Chapitre 17.

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Ézékiel

    Ma semaine a été mouvementé. Dès mon arrivée en France, j'ai pas arrêté de bouger dans tous les sens. Cocktails, rencontres avec les avocats, les associés et les investisseurs, signature de contrats, réunions avec le cercle, bal familial de la bonne année et le sport. Mon corps était tiraillé et des migraines affreuses m'envahissaient. Je n'avais aucun moment de repos malheureusement. Il y a un tel désordre dans ma tête que je n'arrive pas à tout ranger. Mes sentiments, mes pensées, tous sont en vrac.

    Je tourne en rond dans la chambre de mon ancienne résidence, vu que je suis chez ma mère. J'étais venu voir Lucas. Cependant, il n'est pas encore rentré de cours. Ma chambre m'avait manqué parce que j'avais beaucoup de souvenir dans celle-ci. Surtout des souvenirs particuliers du jour de Noël. Mais là, j'avais l'impression d'être un lion en cage qui ne cherchait qu'à exploser.

    Quand je ferme les yeux, je la revois. Surtout dans cette chambre, la tête en arrière et gémissante. En temps normal, je l'aurais déjà effacer de ma tête, Ok. Je l'aurais même oublier. Cependant, j'ai prit plaisir dans ça. Je n'arrive pas à la sortir de ma mémoire alors que j'essaye tant bien que mal. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Pour la première fois dans toute ma vie, j'ai envie de la voir débarquer chez moi, ou m'appeler, ou juste la voir. Je me sens assez misérable de mettre rabaisser à ça puisque que je croyais qu'elle voulait partir avec Maxence. J'oserai jamais aller vers elle le premier sachant que j'avais merdé. J'étais en colère contre moi, contre elle, de savoir qu'elle continuait de me tenir tête. Surtout quand elle a demandé à Maxence de la suivre. J'ai tout foiré. Ça m'a énervé de savoir qu'elle aurait pu coucher avec Maxence. Savoir qu'elle pouvait ne pas signer mon contrat et m'appartenir me rendait dingue. De la pure folie. Pauvre conne. Comment j'ai pu parler d'elle comme ça ? J'ai jamais eu à justifier quoi que ce soit et là, il a fallut que je la rabaisse ?

- Salut toi ! Entendis-je d'une voix mielleuse.

    Mélissa, un de mes nombreux plans culs, en contrat bien évidemment, entra sans tarder dans ma chambre. Elle était si peu vêtue. Je portai mon verre à ma bouche et de suite, j'exécutai un rictus. Elle avait pour la première fois le droit de rentrer dans ma chambre. Je voulais à tout prix la superposer à l'image de Génouille.

- Quelqu'un t'a vu ? Lui demandais-je aussitôt inquiet.

    Elle secoua la tête avant de venir vers moi. Je m'affalai sur le canapé et bu la bouteille de rhum à côté de moi. Elle se mit devant moi et se déshabilla aussitôt. Je l'avais bien dressé dis donc.

- Approche ! Ordonnais-je en ne quittant pas son intimité des yeux.

Elle s'exécute et s'assoit immédiatement sur moi.

- T'as une sale tête Ézékiel ! Lança-t-elle en passant sa main dans mes cheveux, ramenant mes mèches en arrière. Qu'est-ce que tu veux grand prince ? Tes désirs sont des ordres.

- Tu sais ce que je vais te faire ? Lui prévenais-je en la faisant boire mon verre. Je vais te faire des trucs très sales, tu vas perdre le contrôle.

    Elle me regarda avec des yeux ronds, toujours entrain de boire dans mon verre. Elle avait des yeux marrons noisettes. Elle était bien foutu. Grosse poitrine, grosses fesses et la peau d'un noir magnifique. Rien à voir avec Génouille et c'est ce qui me faisait plaisir. Elle savait à quoi s'attendre. Ce n'était pas la première fois. Je savais être doux mais aussi très brutale.

    Mes plans culs savaient qu'elles n'avaient pas le droit de m'embrasser, ni me toucher autre part que le visage et elles l'acceptaient. Pour moi, embrasser quelqu'un s'était bien plus que du simple sexe pour le sexe. Je me déshabillai sans attendre. Je me relevai et la culbutai sur le canapé. Elle se retrouva aussitôt dos à moi.

Sans Rancune 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant