Sans Rancune 2

Chapitre 6.

Génésis

Je me surpris à avoir une migraine indescriptible. J'ouvris les yeux mais je fus aveuglée par une lumière atroce. J'avais complètement perdu la mémoire. Je ne savais pas où j'étais. Je passai mes doigts sur mon visage pour essayer de me réveiller mais mes muscles n'était pas d'avis à m'écouter. Je m'enfonçai dans le lit confortable... lit confortable ? J'ouvris aussitôt les yeux en grand et hallucinai devant l'immense chambre luxueuse qui m'accueillait. Des murs en verre attirait la lumière avec force en face de moi. À mes côtés, un petit déjeuner et un cachet étaient posés sur la table de chevet avec une écriture à la main : Mange.

Cet ordre.

Je me regardai sans attendre. J'avais seulement un tee-shirt. Blanc. Trop de coïncidence. Des draps blancs, un tee-shirt blanc, une chambre de luxe. Ézékiel Donovan !! Je couvris mon corps totalement honteuse. Que faisais-je ici ? Dans sa suite luxueuse ? Sans mes vêtements.

Un jeune homme pénétra dans la chambre sans frapper. Il déposa des papiers sur la table et ajusta ses lunettes quand il me vit. Je me recroquevillai de plus en plus dans la couette. Je le reconnaissais, c'était le garde d'Ézékiel.

- Mademoiselle Adam Génésis, bonjour. Je m'appelle Stephen Henri. Sa voix était charmante et agréable mais aussi tranchante comme une épée. C'est bien que vous soyez levée. Vous devez manger. Voulez-vous quelque chose en particulier ? Je détaillai le plateau du petit-déjeuner avec crainte et honte.

- Non, merci ! Il devait être jeune, plus que Max. Il avait des yeux d'un gris très glacial. Sa chemise collait bien à sa musculature et son pantalon burt allongeait sa silhouette. Ses cheveux lisses étaient plaqués sur le côté et son sourire si agréable, apportait un vent frais. Où Ézékiel avait-il dégainé une arme pareille ? Ce mec était une bombe ! 

- Ah... je crois que monsieur est rentré. Déclara-t-il quand des pas se fit entendre dans la pièce.

- Stephen ! Ézékiel arriva à notre hauteur et balança son regard de moi à lui. Je t'avais dit de ne pas entrer dans la chambre tant que je n'étais pas là. Cette voix si gutturale et sexy. 

- Oui monsieur... mais je voulais m'assurer que votre invitée ne manque de rien. Le ton de Stephen me donna des frissons sans savoir pourquoi. J'ai déposé le rapport que vous m'aviez demandé sur la table et au passage, entre nous, elle a l'air d'être un bon coup.

Il tourna les talons avec grâce me laissant bouche bée devant Ézékiel. C'était qui ? Un de ses amis ? Ézékiel réprima un rire froid et choqué, je pense, mais ça ne dura pas longtemps. L'ambiance se fit glaciale, presque inhospitalière. Le milliardaire furieux me dévisagea avec impétuosité. Son mécontentement pointait derrière ce beau visage inexpressif.

Mon cœur battait à la chamade et sous son regard furieux, je me fis toute petite. Ses cheveux étaient plaqués sur son visage et son tee-shit collait sensuellement sa peau transpirante. Il s'approcha vers moi, avec un charisme époustouflant que j'en étais limite écrasée.

- Ne me refait plus jamais un coup pareil. Prononça-t-il d'un air sérieux.

Je ne me souvenais plus de la soirée d'hier. Je savais que j'étais sortie avec le groupe et que j'avais trop bu. Ézékiel me pointa le plateau avant d'agripper les draps de son lit en frôlant mes pieds que je ramenai aussitôt vers moi. Comment arrivais-je à le trouver sexy ? J'avais peur de ses réactions impulsives.

- Ne me fait pas de mal. Le suppliais-je. Ses yeux s'arrondissent tout à coup.

- Mange ! Tout ce qu'il pu dire avant de s'enfuir dans la salle de bain. Encore un ordre.