Chapitre 57

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Les pleures de ma fille me réveillèrent, il était presque une heure de l'après-midi, je comprenais, elle avait faim.
Le fait que je m'étais pas réveillée était bizarre. Je me réveillais toujours sans réveil vers 9 heure.
Le berceau était en face du lit, il fallait vraiment que je trouve une solution car je n'allais pas rester ici dans une chambre d'hôtel avec elle.
Je l'a pris et la berçai, j'allai chauffer du lait et lui mettre dans son biberon.
Cette chambre ressemblait plus à un loft à autres chose.
Ma puce buvait son lait lorsque je réfléchissais au fait d'acheter un appartement à Barcelone.
Non, Neymar allait croire que j'étais là pour lui. Et alors?
La sonnerie sonna, cela me perturba.
Je me levai et pris mon portable, je vis que c'était Bruna qui m'appelait.

"-Brunaa!
-Adrianaa!
-Comment tu vas?
-Ça va, je suis rentrée chez mes parents tout ce passe bien et toi?
-Je viens de me réveiller..Sinon il fait beau au Brésil.
-MAGNIFIQUE!
-Ah, à Barcelone, il va neiger peut-être..
-La chance!
-Bof.
-Tu comptes rester à Barcelone?!
-Non, non enfin... J'ai pas envie de rester aucun endroit me fait envie..
-Paris?
-Ah, non.
-Londres?
-Jamais!
-Madrid?
-Pas envie..
-Retourne au Brésil.
-Trop de mauvais souvenirs..
-HEIN?! Quoi répète!
-Pour moi le Brésil signifie le passé.
-Ah.. Dommage.
-Et toi? Tu vis où?
-Comme j'ai finis ma série au Brésil, je ne reste jamais plus de 2 mois dans le même pays, je fais le tour du monde, je vais après les fêtes au Thaïlande.
-T'as une belle vie!
-Je te conseille de retourner au Brésil, essaie, tu n'as rien à perdre, retourne dans ta ville de ton enfance, va voir ta famille.. Je sais pas..
-Oui, mais..
-Adriana, je te connais de seulement un jour mais je vois une femme malheureuse, regarde ta vie, tu as tout mais en même temps, tu n'as rien.
-Hum.
-Neymar t'a complètement détruite, et en plus tu as un enfant avec lui alors que tu es complètement dépendante à son égard..
-Je vais essayer de sortir de ça, je t'en dirais plus.
-Bon je te laisse Adria, tchao.
-Tchaaooo." Répondis-je et je raccrochai.
Je mis Nadya dans son berceau, fis mes valises et avec une poussette, je sortis de la chambre.
J'allai vers ma voiture et j'installai Nadya derrière. Je démarrai et on roula jusqu'à la maison/appartement de Neymar.
Je descendis en claquant la portière, le bruits de mes talons se firent entendre.
Je pris ma puce dans les bras et je l'a mise dans la poussette où il y avait toutes ses affaires.
Je roulais la poussette et je rentrai dans son immeuble.
Je soupirai et Nadya sourit, elle était heureuse. Je pris quelques secondes à l'admirer mais je sortis de mes pensées.
Je montai avec l'ascenseur et je descendis à l'étage de Neymar.
Je toquai avec mon poing et j'entendis des pas derrière la porte.
Il ouvrit et fut surpris de me voir.

"-Adriana?" Disait-il en se frottant l'œil.

"-Tu peux garder la petite à partir de maintenant s'il te plaît car je vais retourner au Brésil et dans 4 jours je ne serais pas là pour te donner la garde..
-Tu retournes au Brésil aujourd'hui?
-Oui.
-Moi aussi! On peut y aller ensemble si tu veux? " Me demanda t'il, c'était une blague? Je faisais tout ça pour rester seule et lui me propose ça comme si hier c'était du beurre et qu'il ne s'était rien passer.
Partir avec lui? Ça menait à rien et je n'avais pas vraiment envie, c'était comme rajouter de l'huile dans des frites. Donc non, jamais.

"-Heu.. Oui si tu veux, bien-sûr." Répondis-je comme une tapette, je vous ai déjà dit que je ne portais pas mes couilles.
Il me sourit en retour, c'était fourbe de sa part, il savait très bien que je voulais être seule mais c'était un hijo de puta oui aussi.

"-Te connaissant, tu n'as pas réservé.
-Je ne t'aurais pas dit oui.
-Tant mieux." Répondit-il en prenant Nadya dans les bras. Je plongeai ma main dans les belles boucles de Davi et il baissa sa tête en arrière.

"-Je vais pas en compagnie, il y'a un avion privé qui va me prendre..
-Non? Ah ouai, monsieur il veut se la jouer beau gosse.
-Ett ouai cocote.. On part maintenant en fait.
-D'accord." Répondis-je, il m'a FORCÉ, ce n'était pas de ma faute.

Why? NeymarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant