Pire cauchemar

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POV Carmín:

Je fonce dans la maison et jette ma serviette sur le dos d'un canapé avant d'aller dans la cuisine. J'ai besoin d'un verre. Maintenant.

Je fouille dans les placards et le frigo mais rien. Bordel de merde mais où Roméo planque son putain d'alcool?

Je m'énerve en claquant les portes des rangements lorsque quelqu'un me rejoint. Je regarde Roméo venir à mes côtés et je souffle lourdement.

-Woh oh! Super l'accueil! Je suis ravi.

-Ta gueule. Juste, ferme-la. Dis-je en appuyant sur mes tempes.

Il fronce les sourcils puis pousse mes épaules et me plaque soudainement contre le frigidaire. Ses mains retenant mes poignets au dessus de ma tête. Sa respiration se mélange à la mienne et nos cils manquent de se frôler. Mes lèvres se font sèches.

-Tu as le droit d'être triste mais pas de me parler comme ça. Compris?

-Sinon quoi? Je le provoque.

Il sourit de ses dents blanches et passe sa langue sur ses lippes. Son expression est menaçante et pendant un petit laps de temps, je regrette de l'avoir provoqué.

-Je ne suis plus le petit garçon gentil et patient que tu as connu, Mina. Je suis un homme adulte, pousse-moi à bout et tu récolteras mes foudres.

-Tu te prends pour Zeus, abruti?

Il sourit malicieusement et plonge sa tête dans ma nuque. J'émets un hoquet de surprise tandis que son souffle caresse ma peau délicate puis ses lèvres embrassent, au commencement, doucement. Puis laissent des marques incandescentes.

La chaleur de ses baisers augmentent ma température corporelle et je manque d'échapper un gémissement.

Je papillonne des yeux et penche instinctivement ma tête sur le côté pour lui laisser plus de place. Tandis qu'il descend vers mes clavicules, il lâche mes mains les laissant libres et posent les siennes sur ma taille.

Les jambes flageolantes, je m'accroche à ses larges épaules. Je soupire d'aise alors que mes doigts traversent la courte distance entre ses épaules et ses boucles brunes.

Senteur monoï.

Je souris à ma propre pensée puis frissonne de nouveau.

Il continue ses papouilles sur le dessous de mon oreille.

-Roméo... Je souffle dans ses cheveux.

Je le sens sourire à son appellation et il se recule après avoir mordillé la peau de mon cou.

Je le regarde, éberluée et le questionne du regard.

-Je ne suis pas Zeus mais je te fais trembler comme le tonnerre. Arrête de jouer avec mes nerfs, autrement je jouerai avec ton corps, Amor.

Je me paralyse à ses paroles alors qu'il recule pour s'asseoir sur le plan de travail, comme si de rien n'était.

Les joues couleur carmin, la colère a quitté mon corps. Je regarde le sol, les cheveux décoiffés et le cou brûlé par des dizaines de baisers invisibles.

Bordel..

-Qu'a fait Marco?

Je relève mes orbes bleus vers lui et ils s'accrochent à ses boucles défaites.

-C'est un cabrón. Je lâche.

Surpris, Roméo me zieute.

Rouge Carmin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant