesse. Bien évidement, les chaperons déboulèrent dans la bibliothèque avant que leur attraction mutuelle ne dérapent totalement.

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La pleine lune était arrivée le week-end suivant, amenant avec elle le jour de la justice. La semaine avait été longue et éprouvante. Les crises de chaleur de Jeanne ne s'était en rien calmé. Bien au contraire ! Caroline avait été contrainte de tripler la dose prescrite initialement et avait ajouté des injections à chaque repas. Les conséquences sur Jeanne avaient été désastreuses. Quand elle n'était pas prise de cet état fiévreux où la maîtrise de son corps et de son esprit ne lui appartenait plus, les hautes doses de médicaments la rendaient complètement léthargique et plus rien ne l'atteignait. Elle reconnaissait à peine les gens qui l'entouraient, était incapable de mettre plus de deux pensées cohérentes l'une à la suite de l'autre et se trainait de sa chambre au canapé avec difficulté. Le lundi suivant le sacrum venenum, se sentant mieux, l'oméga avait vainement tenté d'aller aux écuries mais prise d'une crise en plein trotting, elle s'était effondrée au sol. Guillaume l'avait retrouvé quelques heures plus tard avec l'aide de Loki. Ce dernier, en bon alpha surprotecteur, l'avait traqué comme un véritable limier. D'ailleurs, l'alerte avait été donné grâce à leur lien.

De son côté, le dieu n'allait pas mieux. Étonnamment, il n'était pas affecté par les inhibiteurs et leurs effets secondaires, mais les crises de Jeanne le mettait dans des états émotionnels ingérables. Son humeur était sombre et il était à fleur de peau, la moindre contrariété prenant des proportions astronomiques. Le manque se faisait aussi sentir. Plusieurs fois, il avait tenté d'aller la rejoindre. Quand il arrivait à passer l'obstacle imposant qu'était Lucian, il se retrouvait face aux W l'attendant de pied ferme. Son éloignement forcé le rendait irritable et plusieurs fois, il agressa verbalement le personnel du projet Bi-As avec qui il avait le plus d'interactions. Le matériel subissait aussi son instabilité. À la moitié de la semaine, il en était à son septième ordinateur. Soit il ne contenait pas sa force, soit il s'emportait faisant voler l'engin, soit, encore, il perdait légèrement le contrôle de ses pouvoirs et glaçait l'appareil qui rendait l'âme.

Sous l'insistante demande de Lucian, qui faisait aussi les frais de son comportement revêche, il était allé consulter Caroline à contre-cœur. Cette dernière lui avait donné quelques conseils pour tenter de stabiliser son humeur. Ce à quoi le dieu avait répondu par un regard meurtrier dont elle n'avait pas tenu compte. Elle lui avait aussi recommandé de prendre quelques comprimés du traitement médicamenteux prescrit quand il n'arrivait plus à dormir. Évidemment, il avait nié que les cauchemars étaient revenus. Caroline lui avait alors répondu de son expression de scepticisme absolu. Après avoir tenté d'embobiner la doctoresse, celle-ci lui avait avoua que Lucian l'avait prévenu. Loki avait donc emporté la boite de comprimé avec toute la mauvaise foi du monde, ruminant l'incapacité de cette famille à comprendre le concept de vie privée.

Le présent est à vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant