Sans Rancune 2

Chapitre 55.

ATTENTION !! CE CHAPITRE EST HYPER IMPORTANTE !! IL Y A BEAUCOUP DE CHOSE À APPRENDRE ET UN FINAL EPIQUE !!

Génésis

Je ne savais pas si je devais le croire. Je ne savais pas comment la suite se déroulerait. J'étais perdue dans mes pensées. Je ne savais pas si j'avais eu raison de rester. Je me frottai les poignets sur lesquels les marques de sa cravate avaient rougit ma peau. Je fixai le plafond dans le vide. Mes poignets me font mal et mon corps tremble encore de la brutalité avec laquelle il m'a pilonné.

Il m'avait promis de faire des efforts. Je voulais le croire. Il venait de me montrer comment il exerçait son contrôle. Des satisfactions ou des punitions, c'est ce qu'il l'apaisait. Il se sentait bien en punissant les gens, comme on lui a fait étant jeune, je suppose. Ça le satisfaisait. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi... dominant. Ce n'était pas l'idée que je me faisais de ça.

Les ordres, les punitions. Le sexe seul ne le rassasiait pas. C'était le contrôle qu'il exerçait pendant l'acte qui le comblait. Je revois ses yeux verts charismatiques, cette lueur briller dans ses iris et cette prestance telle une aura sombre et lourde qui engouffre la pièce te donnant terreur et impatience. C'était une expérience... étrange que j'ai détesté. Je ne savais pas quoi penser.

Devrais-je me plier à ça dorénavant ? Devrais-je avoir peur ? Je pensais que ça aurait été mieux mais je me suis trompée. Il ne voulait ni que je le regarde, ni que je le touche ne serait-ce que le visage. Il était dans un état second. En était-il satisfait ? Satisfait de me prendre aussi brutalement ?

La porte de la douche s'ouvrit. Ézékiel apparût dans la chambre, vêtu uniquement d'un jogging blanc. Il fronça les sourcils en me voyant me rhabiller.

- Tes parents vont s'inquiéter non ? Brise-t-il en regardant le réveil sur le chevet. Il est bientôt vingt-deux heure.

- Je ne sais pas. Lançais-je en fuyant son regard. Il fronça les sourcils.

- Ce n'était pas pour te mettre à la porte. Il redevient sérieux. Ses yeux verts me détaillent avec douceur. Ses lèvres pulpeuses s'entrouvrent. Si tu pouvais rentrer Lundi, ça ne me dérangerait pas. J'enfilai mes vêtements sans lui prêter attention.

- Non, je préfère rentrer chez moi.

- Tu as l'air... déçu. Il remarque. Sa voix est calme et sereine. Il a une expression confuse et perdue. Ça se voit sur son visage. Tu sais quoi ? Je vais te raccompagner moi-même.

J'étais à la limite de pleurer. J'avais mal physiquement et moralement. Mes suçons me faisaient mal, mon entre-jambe n'en parlons même pas.

- Laisse tomber Ézékiel, je préfère prendre le bus.

- À cette heure ? Il me fixa confus. Qu'est-ce qu'il y a ?

- Ça, c'était ton vrai toi ? Je le questionne en colère. Tu peux me dire ce que tu trouves sympa à plaquer quelqu'un sur un lit, tirer une queue de cheval ou même juste être brutal ?

- Je ne comprends pas. Il se perd. Tu voulais que je te montre mon vrai moi.

- Il n'y avait aucune passion. J'enfile mes chaussures alors qu'il s'approche de moi. Cette proximité m'ébranle. Il n'y avait aucune communication. Tu donnes les ordres et j'exécute. Qu'est-ce qu'elles aiment là dedans ?

- Ça ne se passe pas du tout comme ça avec les autres.

- Pardon ?!

- Je ne suis pas comme ça avec les autres. Je me brise en deux. Alors pourquoi me faire ça ? Cette brutalité... tu voulais que je te montre mon vrai moi. Jusqu'où je peux aller. Jusqu'où je peux exercer ma domination. Comment je suis quand je perds le contrôle de mon corps. Tu voulais le voir, alors voilà... tu m'en voulais de ne pas te montrer ça. De jouer un rôle, de faire semblant d'aimer les relations saveur guimauves. Voilà ce qui se passe quand j'arrête de contrôler mes désirs profonds. Je deviens brutal et je veux faire le plus de mal possible à ma partenaire. Maintenant, tu sais.