Chapitre 53.

27 2 28
                                    

Petite note de l'auteure :

Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. Avant de vous laissez avec ce chapitre, je tiens juste à préciser que vous allez en manger du nian-nian et des scènes d'amour. Eh oui ! Effectivement pour la suite de l'histoire, il faut que leur relation évolue et par soucis de réalisme : on ne peut pas faire cela d'un coup, il faut beaucoup de patience pour débloquer Ézékiel. Des bisous.

***

copier le lien ci-dessus et rechercher-le :

https://youtube.com/shorts/5QNBc2EW_cc?si=gkfbbKHSvu8gp95C

Génésis

Une main me caressa lentement les cheveux alors que j'étais enfermée dans mon rêve. J'ouvris doucement mes yeux en essayant de reprendre mes esprits. Il faisait encore sombre dans la pièce, seules les lumières tamisées des chevets éclairaient les petits coins de l'immense chambre parsemée de coins sombres. Je guettais la place à côté de moi et passa mes mains sur le drap blanc et soyeux. C'était sans surprise qu'il était vide, je tournais alors mon regard vers l'autre côté du lit et c'est avec stupéfaction que je croisais la silhouette masculine d' Ézékiel, assis près de moi. Je me relevais donc doucement les yeux ensommeillés.

- Viens avec moi. M'ordonne-t-il alors que j'avais clairement la tête complètement endormie.

- Il est quelle heure ? Je le soupçonnais de ne pas avoir dormi de la nuit. Il apporta son Iphone près de lui.

- Quatre heure ! Il m'annonça cela comme si c'était totalement normal d'être débout un dimanche à cette heure.

- Ézékiel... essayais-je de le réprimander mais ma phrase se perdit dans mon sommeil.

- Génésis, viens avec moi. Sa voix se fit souple. Il se leva du lit et je ne pus savoir où il allait puisque j'étais déjà en train de me rendormir. Toutefois, je me fis guerre pour me lever malgré moi.

Ézékiel détestait se répéter et encore une fois, je devais faire ce qu'il voulait. Je le haïssais. Me faire me lever à quatre heure du matin est pire qu'une trahison. J'enfilais des pantoufles et traînait les pieds lorsqu'il sortit de la salle de bain. Il se posta devant moi et saisit mon cou de ses deux mains. Ces dernières étaient chaudes et j'aimais cette sensation contre ma peau. Les yeux mi-clos, j'essayais encore de me réveiller.

- Brosse toi les cheveux, habille toi, je t'attends.

- Pourquoi tu me persécutes de la sorte ? Je lui demande. Où veux-tu aller à cette heure ?

- Je veux... je... je vais prendre un peu d'air. Viens avec moi ! Faut qu'on soit parti avant cinq heure du matin.

- Ai-je vraiment le choix ? J'ouvris complètement les yeux alors qu'il me jeta un sourire gagnant. Je jure qu'à ce moment j'aurais tout donné pour retourner au lit.

Il s'éloigna de moi et j'en profitai pour aller dans la salle de bain. Je me brossai les dents et les cheveux avec rapidité. Je sortis de la pièce pour enfiler des vêtements qui se trouvaient dans la chambre d'amis, enfin ma chambre que je n'utilisais clairement pas puisque je dormais avec Ézékiel.

- Tu es prête ? Me presse Ézékiel sur le pas de la porte. Il avait enfilé un sweat blanc, un jogging avec des bandes blanches sur les côtés - et non c'était pas un Adidas - et des baskets blanches.

Sans Rancune 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant